La dérive de SONATRACH
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La dérive de SONATRACH
MISE EN EXAMEN DES CADRES DE SONATRACH
Aux pieds de la justice
C’est alors qu’une nouvelle escalade, dans cette formidable poussée corruptive, vient nous rappeler, encore une fois, le danger d’un virus inoculé subrepticement, et avec doigté, dans le corps de la nation. Une affaire de plus, après celle qui a secoué récemment le secteur des travaux publics. Et voici à présent la Sonatrach, fleuron de l’industrie nationale, le must du must auquel se tient le destin de près de quarante millions d’habitants ; Sonatrach s’enkyste de la maladie et devient, à son tour, le cénacle des affaires aux mauvaises odeurs. Si bien que l’actuel scandale n’est en rien une irruption dans un paysage propre, faut-il tout de même admettre qu’une mise sous contrôle judicaire du premier responsable de l’entreprise doit nous donner à réfléchir sérieusement.
Le poste de PDG d’une entreprise de cette taille, la huitième au monde, se greffe à une vie de nabab à mille lieues des réalités algériennes. Le décalage est si énorme que les pauvres travailleurs de la SNVI en reviendraient à redoubler d’ardeur, si tant qu’il le faut. La nouvelle choque, à coup sûr. Il nous reste à nous accrocher comme des désespérés à l’espoir d’une présomption d innocence, qui viendrait innocenter nos doutes et réconforter notre moral, bien atteint. Pour l’instant, la justice est saisie et c’est assez pour ne pas se faufiler dans les illusions d’un rêve de soir. Le DG de Sonatrach et quatre de ses cadres sont bien appelés à répondre d’accusation de malversation, autrement dit d’abus de biens publics et de détournement de l’argent des deniers de l Etat. Le fait est grave, grave au point de faire improviser au ministre de tutelle une conférence de presse, après avoir été sonné par des informations publiées dans des quotidiens, et sans que ses collaborateurs n’aient la délicatesse de l’informer par avance.
Dans l’affaire, on ne sait trop s’il s’agit de combine bien ficelée comme le relève un journal électronique, ou pire, d’une incompétence chronique qui ne cesse de faire les beaux jours de ces étrangers, au mépris affiché pour ce pays de révolte. Dans les deux cas, elle reste un peu curieuse, cette répétition de ce cartel d’entreprises international, dans les octrois de marchés publics. Curieux aussi tous ces surcoûts qui s’ajoutent, comme on y ajoute la cerise du gâteau, sur chacun de ces projet : avouons qu’a ce propos, la cerise est d’un fort mielleux.
Ce qui d’ailleurs devrait accentuer les soupçons et approfondir l’enquête. Exit toute philosophie de complot politique ou de règlement de compte entre clans qui s’entre-déchireraient pour des raisons, certainement occultes, et vouées à une carrière pleine, tant les racines sont profondes. Le raisonnable serait de faire fi de ce genre de suggestion, qui pourrait innocenter le coupable par anticipation. Il y a bien une affaire en justice et c’est elle qui devrait attirer l’attention. S’y focaliser, c’est aller au bout de ces logiques malfamées qui gangrènent la nation depuis plusieurs décades. Ne pas le faire, c’est entretenir la spéculation de salon aux conséquences déjà connues, et somme toute, dramatiques.
Tarek Draoui
Aux pieds de la justice
C’est alors qu’une nouvelle escalade, dans cette formidable poussée corruptive, vient nous rappeler, encore une fois, le danger d’un virus inoculé subrepticement, et avec doigté, dans le corps de la nation. Une affaire de plus, après celle qui a secoué récemment le secteur des travaux publics. Et voici à présent la Sonatrach, fleuron de l’industrie nationale, le must du must auquel se tient le destin de près de quarante millions d’habitants ; Sonatrach s’enkyste de la maladie et devient, à son tour, le cénacle des affaires aux mauvaises odeurs. Si bien que l’actuel scandale n’est en rien une irruption dans un paysage propre, faut-il tout de même admettre qu’une mise sous contrôle judicaire du premier responsable de l’entreprise doit nous donner à réfléchir sérieusement.
Le poste de PDG d’une entreprise de cette taille, la huitième au monde, se greffe à une vie de nabab à mille lieues des réalités algériennes. Le décalage est si énorme que les pauvres travailleurs de la SNVI en reviendraient à redoubler d’ardeur, si tant qu’il le faut. La nouvelle choque, à coup sûr. Il nous reste à nous accrocher comme des désespérés à l’espoir d’une présomption d innocence, qui viendrait innocenter nos doutes et réconforter notre moral, bien atteint. Pour l’instant, la justice est saisie et c’est assez pour ne pas se faufiler dans les illusions d’un rêve de soir. Le DG de Sonatrach et quatre de ses cadres sont bien appelés à répondre d’accusation de malversation, autrement dit d’abus de biens publics et de détournement de l’argent des deniers de l Etat. Le fait est grave, grave au point de faire improviser au ministre de tutelle une conférence de presse, après avoir été sonné par des informations publiées dans des quotidiens, et sans que ses collaborateurs n’aient la délicatesse de l’informer par avance.
Dans l’affaire, on ne sait trop s’il s’agit de combine bien ficelée comme le relève un journal électronique, ou pire, d’une incompétence chronique qui ne cesse de faire les beaux jours de ces étrangers, au mépris affiché pour ce pays de révolte. Dans les deux cas, elle reste un peu curieuse, cette répétition de ce cartel d’entreprises international, dans les octrois de marchés publics. Curieux aussi tous ces surcoûts qui s’ajoutent, comme on y ajoute la cerise du gâteau, sur chacun de ces projet : avouons qu’a ce propos, la cerise est d’un fort mielleux.
Ce qui d’ailleurs devrait accentuer les soupçons et approfondir l’enquête. Exit toute philosophie de complot politique ou de règlement de compte entre clans qui s’entre-déchireraient pour des raisons, certainement occultes, et vouées à une carrière pleine, tant les racines sont profondes. Le raisonnable serait de faire fi de ce genre de suggestion, qui pourrait innocenter le coupable par anticipation. Il y a bien une affaire en justice et c’est elle qui devrait attirer l’attention. S’y focaliser, c’est aller au bout de ces logiques malfamées qui gangrènent la nation depuis plusieurs décades. Ne pas le faire, c’est entretenir la spéculation de salon aux conséquences déjà connues, et somme toute, dramatiques.
Tarek Draoui
lebougiote- Membre Actif
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Age : 70
Date d'inscription : 06/11/2007
Re: La dérive de SONATRACH
Sachant que Sonatrach = Algérie....
La dérive de Sonatrach....est égale à............
ce n'est que des souvenirs de maths
pas du tout de politique
La dérive de Sonatrach....est égale à............
ce n'est que des souvenirs de maths
pas du tout de politique
nIzLa- Les Rois du Forum
- Nombre de messages : 5344
Age : 66
Localisation : en tout cas pas chez toi
Date d'inscription : 15/05/2007
Re: La dérive de SONATRACH
Franchement je n y crois pas vraiment c'est surement une lutte d'intérêts encore une fois, les cadres de cette entreprise et comme toutes les entreprises sencibles en Algerie sont nommée par la DRS et le président de la république, je ne vois pas comment ils peuvent faire des affaires sans l'aval de ses deux la ...!
ça doit etre une machination d'un des clans qui lutte pour le pouvoir ...celui qui place son homme a la tete de cette compagnie auras une sacré avance sur les autres ...
Le classement qui la mettait au niveau de la premiere compagnie au niveau africain s'est trompé ?
ça doit etre une machination d'un des clans qui lutte pour le pouvoir ...celui qui place son homme a la tete de cette compagnie auras une sacré avance sur les autres ...
Le classement qui la mettait au niveau de la premiere compagnie au niveau africain s'est trompé ?
Re: La dérive de SONATRACH
ça prouve que y'a rien a faire pour ce bled, mais vraiment rien du tout.
snaper- Nombre de messages : 521
Age : 39
Localisation : Bejaia
Date d'inscription : 24/07/2008
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