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Message par Rastacool Lun 14 Aoû - 13:54

quelle etoiles Soummam ? :lol!:

non mais c'est en fonction des messages ... en fin je crois , je vais le confirmé plutard .
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Message par Rastacool Lun 14 Aoû - 14:01

Béjaïa
10 000 bougies contre la barbarie Israélienne

Originale initiative que celle prise par le P/APC de Béjaïa d’exprimer son soutien ainsi que celui de ses administrés par une ceinture de feu constituée de 10 000 bougies, allumées depuis la Maison de la culture Taos-Amrouche jusqu’à l’avenue de la Liberté au quartier d’El Khemis.
En parallèle, il est demandé aux automobilistes d’éteindre sur le parcours leurs phares et d’actionner leurs feux de détresse.

B. B

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Message par boulevard boy Lun 14 Aoû - 14:34

sa sera quand?
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Message par Rastacool Lun 14 Aoû - 17:01

boulevard boy a écrit:sa sera quand?

aucune ideé :lol!:
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Message par Rastacool Ven 18 Aoû - 15:42

Rénovation du TRB
Une première tranche de 40 millions de dinars affectée

Le TRB a pu bénéficier via le ministère de la Culture d’une enveloppe financière de 40 millions de dinars, en guise de première tranche destinée à la rénovation et aux travaux de réfection du TRB.

Après une quasi-sinistrose endurée durant sept années par le théâtre régional de Béjaïa (TRB), celui-ci, à la suite de l’arrivée en 2004 de M. Omar Fatmouche à la tête de la direction du théâtre, semble promis à de bien meilleures perspectives.
Ayant hérité d’une situation financière particulièrement peu enviable, le premier responsable du TRB, s’est attelé à y remettre de l’ordre, d’abord en procédant, nous-a-t-il déclaré, à l’épongement d’une dette évaluée à 470 millions de centimes.
Les compteurs ayant été remis à zéro, le plus dur demeurait à faire : restituer à Béjaïa son théâtre aux allures dignes du prestige et du statut de la wilaya.
Pour ce faire, le TRB a pu bénéficier via le ministère de la Culture d’une enveloppe financière de 40 millions de dinars, en guise de première tranche destinée à la rénovation et aux travaux de réfection du TRB.
Un ouvrage qui devrait, pratiquement “retaper” de fond en comble la structure, dont seul le problème de l’étanchéité est déjà pris en charge par les travaux, nous indique-t-on.
Or, la réfection de la siégerie sujette au délabrement, l’acquisition de moyens techniques en remplacement de ceux existants complètement dépassés, la rénovation de l’installation électrique, autant que la climatisation dont la défectuosité ne permettait pas jusque-là au TRB de fonctionner en période estivale (la plus propice pour ce genre d’activités)...
Ce sont là, à titre non exhaustif, les besoins du TRB. Omar Fatmouche en évolue le coût financier global à quelques 70 millions de dinars.
Quoi qu’il en soit, le directeur du TRB ne compte pas chômer en perspective de la saison théâtrale 2006/2007 pour peu, précise-t-il, que les travaux de réfection du théâtre puissent être achevés dans les meilleurs délais ou du moins qu’ils soient bien avancés d’ici là.
A partir de la rentrée sociale, le TRB envisage plusieurs manifestations dont le montage de la pièce adaptée du roman de Feu Rachid Mimouni, Le Fleuve détourné, une pièce pour enfant, un projet théâtral en tamazight tiré de l’œuvre de Shakespeare, des journées de commémoration en hommage à des personnalités du Théâtre national dont les défunts Bouguermouh et Alloula.
Par ailleurs, le TRB envisage aux alentours d’octobre prochain, la programmation de groupes théâtraux de diverses régions du pays, dont Oran, Batna, Sidi Bel Abbès et Skikda.

Hakim O
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Message par Rastacool Ven 18 Aoû - 15:46

Circulation routière
Le trafic des poids lourds sature la RN 75

C’est l’explosion du trafic des poids lourds qui sature les routes nationales, les rendant engagées, surchargées et asphyxiantes.
Les mesures prises par les autorités concernées pour fluidifier l’axe routier de la côté-est, notamment la RN 9, par l’interdication de circulation aux transporteurs de marchandises avant la tombée de la nuit, ont des retombées directes sur un autre axe qui n’est pas de moindre importance, celui de la RN 75, reliant Béjaïa à Sétif via Amizour et Bouandas.

A l’heure des nouveaux plans de circulation routière, les embouteillages semblent devenir des phénomènes inévitables même sur les grands axes routiers de la wilaya de Béjaïa, dus vraissemblablement à une croissance du trafic routier en cette période estivale, mais qui, il faut le dire, n’a pas atteint son maximum. A l’instar des centres urbains, la guerre contre la paralysie du trafic est même déclarée, il semble aussi que son contrôle tient du casse-tête. A priori, c’est l’explosion du trafic des poids lourds qui sature les routes nationales, les rendant engagées, surchargées et asphyxiantes.
Les mesures prises par les autorités concernées pour fluidifier l’axe routier de la côté-est, notamment la RN 9, par l’interdication de circulation aux transporteurs de marchandises avant la tombée de la nuit, ont des retombées directes sur un autre axe qui n’est pas de moindre importance, celui de la RN 75, reliant Béjaïa à Sétif via Amizour et Bouandas. Ayant une même destination vers la wilaya de l’est, la RN 75 est devenue à fortiori un échapatoire aux routiers de la RN9 pour éviter la plus grande attente qui leur est infligée par un nouveau plan de circulation au niveau de cette région balnéaire. Les vétérans de la route se souviennent sans doute de l’été dernier, suite à la fermeture du tunnel d’Aokas ayant provoqué un immense embouteillage et les plus malins des routiers faisaient le détour par cette route nationale moins fréquente en temps normal.
Un chaos automobile évité fort heureusement aux centaines de véhicules de tout genre qui n’avaient le choix que d’emprunter la RN 75 afin d’économiser et le temps et l’argent, et ce, en dépit d’une chaussée gravement dégradée. Les responsables du transport et des travaux publics n’ont pas tiré les leçons du passé pour accélérer les travaux qui vont dans le sens de la modernisation de cette route soit-disant nationale. Le début des travaux prévu pour cet été, est reporté aux calendes grecques et la dégradation s’accentue avec le passage en excès d’un trafic des poids lourds qui passe par là.
A vrai dire, on constate un vrai cercle vicieux, puisque comme l’état délabré de la route, la forte circulation des grands transporteurs de marchandises est aussi à l’origine des grandes files de voitures qui roulent au ralenti derrière les poids lourds qui dévalent cette zone montagneuse. Aussi, les chassés-croisés, qui passent péniblement, provoquent des nuages de poussière qui vont droit vers les poumons des nombreux riverains. Ainsi, la chaleur, l’empressement sont quelquefois derrière le changement d’attitude de certains automobilistes qui cherchent coûte que coûte à trouver un passage en usant de manœuvres très dangereuses comme les dépassements en plein virage. Aussi, l’absence totale d’agents de l’ordre sur ce trançon a fait en sorte que les aventuriers et les chauffards sont maîtres sur les lieux. Afin d’éviter les conséquences néfastes de ces bouchons, il faut une prise de conscience individuelle et collective. La modernisation de cette route est inéluctable pour optimiser le flux automobile. Garder son sang froid est aussi une autre mesure à prendre.

Nadir Touati
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Message par OM Sam 19 Aoû - 13:20

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Message par Rastacool Dim 20 Aoû - 13:49

Restaurants et Fast-food à l’épreuve de l’été
Voyage au pays de la mal-bouffe à Béjaïa

S’il est une activité saisonnière, d’un rapport certain et qui dans nos contrées ne requiert aucune compétence particulière, c’est bien le secteur de la restauration. Dès les prémices annonciatrices de la saison estivale qui induit d’importants mouvements de population, dans le sens intérieur-côtés, une véritable frénésie s’empare de ceux dont l’activité épouse plusieurs configurations à la fois, mais qui l’été venu, se consacrent exclusivement et s’essaient au pourtant dur et contraignant exercice qui consiste à nourrir les autres.

Camions-restos ambulants, paillotes, cabanes de fortune, locaux commerciaux, tout est bon pour sustenter le gogo. A défaut de nourriture correcte, une carte attrape-nigauds, truffées de noms dénichés dans des magazines ou une vulgaire réclame télé, s’appropriant sans peur et sans reproches une marque déposée style Mac… ou Pizza… Le client tombe inévitablement dans le traquenard et le voilà parti pour une aventure gastronomique où immanquablement il laisse des plumes. Comme de juste, les mets proposés ne sont que de pâles imitations du vrai produit, des ersatz… Nous avons sillonné les 100 km de côte que compte la wilaya, goûté à peu près à tout ce que se vend et jamais, au grand jamais nous n’avons rencontré la moindre satisfaction. Par contre ce qui est omniprésent, c’est l’esbroufe ! Tout est mis en œuvre en fait pour arnaquer l’oiseau rare qui après longue et mûre réflexion prend le taureau par les cornes et sollicite l’autoproclamé restaurateur pour un sandwich. Servi avec un zèle douteux et une célérité louche, il écope contre 100 DA d’un quignon de pain empli de frites vieilles de quelques heures ou de quelques jours, le tout dégoulinant d’huile utilisée cent fois plutôt qu’une. L’ensemble dégage des relents de mauvaise friture. A déconseiller formellement ! De même s’attabler à une terrasse est une entreprise hasardeuse, à haut risque car en plus d’un plat infect qui n’a même pas le mérite de rassasier, la note avant d’être consultée doit impérativement être précédée de la prise d’un cachet d’aspirine ou même de deux. Ça ne peut pas de toute façon, faire plus de mal que la bouffe ingurgitée…
En fait, tout se passe comme si entre deux restaurateurs de métier, prospèrent (?) des dizaines d’autres qui ne possèdent ni l’art, ni le savoir-faire, émargeant au secteur informel, dirigés par des gens dont la seule connaissance culinaire se limite à l’épluchage des patates et qui plus grave se moquent des normes élémentaires d’hygiène dont ils ignorent le b.a.-ba.
Si l’aspect peu ragoûtant des plats servis n’incite guère à la fréquentation même occasionnelle de ces “restos espagnols”, un autre, d’une toute autre envergure devrait normalement être une raison suffisante pour la fermeture et l’interdiction d’exercice de cette activité. Il s’agit de l’hygiène approximative des lieux, des ustensiles et subséquemment de la nourriture. Ce problème qui relève de la santé publique n’a jamais été pris à bras-le-corps avec tout le sérieux et la rigueur voulus.
Et c’est ce laxisme, cette permissivité coupable au service d’une quasi impunité qui encouragent un secteur livré à lui-même. Absence d’eau courante, choix du lieu d’implantation anarchique, poussière omniprésente, relents nauséabonds. Le drame, c’est que le citoyen, n’en a cure. Mieux, c’est avec force rots qu’il manifeste sa satisfaction d’avoir bien mangé. A Béjaïa-ville près de l’arrière-port, fréquenté au quotidien par des centaines de camion qui à chaque passage soulèvent des tonnes de poussière, une baraque est bien en évidence et dont la célébrité dépasse les frontières de la wilaya (elle va même au delà !). La plonge est réduite à sa plus simple expression, la même eau servant des dizaines de fois car la gargote ne jouit pas des bienfaits de l’eau courante. Quant à ses fameuses grillades et fritures, chacune d’elles reçoit sa dose de poussière. Nous disons, en nous attaquant à ce qui est devenu, l’hypocrisie aidant, une institution à Béjaïa et n’en déplaise à beaucoup, que cette baraque doit être rasée et delocalisée. Son propriétaire, au demeurant fort sympathique, est en droit, du fait même de sa renommée, de s’attendre à bénéficier d’un lopin de terre où il pourra s’adonner, dans le respect absolu des normes d’hygiène, à son activité favorite sachant que sa nombreuse clientèle est prête à le suivre, en enfer s’il le faut, il n’a aucun souci à se faire pour les affaires. Ce même problème, nous le rencontrons aussi au niveau des nombreux relais routiers que compte la wilaya. Nonobstant l’existence de salles en dur, les barbecues sont exposés dehors et reçoivent des qualités incroyables de poussière “Un merguez-poussière frites monsieur. Et pour vous Mme steak-poussière salade peut-être ? “Le langage ahurissant surréaliste ne reflète pourtant qu’une réalité, celle de la restauration informelle et parfois légale.
Et les pouvoirs publics dans tout ça ? que font-ils ?
La DCP avec laquelle nous avons pris attache nous a fait part de quelques 1 800 interventions pour juin et juillet sur le terrain, essentiellement sur le littoral. Le total des infractions s’élève à 430 dont 420 relèvent de la justice. Par ailleurs 18 fermetures avec effet immédiat ont été prononcées. Le manque d’hygiène comme de juste, est l’infraction qui revient le plus souvent. Plus de 500 kg de produits impropres à la consommation ont été saisis et immédiatement détruits. Une information de nature à rassurer le citoyen jusqu’à fin juillet, il n’y a pas eu de cas qui méritent une alerte !
“La DCP, dans sa double mission de contrôle de la qualité et des pratiques commerciales, ne peut à elle seule venir à bout des pratiques illicites et faire respecter les normes basiques en matière d’hygiène” nous confie M. Aït Moussa sous-directeur de la qualité à la DCP. Un appel vibrant est lancé à l’attention des associations de consommateurs qui brillent par leur absence.
“Leur travail de proximité nous est indispensable ajoutera M. Ait Moussa, d’autant plus qu’elles bénéficient vu leur importance de l’aide de l’Etat”.
Il se trouve certes des gens de métier qui sans prétendre aux étoiles Michelin servent une nourriture correcte à Béjaïa. Dans les hôtels surtout. Le chefs dans ces lieux feutrés sans être des novateurs connaissent leurs fondamentaux et savent recevoir. Nous en connaissons un particulièrement à l’entrée de la rue des Aurès qui en plus de produits frais, de l’accueil chaleureux offre un rapport qualité prix imbattable. Mais cette maison n’est que l’arbre qui cache la forêt.
Ce qui est déplorable dans tout cela, c’est qu’ils sont rares ceux qui “s’osent” à inclure sur leurs cartes un met local. Vous avez dix fois plus de possibilités de vous voir proposer un rognon sauce madère ou un filet Strogonoff qu’un “Berkoukess”. C’est à peine si le couscous a fait une entrée hebdomadaire dans le meilleur des cas, sinon c’est à la commande. A leur décharge, l’absence de vrais touristes qui seuls sont friands de délicatesses du terroir.
Cette année, la tendance est au poulet rôti à emporter.
C’est facile à apprêter et ça rapporte. Ce binome suffit à persuader certains nantis conjoncturels que c’est l’affaire du siècle, justifiant ainsi l’ouverture rapide d’une rôtisserie.

Mustapha Ramdani

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Message par Rastacool Jeu 24 Aoû - 13:23

Actualité (Jeudi 24 Août 2006)

En marge de l’université d’été du parti à Béjaïa
Une délégation du FLN chez Cevital


Par : NADIA MELLAL


Une cinquantaine de membres du parti, dont des parlementaires, des élus locaux, des mouhafadhs ainsi que de simples militants ont pu découvrir et constater de visu l’importance du complexe Cevital. Cela a été l’occasion pour Issad Rebrab d’évoquer ses projets en instance de régularisation.

L’université d’été du FLN, qui se tient depuis mardi dernier à Béjaïa, ne pouvait ignorer dans le cadre de ses sorties sur terrain une visite au complexe Cevital situé dans cette wilaya comme exemple de réussite en matière d’investissement privé en Algérie. Une visite dont l’objectif est de sensibiliser les militants de la formation majoritaire, parmi lesquels figurent des parlementaires ayant la prérogative de voter les lois sur l’importance de l’investissement privé dans notre pays.
D’autant qu’Abdelaziz Belkhadem, leur secrétaire général, s’est dit, la veille, lors de l’ouverture de l’université d’été de son parti, fortement favorable à l’encouragement de l’investissement dans notre pays tout en se démarquant d’une vision dogmatique des privatisations. C’est ainsi que la délégation du FLN, composée d’une cinquantaine de membres, s’est voulu un échantillon représentatif des participants à l’université d’été : des parlementaires à l’image du vice-président de l’Assemblée populaire nationale (APN) Driss Khodja, la députée Mme Fourar, des élus locaux, des mouhafadhs, ainsi que de simples militants. La visite guidée conduite sous la houlette du P-DG de Cevital, Issad Rebrab, a permis à la délégation de découvrir et de constater de visu l’importance de cet imposant complexe. Comme cela a été l’occasion pour le patron de Cevital d’évoquer les projets en instance de régularisation et soumis à l’autorité du gouvernement.

> “Je suis un investisseur et non un politique.” À ce propos et à chacune de ses haltes, Issad Rebrab s’est dit “très optimiste quant à la réponse de l’actuel gouvernement et à sa tête le Chef du gouvernement quant à la prise en charge de nos préoccupations”. D’autant que “lors de ma rencontre avec le Chef du gouvernement, (Abdelaziz Belkhadem, ndlr), il s’est dit favorable à l’aboutissement de nos projets”, a-t-il indiqué devant une assistance très avide d’explications, autant sur la réussite de l’industriel que des blocages qu’il subit.
Au chapitre des réalisations de l’entreprise, Rebrab citera la raffinerie d’huile d’une capacité de 570 000 tonnes par an, soit 140% des besoins du marché national. La réalisation de cette raffinerie a permis, dit-il, “de faire passer le pays du stade d’importateur à celui d’exportateur”. Questionné sur la raffinerie de sucre, le patron de Cevital expliquera qu’elle est d’une capacité de 600 000 tonnes par an, soit 60% des besoins du marché national. À ce propos, l’orateur évoquera une extension à 1 600 000 tonnes par année à l’horizon 2007, dont 900 000 tonnes seront destinées à l’exportation. “Ce qui fera passer le pays du stade d’importateur à celui d’exportateur”, dit-il.

> Les élus FLN contre les blocages de l’investissement. Toutefois, c’est à ce niveau que ce situe le blocage. “Qu’est-ce qui empêche l’État de vous permettre de réaliser cette extension au niveau du port ?” ont interrogé des membres de la délégation. “Il n’y a aucune raison objective pour empêcher cette extension, regrette Issad Rebrab, on a fait toutes les démarches administratives revendiquées par les pouvoirs publics, mais nous sommes toujours en attente.”
Non satisfaits de la réponse, des membres de la délégation de la formation majoritaire sont revenus à la charge : “S’il n’y a aucune raison objective à ce blocage, il y a forcément des raisons subjectives”, ont-il estimé. “Nous gênons des importateurs qui ont le bras long”, a-t-il expliqué. Dépités, des membres de la délégation ont promis de se mobiliser pour contrer les blocages en question : “Nous allons nous mobiliser pour dire que c’est une grande perte pour le pays d’endiguer des projets de la plus haute importance pour le pays”, a promis une élue locale, tandis qu’une députée a lancé : “C’est un crime de bloquer les projets d’une personne qui donne tant pour son pays.” L’autre projet maturé, mais bloqué concerne une unité de triturisation de graines oléagineuses. “Devant traiter 3,3 millions de tonnes par an, couvrant ainsi la totalité des besoins du marché national en huiles brutes et en tourteaux, tout en dégageant un excédent à l’exportation (33% huiles, 70% tourteaux”, a expliqué l’industriel tout en ajoutant que cette unité “sera la plus importante d’Afrique et d’Europe”. Concrètement parlant, elle permettra “la mise en valeur d’un million d’hectares et la création de plus de 100 000 emplois dans le secteur agricole”. Une unité d’aliments de bétail d’une capacité de 750 000 tonnes par an, ainsi que deux centrales de cogénération connaissent également des blocages.

> Rebrab plaide pour “l’indépendance économique”. Cette dernière a-t-il expliqué est d’une capacité de 50 mégawatts qui permettra de satisfaire la totalité de nos besoins en électricité et de dégager 50% des capacités qui alimentent la ville de Béjaïa. “La réalisation de deux de ces projets permettra à elle seule, affirme-t-il, de doubler les exportations de l’Algérie hors hydrocarbures”. Interrogé sur son intention de faire de la politique, Rebrab répondra en disant qu’“on demande que celui qui va faire émerger ce pays de la misère, celui qui va faciliter à nos enfants l’épanouissement, on est avec lui ! À chacun son métier ! Vous, vous êtes des politiques et moi un investisseur ! Nous avons eu notre indépendance politique, il est temps d’avoir notre indépendance économique. Vous en tant que politiques, vous devez aider les opérateurs économiques qui veulent faire émerger leur pays à ne plus subir ce sabotage !” a-t-il lancé

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Message par Rastacool Mar 29 Aoû - 14:35

Concert-évènement
Chérif Kheddam le 31 août à Béjaïa

Faute d’affiches qui annoncent l’événement et qui invitent le public à se rendre en masse sur les lieux du spectacle, le doute s’est installé dans les esprits à tel point que beaucoup sont allés jusqu’à téléphoner à plusieurs de leurs connaissances pour s’assurer de la tenue du gala.

Jusqu’à hier, hormis la mise en vente de billets pour le gala à la Maison de la culture de Béjaïa et celle de Tizi-Ouzou, rien ne semble encore indiquer, pour les amateurs de la chanson kabyle, la tenue du concert-événement que prépare le grand maître de la chanson kabyle, Chérif Kheddam, pour le jeudi 31 août à 18 h au stade de l’Unité maghrébine.
Faute d’affiches qui annoncent l’événement et qui invitent le public à se rendre en masse sur les lieux du spectacle, le doute s’est installé dans les esprits à tel point que beaucoup sont allés jusqu’à téléphoner à plusieurs de leurs connaissances pour s’assurer de la tenue du gala. Les spots publicitaires qui passent à la radio Soummam et les articles de presse publiés çà et là n’ont apparemment pas suffi à informer convenablement le public de l’événement artistique qui se prépare pour lui. Au crépuscule de sa carrière, l’auteur de “Bgayet telha dhe rouh lekbayel” a en effet choisi la capitale des Hammadites pour y donner un concert à la mesure de l’amour que le monument de la chanson kabyle porte à la ville de Yemma Gouraya.
A signaler cependant qu’en fait de sentiments que Rouh n’ lekbayel inspire à l’artiste, personne parmi les bougiotes interrogés n’a en mémoire un concert de Chérif Kheddam à Béjaïa. Certains soutiennent même qu’il n’y a jamais chanté.
Et pour étayer leurs dires, ils développent l’idée selon laquelle un concert de Chérif Kheddam ne s’oublie pas du fait de ses textes reflétant les conditions de vie réelles des Kabyles dans les villages.
Chérif Kheddam est lui-même un kabyle de souche montagnarde. Il est né au village Aït Boumessaoud en Haute Kabylie. Le destinant sans doute à une carrière de “cheikh n’tadart”, ses parents l’envoient dès son jeune âge suivre une formation coranique dans l’école de son village puis dans une zaouia à Boudjelll dans la wilaya de Béjaïa actuelle. Mais la vie en a décidé autrement. En 1947, à l’âge de 20 ans, il s’envole pour la France où il se fait embaucher comme ouvrier dans une fonderie. C’est dans cette atmosphère empreinte de nostalgie que l’idée de chanter a germé dans son esprit. Il composa alors sa première chanson “A yellis n’t’murtiw” auprès du public dès sa sortie.
Encouragé par ses amis à aller de l’avant, Chérif Kheddam a alors non seulement continué à écrire des chansons mais, en plus, il s’est mis, chose rare à l’époque, à s’initier au solfège et au chant. Les thèmes de ses chansons sont toujours restés liés à l’amour et à la vie dans le village et aux travaux des champs.
Jeudi 31 août, lors de son concert au stade de l’Unité maghrébine, il sera accompagné par l’orchestre philharmonique dirigé par Mokhtar Boudjelida, et de nombreuses vedettes et élèves prendront part à cet événement.

B. Mouhoub
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Message par Rastacool Mer 30 Aoû - 13:15

Yemma Gouraya
Restaurer et assurer une gestion transparente du mausolée

Evoquer le nom de Béjaïa sans qu’à ce moment ou un autre ne soit cité celui de sa sainte patronne, la bienheureuse Yemma Gouraya, relève d’une méconnaissance absolue de l’étiquette, d’un manque de culture flagrant, voire d’un sacrilège.

En présence d’un ami étranger qui m’a longtemps soumis à la question sur le Fort Gouraya, autant j’étais à l’aise quand il s’agissait de parler de mythes, légendes et histoire qui se côtoient, s’entremêlent dans un récit digne de la geste des chevaliers de la Table ronde, les “questeurs” du Saint-Graal, autant j’ai été gêné, désarçonné quant à l’usage qui est fait dans notre pays des vieilles pierres.
Cette remarque de mon ami - “j’ai cru un instant me retrouver dans un mini Jérusalem, avec ses pèlerins et ses innombrables marchands du Temple. Il ne manquait que Jésus pour la séance de flagellation” - m’a profondément choqué, outrageusement bouleversé. Criante de vérité, cette image ! Et émise par un étranger qui ne connaît ni l’impact dans nos cœurs et nos esprits, ni même ce que ce lieu représente dans la symbolique bougiote...
Evoquer le nom de Béjaïa sans qu’à ce moment ou un autre ne soit cité celui de sa sainte patronne la bienheureuse Yemma Gouraya relève d’une méconnaissance absolue de l’étiquette, d’un manque de culture flagrant, voire d’un sacrilège. Et même si du mausolée d’origine, une koubaa, il ne reste pratiquement rien puisque rasé en 1833 par les hordes barbares françaises pour y édifier un hideux nid d’aigle, l’adoration que voue siècle après siècle une population dont l’Islam tout en nuances, en originalité et quoique conservant l’essentiel du dogme n’en fait pas moins la part belle aux croyances animistes où tout est harmonie avec la nature, ordre, pureté, n’a jamais faibli. Pourtant, Dieu, qu’elles furent nombreuses, sauvages et sanguinaires les différentes invasions subies par cette cité-aimant qui a le don d’attirer roi et gueux, homme de sciences et flibustiers... S’il ne faut citer qu’un seul de ces croquemitaines, nous opterions sans trop d’hésitation pour Ximenes, de sinistre mémoire, l’homme à la pourpre, devenue pourpre car imbibée par tant de sang des innocents. Ximenes qui après une journée passée à passer au fil de l’épée des centaines de maures que son roi Charles Quint affublait du nom peu élogieux de “perfides maures”, passe ses nuits à “s’auto-absoudre” au nom d’une religion dont il fait et défait les règles, charge que lui confère sa dignité de cardinal ! Tant d’autres, subjugués non pas à l’image des conquistadors par la soif, la fièvre de l’or, mais par la richesse d’une terre nourricière à chaque arpent fleure bon l’harmonie et la bonne intelligence qui s’est instaurée entre les dieux et les humains, en partie grâce à l’intercession des justes, s’y sont essayés. Aucun n’a jamais pu y prendre racine !
Cette brève incursion dans le passé qui souvent se voile, se dérobe pour ne nous livrer que des témoignages à l’authenticité encore à vérifier, ne doit pas nous faire oublier le triste état actuel de la citadelle qui abrite (?) le mausolée et les restes que notre sainte patronne. Murs qui ne tiennent que par miracle, forteresse brinquebalante, toits éventrés et en prime la rapacité des hommes, prédateurs et marchands du temple attirés tous par le gain facile et profitant de la crédulité de leurs semblables pour introduire une odeur de souffre dans ces lieux réputés, calmes, dégageant une sérénité purificatrice. Le lieu est livré à l’appétit féroce et insatiable d’une bonne femme qui s’est taillé une jolie fortune détournant à son seul et unique profit le denier du culte. Elle prétend détenir une autorisation de l’APC. Depuis quand une APC se préoccupe-t-elle des choses du culte ?
Nous la mettons au défi de produire autre chose qu’une simple autorisation délivrée par le P/APC lui confiant l’entretien du temple, une fonction en somme de balayeuse en chef. Sans plus ! Et ce contre l’avis du directeur du PNG qui ne saurait souffrir d’aucune équivoque car cet organisme d’utilité publique ne reconnaît à la mégère aucune compétence, ni architecturale, ni archéologique. Quant au P/APC, abusé sans doute, qui parle de menues oboles, il semble totalement déconnecté par rapport à la réalité. Le denier du culte atteint souvent pour ne pas dire quotidiennement des millions de centimes sans compter les dons en nature : moutons, chèvres, beignets, pain… que les pèlerins, en toute bonne foi, déversent contre de fausses promesses de guérison, de grossesse ou de mariage. C’est en somme la légalisation d’un temple où officient faux dévots et chamanes charlatans du dimanche qui exercent leurs talents louches en toute quiétude allant même jusqu’à jeter de l’ombre sur un corps constitué accusé à l’occasion de tous les maux capitaux. Le sanctuaire de Yemma Gouraya représente tant et tant pour tellement de gens qu’il serait criminel de le laisser dans un tel état, entre les mains de gens sans foi ni loi et qui de surcroît font dans l’invective et s’en prennent à ceux-là mêmes qui, sans relâche, essaient, avec des moyens souvent dérisoires, de conférer au PNG un visage digne de son rang et de l’illustre personnage qu’il abrite, perché sur sa plus haute éminence et qui même la nuit illumine de sa baraka la ville aux 99 saints plus Gouraya. L’urgence est à la restauration du fort à l’identique par des spécialistes. Comme elle est aussi à la chasse, sans ménagement, de la chienlit. Le mausolée souillé, pollué a besoin d’un grand coup d’air frais. Nous pensons qu’il faudra absolument le rendre à son propriétaire légitime : le PNG qui saura, lui, l’administrer de telle manière qu’il puisse revenir à tous, sans exclusive. Le denier du culte doit revenir d’abord aux dépenses d’entretien, ensuite aux pauvres de la ville. C’est la seule façon de le maintenir “in seculo secularum”

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Message par Rastacool Mer 30 Aoû - 13:16

Béjaïa
Le trottoir en guise de marché hebdomadaire

Il y a de ces illustres villes dont le prestige est peut-être si grisant qu’elles en oublient jusqu’aux plus élémentaires des besoins de leurs populations.

Ils en est ainsi de la ville de Béjaïa, dont les autorités passées et présentes sont plus promptes à promouvoir le cliché d’une cité au charme parfait et envoûtant, au dam d’une population aux multiples besoins, bien plus humbles. Les bourses des ménages d’une ville particulièrement onéreuse sont d’autant plus mises à rude épreuve que Béjaïa est, depuis maintenant des lustres, privée d’un marché hebdomadaire, digne de ce nom. Un marché dont l’emplacement, les conditions d’hygiène, la qualité et les prix des produits, répondraient aux normes requises par ce type de lieux populaires élevés au rang de véritables institutions locales dans la majorité des grandes et petites villes du pays. Or, ce qui tient lieu de marché hebdomadaire à Béjaïa sont deux longues rangées, des deux côtés d’un boulevard, ou carrément d’une route, que constituent de jeunes et moins jeunes commerçants derrière leurs cageots et “étals” posés, pour la plupart, à même le sol à l’insalubrité manifeste. A Sidi Ouali, à quelques centaines de mètres du chef-lieu, deux à trois cent mètres de trottoirs délimitant un tronçon de route, du coup difficilement praticable pour les automobilistes, sont “squattés” par des vendeurs de légumes et autres articles vestimentaires et ménagers. L’incommodité du lieu pour les clients gênés et gênant la circulation automobile aurait pu être compensée par la satisfaction d’un couffin rempli moyennant des dépenses relativement raisonnables pour des produits d’assez bonne qualité. Hélas, ni le prix ni la qualité ne sauraient justifier, outre mesure, le déplacement. Entre 35 et 40 DA le kilo de pomme de terre, 30 et 35 DA le kilo de tomate, par exemple, sont des prix, à deux ou trois dinars près, que l’on retrouve auprès de n’importe quel marchand de légumes du chef-lieu. Quant à la qualité du produit, pas de quoi pavoiser non plus. Dans le meilleur des cas, le produit a la même allure qu’un autre ailleurs, dans le pire, l’on vous y proposera à 30 DA de la tomate rabougrie et à 40 DA de la pomme de terre décrépite. Pour couronner le tout, les conditions de salubrité et d’hygiène du lieu sont des plus suspectes, forcément, puisqu’il n’est absolument pas aménagé pour ce type d’activités, le marché étant exposé au potentiel de pollutions diverses propre à une infrastructure routière. Une multitude de petits marchés aux conditions similaires, hebdomadaires et quotidiens, sont essaimés un peu partout dans la ville, hormis le marché couvert de la place des Babors potentiellement apte à répondre aux critères requis de marché populaire. L’aménagement de l’espace et les conditions d’hygiène y sont réunies et les étals suffisamment achalandés. Il est pourtant boudé par la population, tant les prix qui y sont pratiqués sont dissuasifs. La raison du maintien d’un niveau de prix prohibitif en ce lieu tiendrait, selon nombre de citoyens, au souci des vendeurs d’en conserver “le prestige” que lui aurait conféré la fréquentation d’une clientèle privilégiée durant la période coloniale et jusqu’aux premières années de l’Indépendance. Relents de snobisme, spéculation commerciale, indifférence de l’autorité publique… autant de pesanteurs locales en passe d’occulter, en fait, jusqu’aux plus simples besoins de la collectivité.

O. Hakim

source: la depeche de Kabylie
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Message par Rastacool Jeu 31 Aoû - 13:40

“BÉJAïA ET SA RéGION” PARAÎTRA CE MOIS
Un guide touristique pour Yemma Gouraya



Béjaïa et sa région est le titre du guide touristique qui paraîtra au cours de ce mois de septembre. Il s’agit du premier guide touristique régional depuis l’Indépendance qui soit entièrement confectionné par des Algériens. L’ouvrage compte une dizaine de reportages qui nous apprennent beaucoup sur la région. Les côtes est (Saphir) et ouest (Sahel), la ville de Béjaïa, les saints de la région, le parc national de Gouraya, l’arrière-pays du Saphir (Tichy, Kharrata, Melbou), Adekar, Sidi-Aïch, Akfadou, Seddouk, Aït Khiar, Ighil Ali et Qalâa n’Ath Abbas. Le tout est agrémenté de plus de 90 photos et une carte routière et touristique de la wilaya de Béjaïa. Le guide s’adresse aux Algériens qui veulent connaître la région mais, également, aux étrangers qui voudraient venir en touristes ou investir dans ce domaine, car l’ouvrage recèle énormément de données sur les potentialités de la région.

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Message par boulevard boy Jeu 31 Aoû - 14:24

:14:
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Message par Rastacool Sam 2 Sep - 13:06

Il a animé un concert en présence de 3 000 personnes
Cherif Kheddam séduit Béjaïa

Par : Djamel Alilat


Entre Cherif Kheddam, l’un des monuments de la chanson kabyle, et Bgayeth, la ville lumière à laquelle il a dédié l’une de ses plus belles compositions, ce furent, ce jeudi, d’émouvantes retrouvailles au pied du mont Gouraya, sous le regard protecteur de la sainte patronne du pays. Cherif a retrouvé en Bgayeth, en cette belle soirée d’un été qui s’achève, un amour de jeunesse qui lui tendait affectueusement ses bras câlins.
Un peu plus de 3 000 privilégiés ont pris place dans les gradins du stade de l’Unité maghrébine pour assister au concert-événement de Cherif Kheddam retransmis en direct par la Chaîne II et Radio Soummam. Ce concert a néanmoins débuté avec près de deux heures de retard sur l’horaire prévu. Un retard qui n’a pas empêché le public de réserver une longue et chaleureuse standing ovation à da Cherif, au moment où celui-ci prenait place dans le carré des VIP pour voir la chorale de Boumessaoud, son village natal, interpréter deux de ses chansons comme premier hommage de la soirée. Ce fut ensuite le tour de la chorale polyphonique de Rabah Tissilia de faire apprécier à l’assistance tout le talent qu’elle recèle à travers trois compositions de Cherif Kheddam, dont l’une, Amek ithvgham oul, écrite pour la diva Nouara, a été magistralement interprétée par la “lead” vocale Tin Hinan qui possède une voix absolument fabuleuse. Ensuite, Karim Yeddou, qui s’est fait récemment connaître du grand public en reprenant Achehal d’avrid, a confirmé à travers une prestation remarquée tout le bien que l’on pense de ce jeune talent promis à une belle carrière. Le tour de chant de Karima, l’interprète de Assa Nezha qui s’est produite avec trois nouvelles chansons spécialement écrites pour elle par Cherif Kheddam, a également prouvé à ses nombreux admirateurs que celle-ci n’a rien perdu de sa voix chaude et sensuelle ni de sa beauté ni d’ailleurs de sa présence sur scène.
À son tour, Djamel Allam, l’enfant de la ville, même en play-back, a carrément cassé la baraque avec ses nombreux tubes tels que Djaouhar, Gouraya, Gatlatou, Marad youghal et Ouretsrou. Le revenant Ahcène Abassi, qui n’est pas remonté sur scène depuis des décennies, a tenu à le faire spécialement pour rendre hommage à Cherif Kheddam, tout comme les frères Djemaï de Béjaïa qui ont gratifié l’assistance de deux morceaux chaâbi de haute facture. C’est aux alentours de 21h30 que celui que tout le monde attendait avec impatience est monté sur scène sous un tonnerre d’applaudissements. Accompagné de l’Orchestre symphonique national sous la direction de Mokhtar Boudjelida, avec au mandole l’inamovible Allaoua Le Blanc, que le public a d’ailleurs tenu à saluer chaleureusement, Cherif a entamé son concert avec Ayidurar netmurthiw, après avoir reçu le burnous d’honneur remis par les autorités de la ville de Béjaïa. Près de deux heures de chant sous les yeux d’un public conquis et l’essentiel des chansons qui ont construit la légende Cherif Kheddam. Le public a eu à apprécier en connaisseur chaque chanson de Cherif, dont il pouvait également suivre chaque geste et chaque mimique sur les deux écrans géants placés de par et d’autre de la scène. Le maestro a prouvé qu’à bientôt 80 ans et malgré le poids des ans et de la maladie, il n’a absolument rien perdu de sa maestria.

Djamel Alilat

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Message par Rastacool Lun 2 Oct - 22:45

ou etes vous les gars .. il y'a perssone qui a des nouvelles de bejaia..
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Message par azulman93 Mar 3 Oct - 5:26

Rastacool a écrit:ou etes vous les gars .. il y'a perssone qui a des nouvelles de bejaia..

Ya pas de nouvelles, elle se porte bien la coquette! :8:
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Message par Rastacool Mer 11 Oct - 19:49

Béjaïa “Meïdat errahma»
La chorba des humiliés

Qui sont ces jeûneurs contraints de se “rabattre” sur ces structures caritatives et surtout pourquoi y viennent-ils ?

A majorité juvénile, et 100% masculine, si l’on excepte quelques petites filles en compagnie de leurs pères, certaines de ces personnes n’étaient donc pas moins père de familles.

Béjaïa, mercredi 4 octobre, onzième jour de Ramadhan. Il est près de 18h, plus d’une demi-heure avant la rupture du jeûne.

Dans l’un des recoins de la ville, à quelques centaines de mètres du chef-lieu de wilaya, à Ighil Ouazzoug plus exactement, des groupes de citoyens plus au moins jeunes, attendent près d’un complexe commercial. «Bougie viande», appartenant au maire de la ville, Hafid Bouaoudio.

Ces groupes de personnes, se faisant de plus en plus denses, au fil des minutes, à l’approche de l’heure «h». n’étaient pas là pour des emplettes. L'allure fruste, mine visiblement affectée par une dure journée d’abstinance, ils patientaient le temps que le restaurant du complexe, transformé en «meïdat errahma, leur ouvre des portes.

Le lieu est spacieux et d’une parfaite salubrité, s’y affairent onze employés, dont deux cuisiniers, pour satisfaire une “clientèle” potentielle de pas moins de 512 personnes, puisque le restaurant est doté de 64 tables avec 8 couverts chacune.

“Depuis le premier jour du Ramadhan”. Selon l’un des serveurs, “le restaurant a toujours fait salle comble, et plus encore, ne suffisait pas, la plupart du temps à satisfaire tous les demandeurs”, assure-t-il. A 18h40 effectivement une dizaine de personnes, attendent à l’entrée que des places se libèrent, places souvent hypothétiques, nous confie-t-on, puisque la quantité de nourriture prévue suffit seulement à satisfaire un seul service.

Qui sont ces jeûneurs contraints de se “rabattre” sur ces structures caritatives et surtout pourquoi y viennent-ils ?

A majorité juvénile, et 100% masculine, si l’on excepte quelques petites filles en compagnie de leurs pères, certaines de ces personnes n’étaient donc pas moins père de familles.

La raison du “choix” du “resto du cœur” ? Deux types de justifications reviennent en permanence. “Je ne suis que de passage ici. En fait, je suis en déplacement vers Sétif (d’autres vers Constantine, Jijel, etc…), mains ayant de faire escale à Béjaïa pour des affaires personnelles, je me suis retrouvé obligé de rompre le jeûne ici, avant de poursuivre mon chemin. Mais pourquoi, “Meïdat Errahma” au lieu d’un restaurant payant, par exemple ?

Réponse embarrassée à chaque fois : “Plutôt faire des économies, n’est ce pas?”

L’autre explication, abondamment fournie par nombre de ces citoyens interrogés tiendrait au fait de la situation d’“astreinte professionnelle” qu’ils subissent, celui-ci, par exemple, résidant à Sidi Aïch, à quelques 45 km de Béjaïa, serait l’otage de ses horaires de travail ne lui permettant pas de rejoindre sa famille pour la rupture du jeûne… faute de moyens de transport.

Ainsi, à part, une seule et unique personne apostrophée, aucune autre n’aurait sollicité cet établissement pour des considérations sociales et/ou financières.

L’un des serveurs, questionné sur la véracité des motifs avancés quant à la fréquentation de l’établissement, affichera un sourire malicieux avant d’affirmer : “Je suis natif de Béjaïa et je connais bien des personnes présentes ici. Ils sont pour la plupart originaires de la périphérie immédiate de Béjaïa et d’une condition sociale des plus difficiles, beaucoup d’entre ces jeunes ici, sont sans emploi et sans revenus”, affirme-t-il. “La preuve, ajoute-t-il, c’est que le nombre de ces personnes sont des clients assidus de notre établissement”.

Quant au menu offert, il n’a rien à envier à ce qui est proposé par un restaurant payant de moyenne gamme.

L’incontournable chorba au plat de résistance riche et varié au dessert, le tout servi dans des conditions d’hygiène plus qu’appréciables.

Le même topo a été observé dans un autre “resto du cœur”, au siège de l’UNFA, cette fois, doté cependant d’une capacité d’accueil moindre de 120 à 130 personnes.

Il faut croire réellement à la situation d’humiliation que ressentent toutes ces personnes exposées aux regards des autres pendant qu’elles attendent à l’entrée de ces établissements.

A telle enseigne qu’hormis à Béjaïa-ville où l’on a plus de chance de passer inaperçu, que dans n’importe quelle autre petite ville de la wilaya, les quelques “meïdat errahma” ouvertes à travers la wilaya ne sont presque pas fréquentées, selon le directeur de l’action sociale de Béjaïa (DAS).

Par conséquent “l’alternative” du couffin du Ramadhan serait la plus adéquate, dans la mesure où le procédé de distribution garantirait la discrétion nécessaire. Quelle admirable sollicitude des pouvoirs publics locaux à l'égard des 14 600 familles nécessiteuses recensées cette année !



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Message par ziko Mer 11 Oct - 20:13

s'a fait vraiment mal au coeur, de savoir qu'il y'a tant de misére, pas eulement à bejaia, mais en algérie, dans un des paysles plus riches au monde, les gens sont obligé de se bousculé, et de, selon eux, et je l'es comprend trés bien, s'humiliés à attendre comme ça devat la porte des resto du coeur pour avaler un peut de chorba amére en plein moi de ramadhan! et encore mieux! ou mangent ces personnes là en dehors du ramadhan, quand il n'y a pas de resto du coeurs? vraiment désolant, et surtous, vraiment révoltant

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Message par Rastacool Sam 14 Oct - 14:55

La pomme de terre inabordable

La patate, la reine patate n’est plus ce légume bon marché favori des petites bourses et qui constitue l’essentiel de leur ordinaire.

Ces lettres de noblesse, elle les a acquises dès lors qu’elle refuse obstinément de descendre de son piédestal.

Une semaine déjà qu’elle affiche le prix blasphématoire de 60 DA le kg ! Et à cette hauteur, peu peuvent se la permettre.

Ceux qui affichent des talents approximatifs de devins et qui ont tablé sur une baisse sensible de la mercuriale en sont pour leurs frais car non seulement les prix se sont stabilisés, mais certains produits ont connu des hausses que nul argument ne pourra nous faire avaler !

Et dire que le premier responsable du commerce avait promis l’abondance et, cerise sur le gâteau, des prix raisonnables.



L’APC déclare la guerre à la saleté

Petit à petit, presque subrepticement, Béjaïa est en train de changer de look et de se débarrasser des ordures et immondices qui font dire, à juste raison à certains observateurs que la ville lumière est devenue un immense dépotoir à ciel ouvert. Si l’opération concerne pour l’instant les grands axes passants, les espaces verts, en un mot ce qui est visible, elle gagnerait à s’étendre au cœur même des cités où le cadre de vie des citoyens s’est dégradé au point d’entraîner une prolifération inquiétante de moustiques et de gros et gras rongeurs qu’un chat aussi téméraire soit-il n’a le courage d’affronter…

Les associations des quartiers clouées au pilori

Dans une récente émission télévisée, filmée pour le compte d’une célèbre chaîne très prisée en Kabylie, le P/APC de Béjaïa avoue avoir été déçu par les associations de quartiers qui ne font pas grand-chose pour les citoyens qu’ils sont censés représenter, le quartier et la ville.

Après avoir demandé et reçu du petit matériel de nettoyage ils n’ont depuis, jamais levé le petit doigt pour améliorer peu ou prou l’image de marque de la cité, se complaisant dans une inertie coupable et entourée d’une forte suspicion.

M. Bouaoudia qui avoue mettre souvent la main à la pâte rend par contre un vibrant hommage aux scouts qui chaque week-end paient de leurs “petites” personnes pour rendre à leur ville un peu de son lustre d’antan. Ne dit-on que “la vérité sort de la bouche des enfants”.

Voilà maintenant qu’il donnent aux adultes leçons et exemple.



Une police municipale motorisée, c’est pour bientôt



Autre nouveauté dévoilée par le P/APC, la mise sur pied ou plutôt sur roues d’une brigade motorisée de policiers municipaux. De vingt au départ leur nombre est appelé à croître. Ils auront pour tâche principale de veiller au bon respect des arrêtés municipaux, ceux concernant notamment l’heure et l’entreposage des ordures ménagères… l’APC semble avoir déclaré la guerre à la saleté et à l’incivisme de certains citoyens.

Une suggestion : pourquoi ne pas organiser et primer, avec inscription aux palmes de la municipalité un concours du plus bel immeuble et du quartier le plus propre de la cité. L’effet d’entraînement et d’émulation saine feront le reste et s’avérèrent à coup sûr payants…



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Message par Rastacool Jeu 19 Oct - 13:34

Merabet Djoudi au forum de Radio Soummam
L’université de Béjaïa à la pointe du progrès

Après avoir énuméré les projets de l’université pour 2006/2007 et notamment celui de sa restructuration en sept facultés et un institut, le recteur s’est longuement étalé sur la création en cours de la faculté des sciences médicales tant attendue à Béjaïa.

L’université de Béjaïa qui offre 49 formations classiques et 65 autres en système LMD comprend 26 718 étudiants, dont 503 étrangers issus de 20 nationalités différentes. Ils suivent leurs cours dans deux campus : Targa Ouzemour et Aboudaou et sont répartis en 3 483 étudiants pour le cycle court, 16 984 pour le cycle long et 6 251 pour le système LMD. L’encadrement est assuré par 696 enseignants et 410 ATS. L’université dispose d’une bibliothèque de 192 605 volumes et d’un réseau intra et internet servis avec un débit de 34 MBits.

Telle est l’université de Béjaïa présentée en quelques chiffres par son recteur, M. Merabet Djoudi, lundi dernier à 15 h 30 à l’hôtel Zephir, lors du 5e forum organisé par Radio Soummam. Devant un parterre composé pour l’essentiel de cadres de l’université et de journalistes, le conférencier ajoute qu’en 11 ans de fonctionnement (1986-2006), elle a décerné 15 909 diplômes tous grades confondus avec 3 528 pour l’année 2006, s’agissant de la production scientifique, il a indiqué que l’université a rendu publics entre 2002 et 2006, 500 articles avec un coût moyen de 185 000 DA la publication.

Puis, après avoir énuméré les projets de l’université pour 2006/2007 et notamment celui de sa restructuration en sept facultés et un institut, le recteur s’est longuement étalé sur la création en cours de la faculté des sciences médicales tant attendue à Béjaïa. Il a notamment mis l’accent sur le fait que le personnel d’encadrement, hautement qualifié est d’ores et déjà disponible. Abordant le volet des infrastructures pédagogiques, M. Merabet Djoudi indique que l’université dispose de 348 salles de cours, de 49 amphithéâtres et de 122 laboratoires pédagogiques et qu’avec les nouvelles constructions réceptionnées cette année, le nombre total de places pédagogiques passe à 27 742. Quant à la deuxième partie de son intervention, elle a été réservée entièrement aux questions des journalistes. Et là, beaucoup d’aspects ayant trait à la marche de l’université ont été abordés par le jeu des questions-réponses. On retiendra entre autres : l’autonomie de l’université, la formation, la fuite des cerveaux, l’emploi des jeunes diplômés, le partenariat national et étranger, les cours donnés sous forme de polycopiés, la faculté de médecine en création, l’université et la société et bien entendu la grève des enseignants qui a paralysé l’université depuis le mois de mai dernier.

Maîtrisant son sujet, M. Merabet a répondu avec une aisance remarquable à l’ensemble des questions des journalistes. Cependant, lorsqu’il a eu à traiter le volet de la grève des enseignants et notamment le dépôt de plainte contre les grévistes, il a tiqué et s’est même offusqué. Il dit qu’il ne comprenait pas qu’on ait pu porter une telle accusation contre celui qui a tout au long de sa carrière d’enseignant tenu l’ensemble de ses collègues dans la plus haute estime.



B. Mouhoub
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Message par Rastacool Sam 28 Oct - 17:27



Adekar (Béjaïa)
Une incursion terroriste avortée


Par : L. OUBIRA


Elle a eu lieu, avant-hier soir, aux environs de 20h, au village Henied dans la région d’Assif El-Hammam, commune d’Adekar. Selon des sources concordantes, le groupe terroriste était composé d’une trentaine d’éléments vêtus de l’uniforme militaire. Les assaillants ont été repérés dans les vergers de l’oued longeant la contrée d’Assif El-Hammam en venant des maquis de Sfayah grâce à la vigilance d’un groupe de citoyens dudit village, qui ont donné l’alerte. À l’arrivée des forces militaires, des Patriotes de la région et des éléments de la BMPJ d’Adekar, les terroristes ont pris la fuite en direction des maquis limitrophes de la commune de Zekri dans la wilaya de Tizi Ouzou. Selon des observateurs de la scène sécuritaire, les terroristes cherchaient à se ravitailler depuis qu’ils ont été soumis à une rude épreuve par l’opération de ratissage de l’armée enclenchée début septembre dernier dans les massifs forestiers de l’Akfadou. Il faut souligner que depuis le déclin du GIA dans l’Akfadou, c’est pour la première fois que la présence de terroristes du GSPC a été déclarée dans la localité. C’est dire qu’une nouvelle stratégie des terroristes se dessine et que la vigilance citoyenne est toujours de mise.

L. OUBIRA
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Message par Rastacool Dim 5 Nov - 21:23

Promoteurs privés du LSP de Béjaïa
Les engagements de l’administration


l Après la montée au créneau des promoteurs privés engagés dans le programme LSP de Béjaïa, devant les “entraves” administratives, l’exécutif de wilaya, par la voix de son secrétaire général, s’engage à satisfaire aux principales doléances des promoteurs.

Lors d’une réunion tenue ce jeudi regroupant une délégation de la Fédération nationale du BTPH, section de Béjaïa, présidée par Djamel Azzoug et l’exécutif de wilaya, il a été convenu notamment de valider les deux projets à l’arrêt de Tichy, de la prise en charge sur le budget de l’Etat des voiries primaires et secondaires, ainsi que la prise en compte dans la détermination du prix de cession du terrain, sa nature, la nature du sol. Le coefficient du sol (COS) et le coefficient d’emprise du sol (CES). Quant au reste des doléances des promoteurs (au nombre de 17) portant essentiellement sur des entraves et blocages administratifs, l’exécutif de wilaya, s’est engagé à l’établissement d’un canevas adossé à un calendrier portant le détail de “l’ensemble de la procédure administrative du LSP (ainsi que) l’ensemble des pièces du dossier à fournir à chaque étape et le temps imparti aux services concernés pour l’approuver”.

La délégation des promoteurs émet sa “satisfaction” quant à la réponse de l’administration à leurs doléances et déclarent “attendre la concrétisation des solutions proposées”.



Hakim O.
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Message par Rastacool Mer 8 Nov - 13:31

Amar Tou à Béjaïa
“Le secteur sanitaire est l’un des plus mauvais du pays”

“Le système de la santé pour la wilaya de Béjaïa est l’un des plus mauvais du pays”.

La wilaya a bénéficié de 24 milliards de cts, répartis sur deux tranches dont la dernière a été débloquée en août dernier. De cette importante cagnotte, pas un sou vaillant n’a été utilisé à ce jour !

“Il y a un désordre multiforme à Béjaïa. Il résulte d’une absence totale de management”. Cette phrase donne le ton de ce que fut la réunion de travail qui a regroupé dans la soirée du lundi 9 novembre, le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière.

Amar Tou, et tout ce que la wilaya de Béjaïa compte comme cadres de la santé. La séance a vite tourné à une véritable autopsie d’un secteur dont il est souvent dit plus de mal que de bien.

Le ministre qui s’est voulu pragmatique n’a guère apprécié, pour avoir constaté de visu l’état de la maison santé à Béjaïa, les discours généralistes, triomphalistes parfois, servis par les premiers responsables locaux du secteur, destinés quelque part à noyer le poisson. C’est donc un véritable ouragan qui s’est abattu sur le DSP et les directeurs des structures sanitaires, souvent désarçonnés et poussés dans leurs derniers retranchements par les répliques pointues, cinglantes parfois du ministre, les cadres de la santé n’ont jamais été à leur avantage. M. Tou s’est attelé tout au long de ses interventions à démontrer l’un après l’autre les arguments développés par les uns et les autres, histoire de se dédouaner et de rabâcher les sempiternels arguments du manque de moyens.

Globalement, ce sont les mêmes problèmes qui ont été successivement avancés par les premiers responsables des secteurs sanitaires d’Akbou, de Sidi Aïch, d’Amizour, de Kherrata et de Béjaïa. Ils se rapportent pour l’essentiel au manque de lits, de spécialistes, de paramédicaux et de moyens matériels.

Ce qui transparaît le plus des différents échanges, vifs par moments, c’est une certaine apathie qui semble de mise dans la gestion des hôpitaux, relayée par une DSP censée coordonner tout le secteur, dans le respect des normes et directives ministérielles, et qui fait du “sur place”. Ce qui a fait dire au ministre “que le système de la santé pour la wilaya de Béjaïa est l’un des plus mauvais du pays”.

La wilaya a bénéficié de 24 milliards de cts, répartis sur deux tranches dont la dernière a été débloquée en août dernier. De cette importante cagnotte, pas un sou vaillant n’a été utilisé à ce jour ! Pire, sur les 112 postes budgétaires affectés à Béjaïa pour le recrutement de paramédicaux, seuls 44 ont été affectés, sans pour autant être pourvus dans leur intégralité !

Le ministre a relevé ces incohérences, venant démentir de manière cinglante les argumentaires développés. “Il s’agit, dira-t-il, d’un problème de rationalisation des structures et des moyens. Il faudra faire preuve de plus de souplesse et d’imagination.” Sur sa lancée, il ajoutera : “Le problème d’incapacité d’absorption des budgets risque d’être un frein à très court terme”. Précision de taille, plus de 200 paramédicaux, affectés sur Béjaïa n’ont pas été recrutés. Il y a donc défaillance quelque part. Signe patent d’une mauvaise gestion : des paramédicaux sont recrutés dans le cadre de l’emploi des jeunes. Décoiffant tout simplement ! Seule note, moins amère, les satisfecits adressés à l’hôpital d’Amizour, à celui d’Aokas dont l’inauguration est imminente et dont la salle de réanimation a reçu tous les vocables marquant l’admiration de tous ainsi que la petite structure de Darguina. Comme quoi, l’excellence est possible. Comme l’est aussi la médiocrité avec l’hôpital d’Akbou qualifié de “plus mauvais en matière de gestion” et le centre de santé de Tazmalt taxé de “complètement dépassé”.

Des décisions enfin ont été annoncées, concernant les équipements demandés et accordés sur place, la réhabilitation de l’hôpital d’Ilmaten qui sera menée à son terme, mais dont la destination reste à fixer et de l’assentiment pour l’érection future d’un CHU à Béjaïa.

Ce dernier projet est tributaire de la création d’une faculté de médecine dont le démarrage est prévu pour la présente année universitaire. Le projet semble donc bien entamé, notamment dans sa première phase avec l’accord de quinze éminents professeurs, issus de la région pour venir y enseigner. Rappelons que la veille, soit le dimanche 5 novembre, une première séance de travail a regroupé autour du ministre et de son staff, les directeurs des CHU, les DSP des treize wilayas du centre.

Elle a tourné autour du thème de la réforme hospitalière et de quelques aspects et directives se rapportant à la nouvelle carte sanitaire, à la hiérarchisation des soins, au dossier de la contractualisation des hôpitaux, à la maintenance, au réseau de la prise en charge des toxicos et enfin au contrôle des officines.



Mustapha R.
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Message par Rastacool Mer 8 Nov - 13:33

Un colloque sur le jurisconsulte
Wedris : de Béjaïa à Illoula


Dans le sillage de la célébration du 600e anniversaire de la mort d’Ibn Khaldoun (1406-2006), les responsables de l’association Gehimab, en partenariat avec d’autres institutions et organismes de la wilaya, telles que la direction des affaires religieuses et des waqfs de la wilaya de Béjaïa et du comité de la zawiya Sidi Ahmed Wedriss d’Illoula Oumalou à Bouzguene, ont organisé au Théâtre régional de Béjaïa un colloque de trois jours (les 7, 8 et 9 novembre) pour rendre hommage à l’œuvre, à l’école et l’influence du maître du père de la sociologie moderne, le jurisconsulte Ahmed Ben Wedriss décédé en 1358 et que Ibn Khaldoun (son disciple) traitait du plus grand savant de Béjaïa.

Dépoussiérant la vie et l’œuvre du grand maître, un des intervenants au colloque a relevé cependant que si le jurisconsulte a fait l’objet de rares citations dans les ouvrages ésotheriques, son œuvre en revanche, à l’instar de Timaâmart n’Wedriss à Illoula Oumalou qui fonctionne encore de nos jours selon les préceptes du grand cheikh est qui continue à être la destination de nombreux pèlerins, est bien connue au-delà des frontières du Maghreb.

Après ses études coraniques à Béjaïa, Ahmed Ben Wedriss se rend à l’université d’El Azhar en Egypte pour parfaire ses connaissances en théologie et en jurisprudence. A son retour, ne trouvant pas le climat politique à sa convenance, à cause des turbulences qui règnent entre les Hafsides et les Zianides, et pour ne pas avoir à prononcer une “fetwa” en faveur de l’une ou de l’autre partie, il a préféré s’éloigner du milieu urbain pour s’isoler dans les montagnes de Kabylie.

Il a séjourné successivement à Imaghdhassen, à Akfadou et à Akabiou. A Illoula Oumalou à Bouzeguene où il s’est définitivement installé, il a institué sa célèbre zawiya, connue sous le nom de “Timaâmart n’Wedriss”. Mais son principal mérite a été sans conteste d’avoir été le premier à introduire et à diffuser à Béjaïa et au Maghreb le fameux livre “Mukhtassar” qui est le prestigieux traité de jurisprudence écrit par l’Egyptien Ibn El Hadjib (1175-1248).

Ahmed Ben Wedriss ne s’est pas contenté de le diffuser seulement. “El Mukhtassar”, il l’a comment et expliqué bien avant que ceux qui deviendront plus tard ses célèbres disciples : Ibn Khaldoun, El Waghlissi, El Houwari, Ibn Marzouk et bien d’autres ne soient accueillis à Béjaïa. A signaler que la deuxième partie du colloque est consacrée à la visite des lieux où l’érudit en jurisprudence a vécu.



B. Mouhoub
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