Bejaia telle qu'elle évolue

ellah irahmou :mygod :

BÉJAÏA
Une deuxième trémie sera réalisée à Amriw
Par : A. HAMMOUCHE


Une réunion de travail présidée par le wali a regroupé dernièrement, au siège de la direction de l’urbanisme, le chef de daïra, le P/APC, les directeurs de l’urbanisme, de l’hydraulique, des travaux publics ainsi que l’ADE.

En effet, cette réunion de travail a débouché sur la nécessité de lancer un projet d’une deuxième trémie à Béjaïa, dont le site sera choisi entre la DTP, l’APC et la Sûreté de wilaya et ce, en fonction des points noirs dans la ville. À noter qu’un appel d’offres a été déjà lancé pour la réalisation de la première trémie à Amriw. Cette réunion de travail a porté également sur la finalisation de la coordination entre la DUC, l’APC et l’ADE concernant les répercussions du projet de rénovation de la conduite AEP de Béjaïa. Ce projet concerne la rénovation de 200 km de conduites d’eau dans toute la ville. Et c’est dans l’optique de coordonner les actions de la DUC et de l’APC que le premier responsable de la wilaya est intervenu pour permettre d’éviter le gaspillage, d’une part, et d’utiliser l’argent de l’État à bon escient, d’autre part. Il a tenu d’ailleurs à éviter à ce que la duc et l’APC fassent les travaux d’aménagement urbains qui seront par la suite refaits par les entreprises chargées de la rénovation de la conduite. Durant cette réunion, un listing des rues et sites a été finalisé. L’autre point inscrit lors de cette réunion a été le projet du parc d’attractions, le wali a rappelé, à cet effet, la nécessité de doter la wilaya de Béjaïa d’un lieu de détente et de loisir, notamment pour les familles et les enfants. Il a réitéré sa demande de la relance du projet du parc d’attractions du lac M’zaïa. Cet endroit est mis à la disposition de la commune de Béjaïa pour l’aménagement de l’espace et la réalisation d’un parc d’attractions. Pour sa part, le P/APC de Béjaïa a présenté le plan d’aménagement du parc et a annoncé que des crédits sont prévus dans le budget communal destinés à cet effet. Quant au projet du manège, celui-ci sera installé par des opérateurs privés et ce, conformément à la réglementation. Par ailleurs, la wilaya va se doter prochainement d'un siège. Des consultations sont en effet, ajoute notre source, en cours avec des groupes étrangers de bâtiment et pour construire l’édifice qui abritera le siège de la wilaya. Situé pour rappel dans le quartier d'El-Khemis, l'actuel siège de la wilaya ne répond plus aux exigences de développement de la ville et n'offre surtout pas de bonnes conditions d'accueil aux citoyens des 52 communes que compte Béjaïa. La capitale des Hammadites va se doter également d'une gare routière moderne qui sera implantée dans le quartier des Quatre Chemins, à la sortie est de la ville. Une station qui permettra de réduire largement la présence des bus à l'intérieur de la ville où la circulation devient un véritable casse-tête. Un autre projet de modernisation de la gare ferroviaire est aussi projeté. Les projets en cours et ceux inscrits au plan 2009-2014 sont désormais mis en branle par les autorités de Béjaïa qui semblent donner un coup de pied dans la fourmilière pour rattraper un retard palpable à tous les niveaux.

A. HAMMOUCHE- liberté -



:arrow: Des projets ambitieux pour la wilaya et surtout la ville de béjaia; reste a concretisé pour la tremie d'Aamriw je crois que les travaux debuterons au moi de Mars ... :(:

bof bof...pour quelques kilomètres d'enrobé, bcp de millards de dérobés ca a tjrs été comme ca en angerie...

it's me a écrit:bof bof...pour quelques kilomètres d'enrobé, bcp de millards de dérobés ca a tjrs été comme ca en angerie...

:bravo: :bravo:

Oui mais imaginez les travaux sur la chaussé du coté d'aamriw ? surtout en eté ?

Drame au port de Béjaïa
Un policier tire sur son supérieur avant de se suicider

Hier, au tout début de la matinée, un terrible drame a eu lieu au port de Béjaïa. Un agent de la police aux frontières, vraisemblablement irrité par les ordres de son supérieur, dégaine et s’engouffre dans le tunnel noir de la fureur.

Oué en effet Cela s'est passé avant hier f le plais de justice et en pleine audience.

Wakila ce procureur avait comndaner le frere de ce policier Oumbad ce dernier l'a mal digéré :tongue:

Wallah ghir de plus en plus bougie devient .........

Italiano a écrit:Oué en effet Cela s'est passé avant hier f le plais de justice et en pleine audience.

Wakila ce procureur avait comndaner le frere de ce policier Oumbad ce dernier l'a mal digéré :tongue:

Wallah ghir de plus en plus bougie devient .........

Comme si on ne savais pas lire :-) :-) , Nagh tu as fais un petit resumé :P

vous avez remarqué le nombres de meurtres à bejaia ces derniers temps ?
oulah ghir el hala ma tehkerch ya lkhawa !!

Awah ma tkhafche ils sont entrain de construire une prison du coté de oued ghir ...on a de la place pour tout ce beau monde :-)

Béjaïa
Deux marches pour l’institutionnalisation du Nouvel An amazigh
Pour célébrer Yennayer, Nouvel An Amazigh correspondant au 12 janvier 2009, les étudiants de l’université de Béjaïa ont organisé dans la soirée d’hier deux marches pacifiques de célébration et de protestation. La première marche a débuté à 21h30 des résidences universitaires jusqu’au lieu du rassemblement qui est le siège de la wilaya après une halte devant la Maison de la culture de Béjaïa, devant laquelle ils ont allumé des bougies et des feux d’artifice. La seconde marche aura lieu aujourd’hui à partir de 10h, de l’université de Targa Ouzemmour jusqu’au siège de la wilaya. Ces marches ont été décidées pour exiger de l’Etat algérien l’institutionnalisation du jour de l’An amazigh, comme journée nationale et fériée.

Fatsiha Touche

Tant que ça reste une demande regional ça ne se feras jamais :-)

Béjaïa : Vols de véhicules Spectaculaire coup de filet des services de sécurité


Un réseau de voleurs de véhicules, composé de six individus vient, d’être démantelé par les éléments de la sûreté urbaine de la wilaya de Béjaïa (PJ) qui ont procédé, le lundi 5 janvier dernier, à l’arrestation de quatre membres du gang, les deux autres acolytes étant en fuite, apprend-on à la cellule de communication de la sûreté de wilaya. Les malfrats, tous résidants de la région et âgés entre 25 et 30 ans, avaient «un penchant» particulier pour les véhicules de marques Chevrolet, Hyundai et Toyota, et avaient déjà à leur actif, le jour où ils furent appréhendés, 11 vols. Le douzième délit allait être perpétré précisément le 5 janvier, lorsque les voleurs furent surpris en flagrant délit en train de forcer la serrure d’un véhicule de marque Hyundai. Opérant essentiellement dans le chef-lieu de la wilaya (Béjaïa), ils prenaient le soin après chaque vol d’emprunter des axes routiers échappant à la surveillance de la police pour se rendre dans d’autres wilayas et y écouler ainsi le ou les véhicules volés. Il est à noter que c’est suite à de nombreuses plaintes pour vol de véhicules, déposées auprès des autorités concernées, qu’il a été décidé de diligenter une enquête. Celle-ci ayant assez vite eu un aboutissement positif, en attendant l’arrestation des deux fuyards, ce qui, a priori, ne saurait tarder au regard de l’efficacité des méthodes des services de sécurité.
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Mustapha Bensadi

Béjaïa Projets LSP 154 de Sidi Ali Lebhar et 170 de Sidi Ahmed Le scandale !

Il semblerait que la résiliation de certains contrats d’acquisition de logements socio-participatifs (LSP) de Sidi Ali Lebhar et Sidi Ahmed, pour non-paiement de la deuxième tranche à l’OPGI, n’était qu’un prétexte pour octroyer des logements à... des joueurs de la JSMB. En effet, en plus du fait que les malheureux acquéreurs dont les contrats ont été résiliés soient des cas sociaux que rien n’interdit de “ménager”, ces joueurs de la JSMB n’ont même pas le droit de prétendre à l’acquisition d’un LSP puisque deux conditions, sont posées au préalable, à savoir ne pas être propriétaire d’un bien et ne pas avoir un revenu mensuel dépassant les 60 000 DA, avec les éventuels revenus du conjoint compris. Or, ce n’est un secret pour personne qu’un joueur professionnel de football touche, à lui seul, un salaire dépassant de très loin les 60 000 DA. Cette irrégularité aurait été commise du temps où Riyad Benraïs était le DG de l’OPGI de Béjaïa. D’ailleurs, même son propre fils, Boubekeur Benraïs, est bénéficiaire d’un LSP. Parmis les joueurs de la JSMB qui ont bénéficié d’un contrat d’acquisition d’un LSP, citons Kamel Marek, Mouloud Ismaïl, Mounir Zaghdoud, Mohamed Lamine Belkheïr, ainsi que Fawzi Boulaïnceur qui évolue actuellement à... Batna. Nassim Oussalah, joueur de la JSK, se serait, quant à lui, désisté après avoir fait partie de la première liste. Enfin, reste à savoir si les dossiers de ces joueurs cités sont passés par la CNL et la commission d’approbation de la wilaya. Dans le cas affirmatif, le nombre de complices, dans ce scandale, serait longue.

Tarik Amirouchen

:eh:

ahlil ahlil :shock:

Amar Tou, ministre des Transports, à Béjaïa : Du rail à la mer et de la mer à la route

Mustapha Bensadi

Jeudi dernier, à l'intérieur de la très coquette gare ferroviaire de Béjaïa, entièrement rénovée, il y avait foule, en cette matinée ensoleillée. Jamais «descente» ministérielle n'a réussi à réunir autant de monde, entre autorités civiles, tous corps de sécurité confondus, représentés par leurs plus hauts responsables de wilaya, et la totalité des représentants locaux de la presse nationale, radio Soummam ainsi que l'ENTV. Il s'agissait d'attendre l'arrivée par train de M. Amar Tou, ministre des Transports, qui avait démarré de la gare centrale d'Alger à 7h à destination de Béjaïa après une courte escale à Tazmalt. Le ministre devait visiter la gare ferroviaire de la capitale des Hammadites, devenue enfin une gare digne de ce nom, avec tout le confort, toutes les commodités ainsi qu'une magnifique architecture intérieure. C'est dans une ambiance bon enfant et de kermesse que vers 11h 30 est entré en gare le train transportant la délégation ministérielle, que le wali de Béjaïa, M. Ali Bedrici, a été accueillir à Tazmalt.
Députés, responsables locaux de formations politiques, chefs de bureaux de comités de soutien pour un troisième mandat à M. Abdelaziz Bouteflika, des militants du FFS à leur tête, le P/APW, M. H. Ferhat et M. Amar Mahdi, sénateur, qui dira : «C'est une fierté et un acquis des plus précieux que cette gare, un vrai bijou, et cet autorail confortable et ultramoderne en train d'être inauguré par M. Amar Tou, un autorail qu'il va falloir préserver d'autant qu'il permettra enfin une liaison Alger-Béjaïa en seulement 3h40».
M. Djamel Ferdjallah s'est également joint «à la fête» et a même eu à échanger de nombreux propos avec le ministre dans une atmosphère de détente et d'amitié, des échanges verbaux ponctués d'éclats de rire.
Le ministre a donc pu constater avec satisfaction l'achèvement très réussi et dans les délais du renouvellement et de la modernisation de la ligne Béni Mansour - Béjaïa. Après le rail, destination la mer, le port de Béjaïa où M. Tou a visité le terminal conteneurs Béjaïa Mediterranean Terminal (BMT), «le premier terminal conteneurs moderne d'Algérie », le chantier de réparations navales où se trouve en ce moment en «arrêt technique» le car-ferry Tarik Ibn Ziyad (auquel nous consacrerons un article à part), avant de se rendre au chantier de la gare routière des Quatre chemins, puis à l'aéroport/ aérogare Abane Ramdane - Soummam et, enfin, l'école de formation maritime.
Mustapha Bensadi

Béjaïa : Réparations navales : une première en Algérie…

Mustapha Bensadi

M. Mustapha Khiar, toisant la proue du car-ferry Tarik Ibn Ziyad, bien calé à l'intérieur du dock flottant Mann Ghh de l'Entreprise de réparations navales et dont il est le commissaire de bord, a, dans le regard et dans la voix, un faisceau de fierté et de satisfaction : «Enfin les prémices d'une auto-suffisance technique en matière de réparation navale !». Le PDG de l'ENTMV, M. Grairia, est tout aussi fier et soulagé qui, d'emblée, confie : «Nous avons opté pour une politique d 'austérité et de valorisation de nos potentiels techniques, humains et de notre capital expérience, ce qui s'est aussitôt traduit sur le terrain par cette première. C'est, en effet, la toute première fois qu'un car-ferry est pris en charge, pour révision et réparations, par les Algériens eux-mêmes. Il n'est plus jamais question, dorénavant, d'envoyer nos car-ferrys à l'étranger (et autres navires), quand il y a possibilité de faire réparer localement.» Le Pdg de l'ENTMV ajoute : «90 millions de dinars ont été alloués par notre entreprise pour la seule prise en charge technique du Tarik Ibn Ziyad, qui sera suivie incessamment par deux autres ferrys, à savoir le Tassili II et El Djazaïr II». Le Tarik Ibn Ziyad est «en arrêt technique» à Béjaïa depuis le 12 février 2009, confié à l'ERENAV pour réparations de conformité conformément aux exigences en la matière de International Maritime Organisation (IMO). Il a fait l'objet de travaux de carénage, de lavage haute pression de la coque (300 bars), de sablage des parties corrodées suivis d'application de peintures et de travaux de ballasts et capacités, piquage, brossage et autres travaux de mécanique (visite des vannes de coque...)
D'un équipage de 120 membres, le Tarik Ibn Ziyad, dont la longueur hors tout est de 153,26 m, la largeur hors membres de 25,20 m, a une vitesse de service de 21 nœuds et dispose d'une classe «cabine» de 500 passagers, d'une classe économique couchette de 300 passagers et d'une classe économique fauteuil de 500 passagers ; il est également doté de cabines spécialement aménagées pour handicapés. L'espace garage, quant à lui, est prévu pour 500 véhicules particuliers ou 62 remorques. L'importance, enfin, de pareil événement «n'est pas sans rappeler les déboires de ce bijou qu'est le Tarik Ibn Ziyad», confie un cadre de l'équipage, en nous relatant la mésaventure de l'année 2007, alors que le car-ferry était en arrêt technique annuel à Gênes (Genova) en Italie, où il avait fait l'objet de travaux bâclés qui, après avoir été décelés et constatés par des experts français à Marseille, lui ont valu un mois d'immobilisation dans ce même port. Pourtant, toujours selon notre interlocuteur, «l'homologue de notre ERENAV à Genova, habituel prestataire de services de l'ENTMV, a encaissé plus d'un million d'euros pour des travaux négligés de fond en comble». Cet événement n'a pas laissé indifférent M. Amar Tou qui était en visite d'inspection.



Mustapha Bensadi

ça sent bon tous ça !

et quand on voie ce fameu tarik, itghit quand meme !

Ainsi va la perle de l'Afrique du Nord !!

BÉJAÏA
Les ordures de la cité

Elles continuent à dangereusement s’amonceler et les engins indispensables à leur évacuation se font toujours désirer.
«Parlons du manque de civisme des citoyens! Ils ne respectent pas les horaires de sortie de leurs ordures», a rétorqué récemment, Mme Salima Makhloufi, directrice de l’hygiène au niveau de l’APC de Béjaïa, sur les ondes de radio Soummam alors que le journaliste l’acculait et la poussait dans ses derniers retranchements. Il est vrai qu’à la fin de l’été 2008 les services de l’APC avaient à coups de communiqués et d’affichage public recommandé à la population de déposer ses ordures ménagères à partir de 23 heures pour tenter d’éradiquer ce véritable fléau qui empoisonne le quotidien des Béjaouis. Cette initiative allait-elle apporter un début de solution à ce qui est devenu pour les responsables et les élus locaux un véritable casse-tête chinois à travers l’ensemble du territoire national. Les villes et les villages d’Algérie sont sales. Béjaïa, quant à elle, croule sous des tas ordures prenant de plus en plus l’allure de ces cités populeuses qui caractérisent les pays qui ont irrémédiablement plongé dans le sous-développement. Interrogé sur le phénomène, la réponse d’un habitant des quartiers de la ville nous a répondu. «Les rats et les souris sont aux portes de nos maisons!» En effet,pour l’avoir constaté, il n’est pas rare de rencontrer ce type de rongeur, même en plein jour.
L’environnement qui se détériore, au fur et à mesure du temps qui passe, leur est favorable. La situation a pris une tournure autrement plus préoccupante lorsqu’a pris fin, le 31 mars 2009 le contrat conclu par l’APC de Béjaïa avec les prérogatives des camions privés qui étaient chargés de la collecte d’ordures. La campagne de l’élection présidentielle battait son plein. Les responsables chargés de cette mission directement liée à la santé publique des citoyens avaient promis alors, que le problème allait être réglé dans la semaine qui a suivi l’interruption de la collaboration avec les privés. Les services de l’APC attendaient la réception de cinq camions à benne-tasseuse. Depuis, les ordures continuent à dangereusement s’amonceler et les engins indispensables à leur évacuation se font toujours désirer. «Cela est dû aux lenteurs bureaucratiques», explique Mme Salima Makhloufi. L’APC de Béjaïa par manque de moyens est obligée de faire appel à des sous-traitants alors qu’elle est la commune la plus riche des cinquante deux communes que compte l’ensemble du territoire de la wilaya. Seuls cinq à six camions sont disponibles tandis qu’une douzaine sont en panne par manque de pièces de rechange. «Nos mécaniciens et nos soudeurs font ce qu’ils peuvent», a déclaré la directrice chargée de l’hygiène de Béjaïa. Les cas de rage qui ont été signalés à El Kseur il y a quelques jours seulement témoignent de l’urgence des moyens à mettre en oeuvre pour éviter une catastrophe sanitaire qui pourrait se transformer rapidement en drame.

Source : l'expression.

Des lignes ferroviaires inaugurées hier : Enfin un autorail moderne




Deux lignes ferroviaires automotrices électriques pour la banlieue d’Alger et deux lignes d’autorail pour relier Alger à Béjaïa et à Sétif. La Société nationale du transport ferroviaire (SNTF) vient de renforcer sa flotte et ses capacités d’avoir des fréquences plus importantes pour permettre aux citoyens d’éviter de longs et harassants voyages par route. Les quatre lignes en question sont, officiellement, mises en service. Le coup d’envoi de leur exploitation a été donné par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à l’occasion de sa visite de travail effectuée hier matin dans la capitale.


Les deux lignes de rames automotrices électriques, précisent les responsables du projet, relieront Alger à Thénia (Boumerdès) et Alger à El Affroun (Blida). D’un coût global de 14 milliards de dinars, ce projet a été conclu avec le constructeur suisse Stadler Bussnang AG. « Le projet entre dans le cadre du programme de soutien à la relance économique dans son chapitre lié à la modernisation de la voie ferrée », soulignent les mêmes responsables. Selon Dahmane Badaoui, directeur de projet électrification de la banlieue algéroise relevant de l’Agence nationale d’études et de suivi des investissements ferroviaires, la mise en service des deux rames aura un impact positif sur le transport des voyageurs. « En plus du confort, de la vitesse, il y aura un train toutes les 7 minutes », explique-t-il. Selon lui, d’autres projets similaires devront être également réalisés dans la capitale. L’un des plus importants est celui de la construction d’une ligne devant relier Bab Ezzouar et l’aéroport Houari Boumediène. Ce projet devra renforcer le transport vers l’aéroport qui, faut-il le souligner, souffre d’insuffisance en la matière. Les voyageurs sont souvent obligés de débourser des sommes énormes pour arriver au centre-ville d’Alger. Le même responsable cite aussi des projets de liaisons reliant Zéralda-Birtouta en passant par la nouvelle ville de Sidi Abdellah, Thénia-Tizi Ouzou et Thénia-Bordj Bou Arréridj, ainsi qu’un projet portant sur l’électrification de la rocade nord d’Alger en 25 KV. Suspendue depuis cinq ans, la ligne d’autorail reliant Alger à Béjaïa a été également relancée hier. Les Béjaouis pourront désormais se rendre à Alger en quatre heures et éviter les embouteillages fréquents sur les routes. La même chose pour les habitants de la wilaya de Sétif, puisque une autre ligne reliera la capitale à cette localité. Ces deux autorails ont été acquis par la SNTF dans le cadre d’un marché conclu avec le constructeur espagnol (Construccionès Y Auxiliar De Ferrocarrilès SA), portant sur la fourniture de 17 autorails, d’un outillage spécial et de l’assistance technique pour le suivi et l’entretien des autorails. Le contrat est d’un coût global de plus de 9 milliards de dinars.
Source: El watan

Béjaïa : L’autorail mis en circulation aujourd’hui




Autorail Béjaïa-Alger effectuera enfin son premier aller-retour aujourd’hui.


Le départ est prévu de Béjaïa à 6h25 et le retour de la capitale à 14h10. La rame, composée de deux voitures offrant au total quelques 200 places assises, en classe unique, marquera en tout et pour tout six arrêts, dont quatre sur le territoire de la wilaya de Béjaïa (Béjaïa, Sidi Aïch, Tazmalt et Beni Mansour) avant son entrée en gare à l’Agha. C’est donc uniquement au niveau des principales gares du parcours que le train prendra des voyageurs. Le nombre réduit de haltes s’explique par le souci de donner un caractère « rapide » à l’autorail de Béjaïa (4 heures pleines dans les conditions actuelles de tracé et de voies). Ce qui, rajouté au confort particulier offert, constitue, voudrait-on bien inférer, la motivation du tarif qui s’élève tout de même à pas moins de 690 dinars pour le trajet complet. A signaler que la navette Béjaïa-Beni Mansour est maintenue. Et une nouvelle formule d’abonnement sur le tronçon est mise en vente, pour ceux qui préfèreraient prendre le « rapide ».