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Etude intéressante sur l’émigration kabyle vers la République tchèque
dimanche 19 mars 2006
L’ethnologue tchèque Tereza Hyánková a publié une étude fort intéressante sur l’émigration kabyle vers la République tchèque, où sont abordés notamment les problèmes liés à l’identité kabyle.

Le rapport est accessible à l’adresse suivante : http://www.cefres.cz/pdf/etude6.pdf

Razik in Soummam-Forum

Le directeur général du CRAAG rassure :

La multiplication des petites secousses est un signe positif

par A. Timizar
Le directeur général du Centre algérien de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG), M. Yelles, a, dans une déclaration au Jeune Indépendant, estimé que la multiplication des secousses telluriques prouve que l’activité sismique en Algérie est tout à fait normale et ne présente aucune menace probable : «Les gens doivent savoir qu’il y a en moyenne une cinquantaine de secousses par mois et 90 % de ces secousses ne sont pas ressenties car leur intensité est inférieure à 3 degrés sur l’échelle de Richter.» Selon des spécialistes, des régions de l’ouest et du sud-ouest du pays sont sous l’effet «d’une pression sismique très inhabituelle et ce de par l’importance des secousses enregistrées durant ces huit derniers jours».

Le directeur général du CRAAG est d’un autre avis : «Ces secousses relèvent d’une activité ordinaire et sont même positives dans le sens où les zones touchées sont soulagées par le dégagement de la pression sismique.» Quant aux spécialistes dans le domaine de la sismologie, ils soutiennent que c’est le prélude à un effet précurseur qui peut conduire à un violent tremblement de terre, sans pour autant pouvoir donner des précisions sur l’endroit ou le temps.

Cette affirmation a été toujours soutenue par les gens du domaine mais sans qu’elle soit prouvée. En tout cas, la population algérienne, notamment celle vivant dans la partie nord et nord-ouest du pays, s’est habituée aux secousses.

D’autant plus que la quasi-totalité des régions du Nord et des côtes jusqu’à une profondeur de plus de 100 kilomètres sont sismiques. Ces secousses, qui continuent de survenir de l’est à l’ouest du pays, commencent sérieusement à inquiéter la population, surtout que les régions touchées sont jugées par les spécialistes comme très sensibles à l’activité sismique.

Contacté hier, un autre responsable au niveau du Centre national de recherche appliquée en génie parasismique corrobore l’explication fournie par M. Yelles : «Les secousses telluriques enregistrées ces derniers jours sont tout à fait normales puisqu’elles relèvent d’une activité sismique régulière propre aux zones algériennes répertoriées comme sismiques.» Ajoutant à ce propos que la population ne doit pas s’inquiéter tant qu’il y aura ce genre de secousses.



L’inquiétude s’est renforcée après que quatre secousses ont été enregistrées en l’espace de huit jours. De magnitudes relativement moyennes, les secousses ont été enregistrées à Médéa et Chlef. Hier, deux secousses ont été ressenties à Oued Fodda à 4h40 et à Médéa à 7h56.

Une autre secousse d’une magnitude de 3,2° sur l’échelle de Richter a été ressentie dimanche dernier à 21 km au sud-ouest de la ville de Médéa, dans la zone montagneuse de Bouaïchoune. Une secousse d’une magnitude de 4,7° sur l’échelle de Richter avait été enregistrée le 8 mai dernier dans la même région.

Selon le DG du CRAAG à l’Est, les régions du Khroub et d’Annaba ont également connu ces dernières semaines des secousses de faible intensité.

A. T.

Actualités : Les glaces sont de retour




La journée d’hier a été particulièrement chaude. Le thermomètre a affiché 34°. Une température élevée par rapport à la saison printanière. Si certaines personnes se plaignent déjà de la chaleur, d’autres en profitent pour s’offrir les premières glaces. Des femmes, des hommes et des enfants s’arrêtaient successivement chez les vendeurs de glaces. Ces derniers se sont dépêchés à faire sortir leurs machines à glace au seuil de leurs magasins et remplir les frigos avec une variété de glaces parfumées.
«SVP, je voudrais une glace», lance une jeune dame à un commerçant. «Oui bien sûr, quel parfum, voulez-vous ?» répond-il. «Faites moi un mélange», précise-t-elle. Cet échange entre le vendeur et son client est un rituel qui va durer au moins toute la saison estivale. Depuis quelques années, le marché de glaces s’est enrichi d’une large variété de parfums, qui mettent parfois le consommateur devant l’embarras du choix. Certains prennent un moment de réflexion, fixent des yeux les différentes couleurs de chaque glace et finissent souvent par opter pour les goûts qu’ils connaissent le mieux : chocolat, vanille et fraise. «Ce sont les parfums les plus demandés», affirme le patron du salon Rose des sables, rue Hassiba-Ben- Bouali. Pourtant, dix parfums sont disponibles. On peut ajouter la glace créponnée. Cette dernière, même si elle est largement consommée, reste la glace de rafraîchissement. Sous le soleil de plomb, la transpiration du corps et l’empressement des pas pour vaquer à leurs occupations, les passants ne résistent pas à l’envie de marquer un arrêt de quelques secondes pour acheter leur glace. Le cornet ou la boîte entre les doigts, ceux-ci reprennent leur chemin et à peine s’ils dégustent la glace, tellement la chaleur est insupportable. «Vous préférez quel parfum ?» interroge-t-on les deux jeunes filles qui suivaient la file chez le vendeur de glace. «Je prends une boîte mélange», dit l’une d’elles. «Moi le seul parfum que je n’aime pas c’est la pistache », enchaîne son amie. Entre la glace faite à la machine (creponné et vanille) et les sorbets, les consommateurs choisissent la glace à la machine. «C’est plus rapide et, surtout c’est moins cher», fait remarquer un jeune étudiant. 25 DA le cornet et 30 DA la boïte, quand c’est fait à la machine. 45 à 50 DA pour les sorbets. Vite servie, la glace a pris toutefois un nouveau décor. D’un geste rapide et machinal, les commerçants mettent quelques grains de cacaouètes et versent quelques gouttes d’un sirop «Tipping», sur la glace pour semer ce plaisir de la dégustation chez les clients. «Ce sirop n’a pas de goût particulier, mais les gens s’y habituent et le réclament souvent», a constaté un commerçant, qui venait d’installer une machine à glaces devant sa pizzeria. La saison vient à peine d’être entamée et les comptes sont déjà bons. «Je pense que les Algériens sont de grands consommateurs de glace.» Ce n’est pas un commerçant saisonnier qui l’atteste mais un professionnel. Producteur et commerçant de glaces, le patron du salon la Rose des sables connaît mieux les habitudes et la culture des Algériens en la matière. Ouvert tout au long de l’année, ce salon reçoit toutes les catégories de consommateurs. «Il y a des connaisseurs de parfums, mais la majorité sont des consommateurs dont les goûts sont difficiles à identifier.» Si les Algériens sont, en effet, des grands consommateurs, il reste que la culture de la glace et la dégustation de ce produit est loin des traditions culinaires de nos compatriotes. «Les gens mélangent tous les parfums, ce qui nous a même obligés à réduire ceux-là à cinq pour les consommateurs qui demandent des cornets et des boîtes. Ceux qui prennent du temps pour savourer une glace ont un choix plus large et des préparations variées selon les goûts.» Les traditionnels parfums (chocolat, vanille) sont par ailleurs aux goûts de tous les Algériens. Les menus sont variés mais les choix, eux, sont très limités. Et dire que les premières crèmes glacées sont nées chez les Arabes. Aujourd’hui ce sont les Occidentaux qui semblent adopter cette culture culinaire.


Rosa Mansouri

Béjaïa se dote d’un hebdo
Soummam News ouvre la voie

Dans un contexte qui paraît d’emblée saturé par les moyens de communication, le besoin en information se fait pourtant de plus en plus pressant et exigeant en qualité. Ce besoin se trouve d’autant plus justifié que l’étape actuelle de l’évolution de ce secteur dans notre pays a plutôt tendance à verser dans les généralités et les dossiers relavant souvent des préoccupations nationales.

Une autre catégorie d’organes hebdomadaires, souvent en langue arabe, a fait le choix mercantile de s’investir dans l’islamisme ou la libido. C’est pourquoi, les habitants de l’arrière-pays, perchés sur les montagnes ou attachés à leurs hameaux des vallées de la Kabylie, hormis certaines pages de proximité que leur consacrent des quotidiens nationaux ou régionaux, se sentent frustrés en matière d’information dans un monde qui communique pourtant à la vitesse de la lumière. Il est vrai que beaucoup d’efforts ont été fournis au cours des dernières années pour rendre visible la vie de province. Pour ne parler que de la région de Kabylie, Radio Soummam (organe public) et la Dépêche de Kabylie se sont employés, en pénétrant dans des villages et bourgades ignorés jusque-là, à rapporter les menus événements, les problèmes de la vie quotidienne et les espérances des populations locales. Cependant, la densité démographique, les difficultés du relief, les retards de développement, la montée en puissance de la force juvénile, l’accès à l’éducation, le poids de la parabole et de l’Internet et d’autres facteurs socioéconomiques ont multiplié les besoins en information de proximité et les exigences d’une communication fiable et de qualité.

L’initiative prise par l’EURL Agence de communication audiovisuelle de Béjaïa de fonder un hebdomadaire portant le titre de Soummam News est à situer dans ce cadre. Le tabloïd de 24 pages, rédigé en français avec une page en kabyle, est dirigé par Hafid Mesbah.

Le premier numéro, daté du 24 mai, présente un contenu diversifié allant d’un entretien avec le maire de la commune de Feraoun jusqu’au rôle de l’école dans l’enseignement des droits de l’Homme, en passant par des sujets culturels (anniversaire de l’assassinat de T. Djaout, portrait de la scénariste et actrice Lila Hammami) et des articles de proximité et de la vie pratique (économie locale, régime des retraites des anciens combattants). La page rédigée en kabyle comporte un portrait de la chanteuse Dalila Brahim et une chronique sur la rencontre entre Cheikh Mohand Oulhocine et Cheikh Aheddad à Seddouk. Dans son éditorial, Kamal Zirem écrit : “Dans le monde, l’année 2006 a été l’année où cent journalistes ont été tués (…) L’année 2007 nous a permis de naître. Nous espérons qu’elle sera l’année de la presse en arrachant d’autres acquis. Soummam Newsveut consolider la liberté d’expression et être un espace pour la diversité. Nous avons choisi l’appellation Soummam pour dire qu’hier, de la Kabylie, le Congrès de la Soummam a été un détonateur pour mettre les bases de la révolution et de la nation algérienne et qu’aujourd’hui, de la Kabylie, notre hebdomadaire veut contribuer à relancer la culture et à aider la société à construire l’avenir, notre avenir à tous”.

Notons que l’hebdomadaire Soummam News a son siège social au boulevard Krim-Belkacem de Béjaïa et qu’il est imprimé par la S.I.A. de Bab-Ezzouar à Alger.



Amar Naït Messaoud

In La depeche de Kabylie

Voici un site ou se trouve des plans de quelques villes algeriennes
Regardez celui de Bejaia ville, il est trés intérésent :wink:

:arrow: http://www.lespagesmaghreb.com/carte/carte.html

boulevard boy a écrit:Voici un site ou se trouve des plans de quelques villes algeriennes
Regardez celui de Bejaia ville, il est trés intérésent :wink:

:arrow: http://www.lespagesmaghreb.com/carte/carte.html

- * Merci frére B.BOY .

Projection d’un film documentaire sur le parcours du football algérien

La balle de la dignité


Le plus modeste budget de la manifestation culturelle " Alger capitale de la culture arabe ", à savoir une enveloppe de trois millions de dinars, a été destinée pour le film documentaire La balle de la dignité, retraçant les grands moments du football national.

Scénario et réalisation de Rachid Diguer, commentaire de Tahar Boukella, lecture des commentaires Tarek Hadj Abdelhafid et produit par "Lotus films "en collaboration avec le réalisateur Amar Laskri.

Ce film-documentaire, d’une durée de 1h45mn, a été projeté en avant-première, hier, à la salle "ABC " d’Alger-Centre. Il comporte les témoignages des anciens footballeurs algériens qui ont marqué et contribué à la construction de l’histoire du football algérien.

" La balle de la dignité", est le documentaire d’un producteur et réalisateur lui-même passionné par le football et l’histoire de l’Algérie, a voulu retracer l’épopée du football national à travers ce film qui est entre autres, un voyage dans l’histoire et la mémoire du ballon rond algérien, depuis la création du premier club indigène et des équipes de l’ALN et du FLN, jusqu’aux prouesses et exploits au Mondial espagnol de 1982 et l’éclatante victoire des Fennecs sur la RFA, en passant par la victoire de la CAN en 1990.

Les différentes étapes par lesquelles le football algérien est passé depuis l’époque coloniale, ont été relatées par les quelques survivants de cette génération qui était le puissant symbole d’identification et d’affirmation du peuple algérien.

Ils étaient également les ambassadeurs de la cause algérienne par le biais des divers tournées effectuées dans le monde. La génération de l’indépendance qui a suivie le chemin des grands piliers du football.

Ce dernier, a été introduit en Algérie par les colons, puis il y eu la création de l’équipe nationale en pleine.

Cette équipe a sillonné le monde pour soutenir la lutte. Parmi ces personnages qui on fait la joie du peuple algérien Abdelhamid Kermali, Hamid Bernaoui, Krimo Rebbih, Smail Khabatou lesquels ont apporté leurs précieux témoignages sur les différentes stations du football durant cette période.

Par ailleurs, la génération de l’Indépendance qui était représentée par Mokhtar Kalem, Djilali Salmi, Omar Betrouni, Ali Bencheikh en passant par la génération des années 80, substituée par Rabah Madjer, Lakhdar Belloumi, Salah Assad, Chaâbane Merzekane, Mustapha Kouici et d’autres.

Ces hommes qui on marqué le parcours du ballon rond dans notre pays son irremplaçables. L’on est en droit de se demander d’ailleurs si un jour, on pourra revivre ces moments inoubliables.

Enfin, il est à noter que le tournage de ce film documentaire a duré sept mois. La plus grande partie de ce tournage a été faite à Alger, avec une partie à Oran et Sétif.



Kafia Aït Allouache