Attentat suicide aux Issers - 43 morts

Algérie : au moins 25 morts dans un attentat suicide contre l’École supérieure de gendarmerie des Issers - URGENT Un attentat suicide a visé, mardi matin aux environs de 7H30, l’École supérieure de gendarmerie des Issers, à 55 kms à l’est d’Alger, dans la wilaya de Boumerdès, a appris toutsurlalgerie.com de source sécuritaire. L’attaque a fait au moins 25 morts et plusieurs blessés, selon un premier bilan provisoire mais non officiel obtenu auprès de notre source. Des civils passagers d’un bus et des candidats au recrutement à l’École figurent parmi les victimes de cette attaque. La RN 12 sur laquelle se trouve l’École de gendarmerie a été fermée pour permettre aux secours d’intervenir sur les lieux de l’attentat et secourir les blessés.

:cry: PAUVRE ALGERIE :cry:

allah yerhamhoum

MOn dieu...et dire qu'on s'obstine à essayer de réconcilier l'inconciliable.......le cauchemar continu

Algérie: 43 morts et 38 blessés dans un attentat Kamikaze


Un attentat suicide perpétré mardi devant l'école de gendarmerie des Issers (est d'Alger) a fait 43 morts et 38 blessés, selon un communiqué du ministère algérien de l'Intérieur.

Le kamikaze a dirigé sa voiture chargée d'explosifs contre la porte d'entrée principale de l'école, où attendaient des candidats à un concours d'entrée à cette école de formation de gendarmes, selon ces témoins.

Un important dispositif de sécurité a été déployé immédiatement après l'attentat dans la zone.

C'est l'attentat le plus meurtrier depuis plusieurs mois en Algérie, avec un bilan supérieur à celui des attentats simultanées perpétrées le 11 décembre à Alger contre des bâtiments officiels qui avaient fait 41 morts.

allah yarhamhoum inchallah

se sont des cannibales

Allah irhemhoum inchallah esque les attentats ont etaiut revendiqués ?

Italiano a écrit:Allah irhemhoum inchallah esque les attentats ont etaiut revendiqués ?

pas besoin qu'il soit revendiqué

RaYaNe a écrit:On vient d’apprendre un instant même le décès de l’ancien secrétaire
de la JSMB Mr MOURAD KHEIREDDINE suite a l’attenta d’aujourd’hui a Boumerdes exactement aux Issers.

quel coincidence il etait aux Isser ??????

massimoo a écrit:

RaYaNe a écrit:On vient d’apprendre un instant même le décès de l’ancien secrétaire
de la JSMB Mr MOURAD KHEIREDDINE suite a l’attenta d’aujourd’hui a Boumerdes exactement aux Issers.

quel coincidence il etait aux Isser ??????

Malheureusement oui

RaYaNe a écrit:

massimoo a écrit:

RaYaNe a écrit:On vient d’apprendre un instant même le décès de l’ancien secrétaire
de la JSMB Mr MOURAD KHEIREDDINE suite a l’attenta d’aujourd’hui a Boumerdes exactement aux Issers.

quel coincidence il etait aux Isser ??????

Malheureusement oui

je le connais de vue ce monsieur, allah yerahmou

HASSAN HATTAB, ÉMIR ET FONDATEUR DU GSPC
LANCE UN IMPORTANT APPEL À SES HOMMES :
«CESSEZ TOUT ACTE TERRORISTE…»


L’ importance de cet appel, qui ne peut échapper à personne, confirme d’abord que Droudkal n’a jamais pris la tête de ce groupe. Il représente, en outre, le chant du cygne pour ce groupe terroriste que d’aucuns avaient tenté, en vain, de faire passer pour la branche armée d’Al Qaïda en Algérie. Hassan Hattab, alias Abou Hamza, vient de lancer un très important appel, scellant en quelque sorte un très important tournant dans la lutte antiterroriste. Celui que l’on disait en trêve depuis plusieurs années déjà, en compagnie des plus fidèles de ses lieutenants, vient en effet de lancer un appel urgent sur un site Internet habituellement attribué aux mouvances islamistes armées dans lequel il lance un appel sans ambages à ses éléments afin qu’ils « cessent toute action subversive et quittent immédiatement le maquis ». Hattab, sans ambages, choisit un style direct et dépouillé, celui d’un seigneur de la guerre, pour s’adresser à ses hommes, ainsi qu’aux jeunes qui pourraient encore être tentés par le « chant des sirènes » des maquis. Hattab commence ainsi par mettre en avant sa légitimité historique en rappelant cela : « Vous saviez que nous vous avons précédés dans cette voie et que nous étions parmi les principaux chefs. Personne ne peut dire le contraire. Cependant, nous avons évalué notre démarche, en toute sincérité et loyauté, et nous sommes arrivés à conclure qu’il s’agit d’une impasse sans sortie possible ». Cette condamnation et ce constat, tout simplement historiques, sont allés plus loin que n’était arrivé Madani Mezrag, émir national de l’AIS, branche armée de l’ex-FIS, à la suite de son accord conclu en vue d’amener ses hommes, en 1997, à déposer les armes à travers tout le pays. et de continuer : « Nous avons considéré qu’il est de notre devoir légitime de mettre fin au combat et de ne pas persister dans cette voie ». Une raison suffisante, sans doute, pour lancer l’appel que voici : « Comme je vous conseille de vous raviser et d’arrêter votre action et de descendre en vue d’être pris dans les bras de votre société et de vos familles. Ceci sera bénéfique pour vous, du point de vue de la religion et dans votre vie ». Prenant le chemin de la foi et de la théologie pour défendre ce point de vue, l’auteur de ce communiqué daté d’hier, précise également qu’ « il a été porté à votre connaissance que tous les oulémas sont unanimes quant à l’illégitimité du combat dans ce pays».

Developpant plus encore cet argumentaire, à l’aide de versets du coran notamment, il poursuit pour se déclarer « convaincu que nombreux parmi vous sont convaincus de l’illégitimité de la continuité du combat. Cependant, ils persistent à rester dans les maquis, arborant leurs armes, alors que les conditions ne sont pas réunies. C’est pourquoi je vous conseille d’oser et de déposer les armes et de regagner vos familles, en ne craignant personne en Dieu ». Il pourrait s’agir ici de garanties offertes par l’Etat et que Hattab met discrètement en exergue. L’on se souvient, à ce propos, que Yazid Zerhouni, interrogé sur l’expiration du délai de la charte, avait répondu que l’Etat ne pouvait que garder les portes ouvertes devant ceux qui désireraient encore se rendre. Hattab confirme au passage ce que la presse supputait depuis quelques années déjà : « C’est pourquoi j’ai estimé qu’il est de mon devoir de descendre. J’ai cessé l’action armée depuis le mois de septembre 2003 ». Hattab s’adresse par la suite aux jeunes qui pourraient encore être tentés par le chant des sirènes des maquis en les mettant en garde de la manière la plus directe qui soit : « pour que je ne constitue pas un argument pour ceux qui désirent continuer le combat et pour ceux qui désirent monter aux maquis (particulièrement les jeunes qui veulent monter aux maquis), je conseille à ces frères de ne pas penser à cela et d’éviter les sites internet et les CD rom qui font la propagande de ces actions, car la réalité est autre que ce que vous voyez ». Cet important appel de Hassan Hattab, est-il encore besoin de le souligner, constitue un tournant décisif dans la lutte antisubversive, mais aussi le devenir du terrorisme en Algérie. Hattab, ancien émir régional dans les rangs du GIA (groupe islamique armé), l’avait quitté en septembre 1998 pour fonder le GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat). Cela avait été fait en signe de démarcation par rapport aux déviations « takfiristes » d’Antar Zouabri, à l’époque émir national du GIA, et des massacres qui en avaient découlé. Hattab avait ainsi été suivi par certains des plus importants groupes écumant les régions centres et est du pays, dont la fameuse katiba El Khadra. Cela avait eu pour conséquences de précipiter la chute du GIA, accordant au passage un poids de plus en plus important au GSPC, lequel, il faut le dire, avait profité largement de la crise de Kabylie et du départ des gendarmes, y implantant durablement son QG ainsi que la plupart de ses katibates. Depuis, pas mal de spéculations avaient circulé à propos de la direction de ce groupe à qui étaient attribués, depuis 2002, année de démantèlement des dernières cellules libres du GIA, l’ensemble des actions terroristes commises dans le pays. Ainsi donc, Hassan Hattab aurait cédé sa place d’émir national au profit de Nabil Sahraoui. Celui-ci a fini par être éliminé par les forces de sécurité sur les hauteurs de Béjaïa, en compagnie de l’ensemble de ses lieutenants. Un vrai coup dur pour le GSPC.La venue de Droudkal, un sanguinaire bien connu, avait poussé les observateurs à prédire que ses « sbires » vireraient vers les thèses takfiristes qui avaient été celles du GIA. Les massacres actuels étaient donc prévisibles. Mais de plus en plus d’activistes se rendent compte de la grave contradiction qui existe entre la religion musulmane, basée sur la tolérance et la paix, et ces actions sanguinaires d’une vilenie absolue. L’appel de Hattab, sans aucun doute, en convaincra bien d’autres, et contribuera dès lors à réduire plus encore du pouvoir de nuisance de ces groupuscules armés en train de mener des actions désespérées mais particulièrement sanglantes. Hattab, du reste, conclut cet important appel en s’adressant à ses anciens hommes pour leur dire : « votre devoir est de déployer vos efforts pour la satisfaction de Dieu, et cela en servant la religion et la société, et être une génération qui a contribué à mettre fin à la tragédie et non à aggraver les malheurs et le désastre de leur société ».

LA BOMBE A VISÉ DE JEUNES BACHELIERS VENUS DES QUATRE COINS D’ALGÉRIE
Carnage aux Issers : 43 morts et 45 blessés

L’acte, d’une barbarie sans limite, cache mal l’état de déliquescence dans lequel se trouve les quelques irréductibles groupes terroristes, dont les plus virulents sont menés par les élargis du GIA dans le cadre de la mise en application de la charte pour la paix et la réconciliation nationale. Un horrible attentat suicide a eu lieu hier matin à l’entrée de l’école supérieure de Gendarmerie des Issers, dénommée Abane Ramdane, dans la wilaya de Boumerdès, sise à l’est d’Alger. Il était un peu moins de 8 heures du matin. La matinée s’annonçait chaude et difficile. Des centaines de nouveaux bacheliers, retenus pour passer le concours devant leur permettre d’intégrer ce corps d’élite, piaffaient d’impatience à l’entrée la caserne, en fait la prestigieuse école supérieure de Gendarmerie. La fierté des parents accompagnant ces chers enfants prometteurs devaient se lire en grand sur leurs visages. Brusquement, un véhicule de marque Toyota Hilux fonce aveuglément vers le groupe. La sentinelle qui se trouvait sur le mur siffle le véhicule plusieurs fois avant de le viser pour tenter de le stopper. Trop tard. Il explose quelques mètres avant de percuter le mur, laissant sur place un cratère de plus de deux mètres de circonférence. Le mur d’enceinte s’est écroulé sur une distance de plus de 15 mètres.Toutes les maisons alentours ont subi d’énormes dégâts. Idem pour les bâtisses internes de la caserne, dont toutes les vitres ont été soufflées. Mais le drame se déroulait bel et bien ailleurs. La force de l’explosion a provoqué un véritable carnage. Outre le gendarme qui avait tenté de stopper le véhicule fou, sans doute bourré d’explosifs de forte intensité, des dizaines de morts et de blessés parmi ces jeunes candidats gisaient partout sur la chaussée.Un véhicule léger, qui passait à proximité, a été réduit à l’état de carcasse, tuant sur le coup ses occupants. Beaucoup de blessés, également, ont été enregistrés à l’intérieur d’un bus de passage, lequel assurait la liaison Tizi Ouzou Oran via Alger. Organisés très vite, les secours ont permis d’évacuer pas moins de 45 blessés. Les morts, selon le dernier bilan, seraient de 43, tous des civils, hormis un gendarme. Les personnes les plus touchées ont carrément été transférées par hélicoptère vers l’hôpital militaire d’Aïn Naâdja. Les autres ont été transférées soit vers Bordj Menaïel, soit vers Tizi Ouzou. Une fois évacués les morts dans des sacs dégoulinants de sang, rappelant ces années noires des massacres et des bombes, que nous pensions à jamais révolues, n’ont persisté que des cabas éventrés, contenant des serviettes, des savonnettes, des bouteilles contenant du jus « tchintchin ». Ce sont là autant de témoignages de la sauvagerie de cette attaque, ayant pris pour cible de pauvres malheureux, découvrant à peine la vie, ayant tout donné à leurs études, et ayant résolument tourné le dos au chant des sirènes de la harga, et aux promesses mirobolantes et mensongères des faiseurs de kamikazes. Si l’on en croit les premiers éléments d’enquête, tel que révélés par des sources qui suivent de près ce genre de questions, il semble que cet attentat soit l’oeuvre du GIA, reconstitué à la suite de la libération en 2006 des plus virulents de ses éléments, dans le cadre de la mise en application de la charte pour la paix et la réconciliation nationale. Cet attentat, qui ne diffère en rien de ceux qui l’ont précédé, si ce n’est par le nombre de ses victimes et son exceptionnelle sauvagerie, confirme un peu plus ce fait que les groupuscules d’irréductibles, bel et bien acculés et se trouvant au pied du mur, recourent désormais aux actes les plus désespérés qui soient. C’est, en gros, ce qu’a souligné le ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni, qui s’est immédiatement rendu sur les lieux avant d’improviser un bref point de presse. Il est à préciser que la veille, pas moins de 11 membres des forces de l’ordre (8 policiers et 3 militaires), en plus d’un civil, ont été tués dans une embuscade menée par des terroristes au niveau de la wilaya de Skikda. Cette embuscade a également fait une dizaine de blessés. La prompte riposte des services de sécurité a quand même permis l’élimination de quatre terroristes lesquels ont été transférés à la morgue de l’hôpital, et se trouvent présentement en cours d’identification.

LE KAMIKAZE ÉTAIT À BORD D’UNE CAMIONNETTE BOURRÉE DE PLUSIEURS CENTAINES DE KILOS D’EXPLOSIFS
La majorité des victimes voulaient s’engager dans la Gendarmerie nationale
Les automobilistes de passage n’ont pas été épargnés puisque en plus des victimes, leurs véhicules ont été sérieusement endommagés. Les habitations et les commerces se trouvant à proximité ont subi eux aussi d’énormes dégâts : des murs effondrés, des portes et des fenêtres fracassées et les vitres brisées. Un jeune encore sous le choc, habitant en face des lieux du drame, nous dira qu’il a été tiré du lit par la forte déflagration qui a causé des dégâts énormes à son habitation dans la façade s’est entièrement écroulée écrasant un véhicule se trouvant dans le garage. Ses grands-parents ainsi que son père ont été blessés. C’est un véritable carnage, la scène est horrible, des cris, des pleurs, du sang et des corps des victimes étendus par terre, des lambeaux de chair éparpillés sur la chaussée, d’autres accrochés aux arbres. La panique s’est emparée de tout le monde. Cette scène est décrite par Rabah chauffeur d’une ambulance présent parmi les premiers sur les lieux du drame. Le grand nombre de victimes est à déplorer parmi les jeunes candidats des différentes wilayas du pays. Ils postulaient à un concours pour devenir des futurs gendarmes. Si certains parmi eux l’ont fait par manque de débouchés, d’autres l’auraient fait par conviction pour contribuer à la préservation de la sécurité des personnes et des biens, et cela passe inévitablement par la lutte contre la horde terroriste qui continue d’endeuiller des familles entières. Sitôt après, une mobilisation tous azimuts s’est constituée. En effet plusieurs ambulances ont été orientées vers le lieu du drame pour évacuer les victimes vers l’hôpital de Bordj-Ménaiel où le corps médical a été mis en alerte.Des proches et des parents ont pris d’assaut l’hôpital de Bordj-Menaïel pour s’enquérir de l’état des blessés. Le jeune Imad, âgé de 22 ans et licencié en informatique, était mort sur place. Il était venu de Batna pour passer le concours. Belhadj el Hadja allongée sur le lit d’hôpital, âgée elle aussi de 22 ans, blessée au pied, nous dira qu’elle n’a pas encore de nouvelles de son père qui l’accompagnait depuis Saïda. Elle est licenciée en sciences financières. Encore sous le choc, elle ne se rappelle que de l’explosion pour se retrouver sur le lit d’hôpital. Blessé lui aussi au pied, Bel Samir de Relizane, licencié en droit, nous dira qu’il a seulement entendu l’explosion qui l’a assommé pour se retrouver à l’hôpital. On apprend que pas moins d’une dizaine de blessés jugés graves ont été transférés vers l’hôpital de Tizi-Ouzou.Avant de se rendre à l’hôpital de Bordj-Ménaïel pour rassurer les blessés de ce drame, le ministre d’Etat de l’Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Yazid Zerhouni a déclaré sur les lieux du drame que « les terroristes sont dans l’impasse, c’est pour cette raison qu’ils procèdent à de tels attentats suicides », ils ont un conflit à l’intérieur de leur organisation, qu’ils tentent de camoufler par de tels actes. » Ajoute-t-il. » Si le kamikaze de Tizi-Ouzou a été identifié, par contre celui de Zemmouri-el-Bahri ne l’est pas encore répondra le ministre tout en avançant que des indications sont en possession de la police en précisant que le véhicule utilisé dans cet attentat est une camionnette de marque Isuzu. En mettant sous presse, on apprend que le ministre de la Santé, Saïd Barkat, est à l’hôpital de Bordj-Menaïel pour rendre visite aux blessés de cet attentat kamikaze.

L’attentat suicide serait l’oeuvre de 2 kamikazes
Selon des témoins oculaires sur les lieux, l’attentat kamikaze survenu hier matin dans la ville des Issers, aurait été exécuté par 2 terroristes. L’un était ceinturé d’une charge d’explosifs qui accompagnait le conducteur de la camionnette piégée. Le premier cité s’est dirigé à pied vers le groupe de jeunes qui se sont regroupés devant la porte de l’école et son acolyte s’est fait exploser avec le véhicule bourré d’explosifs. Cela explique la gravité de ce violent attentat qui est une véritable apocalypse.




PLUS DE 20 ATTENTATS PERPÉTRÉS DEPUIS 2007
220 morts et 750 blessés…
Malgré le renforcement sans précédent des dispositifs sécuritaires déployés à travers le territoire national et l'engagement sans faille des autorités dans la lutte antiterroriste plus que jamais décidées à en finir avec l'hydre intégriste, l'Algérie connaît actuellement une période des plus sanglantes. Le bilan est très lourd : en une vingtaine d'attentats perpétrés depuis avril 2007 date à laquelle le palais du Gouvernement et le commissariat de Bab Ezzouar ont été ciblés par un double attentat meurtrier, plus de 220 personnes ont trouvé la mort alors que plus de 750 autres ont été blessés. Cela sans compter d'autres attentats sporadiques signalés çà et là qui ont eux aussi endeuillé des familles. Les hordes intégristes qui ont failli mettre l'Algérie à feu et à sang, acculées par les forces de sécurité, traquées partout, semblent reprendre du poil de la bête et profitent de la moindre baisse de vigilance pour commettre leur sale besogne. Institutions aussi bien nationales qu'étrangères, intérêts économiques de l'Algérie, services de sécurité ou simples citoyens, la barbarie n'épargne personne. Le double attentat presque simultané qui a ciblé le palais du Gouvernement et le commissariat de Bab Ezzouar ayant fait 30 morts et 200 blessés est le premier acte d'une longue série d'attentats visant les institutions de la République et les forces de sécurité. Le 11 juillet de la même année, 10 militaires ont été tués et 35 autres blessés dans une attaque similaire contre une caserne militaire à Lakhdaria. Le président de la République a été visé lors de la visite qu'il a effectuée à Batna. Le kamikaze a été repéré par les services de sécurité mais a pu commettre son acte abject tuant 22 personnes et blessant 100 autres. Deux jours plus tard, soit le 8 septembre 2007, la caserne de Dellys a été ciblée par un attentat suicide à la voiture piégée qui a fait 30 morts et 40 blessés. Le conseil constitutionnel et le siège du HCR (ONU) ont subi les mêmes attentats. Bilan : 37 morts et 177 blessés. D'autres attentats ont eu lieu récemment notamment celui de Tizi- Ouzou qui a fait 25 blessés ou encore plus près de nous le carnage de Skikda ayant fait 12 morts ou celui d'hier aux Issers qui a ciblé l'école de Gendarmerie dont le bilan est des plus lourds : 43 morts et 45 blessés. Les hordes de la désormais branche armée d'El Qaïda au Maghreb (Baqmi) se sont également attaquées à la population et ont voulu perturber la sérénité des Algériens. En témoigne l'attentat de Zemmouri plage visant les vacanciers (8 morts et 19 blessés) et celui de Tigzirt, attentats commis en réponse à «l'opération majeure » lancée par l'armée algérienne dans la région de Beni Douala, avait affirmé le ministre de l'Intérieur,Yazid Zerhouni. Ces « fiefs terroristes » ont tenté aussi de déstabiliser la bonne marche de l'économie algérienne en visant à titre d'exemple les sociétés étrangères qui sont revenues en force dans notre pays à la faveur de la sécurité qui reprenait peu à peu ses droits après une décennie noire d'incertitudes. Des étrangers (français et italiens) ont été blessés à Lakhdaria au cours d'un attentat suicide en septembre 2007 alors qu'un travailleur de la société française Razel et son chauffeur algérien ont été tués en juin dernier dans la même localité. La recrudescence des actes terroristes ne diminue cependant en rien de la volonté de l'Etat à aller jusqu'au bout de sa mission. La vigilance de tout un chacun est plus que jamais requise. « Le terrorisme est l'affaire de tous ».


Et maintenant ?
Comment faut-il « commenter » l'horreur de Thénia ? Quels mots transcrire pour qualifier un terrorisme loin, mais très loin d'être résiduel ? Des résidus ne frappent pas si fort en l'espace de si peu de temps : Jijel, Skikda, Boumerdès ont charrié autant de morts que pendant les années les plus noires. Ces temps où les voitures piégées parsemaient les avenues de cadavres déchiquetés. Le piège est le même sauf que maintenant le criminel prend soin de s'exploser avec la bombe et de faire le plus de victimes. Celui de Thénia est le plus meurtrier, diront les commentateurs et cela ne change rien à l'horreur. Il ne s'agit pas de classifier les carnages et d'estimer que tel attentat mérite une grande médiatisation et l'autre pas, parce que plus routinier comme ces convois qui sautent au passage d'une route de montagne truffée de bombes. Il convient aujourd'hui de réfléchir sérieusement à la riposte. Ce n'est pas aux terroristes de riposter, mais à la République qui a déjà payé un très lourd tribut pour rester debout. C'est un combat d'ensemble et il est illusoire de dissocier les ratissages des forces de sécurité, la lutte quotidienne sur le terrain de la matrice idéologique du terrorisme qui est l'islamisme : la chasse aux couples et la fermeture des débits de boissons alcoolisées sont autant de concessions faites gracieusement à un intégrisme qui prend ces gestes comme autant de faiblesses, de victoires dans l'instauration de l'Etat des ténèbres. Ces gestes qui se veulent d'apaisement sont perçus comme les quitus délivrés à des « militants de l'Islam » . Ils veulent anéantir l'armée, la gendarmerie et la police. L'enjeu est capital : ou il faut offrir cette Algérie aux fossoyeurs après qu'ils aient été vaincus militairement ou il faut la sauver de l'intégrisme faisant de sorte que des sanguinaires aujourd'hui prétendument repentis ne viennent plus faire l'éloge de leurs crimes à l'instar de cet ex-émir se vantant d'avoir égorgé un djoundi. Ou cet autre qui cultive l'impudeur et vient parader en véhicule toutterrain… La matrice, disons-nous, c'est aussi l'école submergée par un enseignement moralisateur qui fait des bambins de 10 ans des directeurs de conscience prompts à prédire l'enfer et le paradis. Est-ce là le tribut de la réconciliation nationale dont le projet était porteur de paix ? Que des attentats meurtriers continuent d'endeuiller des familles ? Il ne doit pas exister de nomenclature du terrorisme tout comme les sigles sont tous porteurs de mort : un criminel est un criminel et sa chapelle qu'elle s'appelle GSPC, El Qaïda Maghreb ou GIA reste un ramassis de petites frappes qui frappent en traîtres que ce soit de paisibles vacanciers ou des soldats mitraillés de derrière les buissons, en présentant cette immense lâcheté comme un haut fait d'armes.Toutes ces victimes, c'est comme une liste additive qui n'en finit pas. Jusqu'à quand ?

Frappez juste, frappez fort, mais frappez !
On la sait blessée, réduite à sa plus simple expression, poussée dans ses derniers retranchements, mais il semble que la bête immonde dispose encore d'assez de force pour frapper, certes lâchement, mais douloureusement, contrairement aux affirmations apaisantes, parfois "triomphalistes" de certains responsables et milieux politiques qui usent d'un discours anachronique, n'ayant aucune prise sur la réalité. D'ailleurs, ce nouvel attentant, d'une rare violence et qui aura fait pas moins de 43 victimes, et encore selon un bilan provisoire, dont de jeunes postulants, dit-on, à une carrière de gendarme, commis à quelques mètres d'une école militaire, repose la question de l'opportunité de tant de "clémence" et de largesse observées par les pouvoirs publics à l'endroit de criminels, d'assassins et de renégats aussi lâches, tout comme il prouve, si besoin est, que le devoir de vigilance que l'on exige du citoyen n'est pas forcément de mise au sein même des institutions de l'Etat, plus est, chez les militaires dont les éléments continuent, pourtant, de payer le prix fort. D'autre part, à entendre de hauts responsables parler de "résiduel" ou chiffrer le nombre potentiel de criminels encore en activité, dans certaines zones, à "quelque 300 irréductibles terroristes", on a l'impression que ces sources réduisent la lutte antiterroriste à une simple estimation d'effectifs, négligeant, au passage, le fait que tant que demeurera actif un seul terroriste armé, le danger est toujours présent, voire plus présent encore qu'il ne l'aurait été avec plus de criminels, de par la liberté de mouvement dont pourrait profiter un criminel isolé, difficilement repérable. D'ailleurs, voilà quelques jours, de nombreuses sources, y compris sécuritaires, ont indiqué que ni la lutte implacable que mènent les services de sécurité et l'ANP contre l'hydre sanguinaire ni encore la mesure de "clémence" édictée par la loi sur la réconciliation nationale n'ont pu empêcher d'anciens repentis et jeunes adolescents, recalés des examens de fin d'année scolaire et universitaire ou simples chômeurs, de rejoindre les rangs des hordes criminelles, pour tenter de redonner de la "vigueur" au fléau terroriste. S'il est certain que l'Algérie a remporté le combat contre l'obscurantisme, en y payant un très lourd tribut, on ne peut, en dépit de l'optimisme, relativement justifié, des responsables, considérer ce chapitre clos, surtout après les derniers actes terroristes perpétrés à Skikda, Jijel, Tizi Ouzou et enfin les Issers. Ce dernier acte pourrait même signifier, à la veille du mois sacré du Ramadhan, la volonté de reprise de l'initiative barbare par les bandes criminelles, à moins que l'Etat, se faisant plus vigilant et moins "conciliant", n'inscrive sa lutte dans la logique de la tolérance "zéro", face à toute tentative de subversion, de diversion ou d'atteinte à la sécurité physique, morale ou matérielle des biens et des personnes. Messieurs de l'Etat, de grâce, frappez juste si possible, frappez fort s'il le faut, mais frappez !

ZERHOUNI SUR LES LIEUX DE L'ATTENTAT :
«Les terroristes n'ont aucune autre issue que de se rendre»
Le ministre de l'Intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni, s'est déplacé, hier, sur les lieux de l'attentat perpétré à proximité de l'école supérieure de la Gendarmerie nationale des Issers (55 km à l'est d'Alger), dans la wilaya de Boumerdès. Accompagné du commandant de la Gendarmerie nationale, le général-major Ahmed Bousteila, et du directeur général de la Protection civile, Mustapha El-Habiri, le ministre s'est entretenu, sur place, avec les familles dont les habitations ont été endommagées par l'attentat, les assurant de « la prise en charge par l'Etat de toutes les victimes de cet acte terroriste » « L'Etat combattra inlassablement les éléments terroristes, par ses forces de sécurité appuyées par les citoyens qui ont fait preuve de vigilance », a déclaré le ministre de l'Intérieur sur les lieux de l'attentat, réitérant « l'engagement de l'Etat à poursuivre la lutte contre ces hordes criminelles jusqu'à leur éradication ». « Qu'ils sachent qu'ils n'ont d'autre issue que de se rendre », a-t-il encore dit. « Ces bandes terroristes s'en prennent aux civils, pour cause de leur désespoir du soutien populaire, tant il demeure entendu que les terroristes n'ont aucune visée politique », a-t-il expliqué. Evoquant les derniers actes terroristes, le ministre a relevé que « ces escalades barbares montrent que les groupes terroristes sont dans une impasse ». «Le recours aux attentats kamikazes ciblant les civils innocents renseigne sur les problèmes interne auxquels sont confrontés ces groupes terroristes », a-t-il ajouté Pour le ministre de l'Intérieur, « ces groupes terroristes cherchent, à travers des attentats contre les civils, à desserrer l'étau des forces de sécurité qui les ont acculés dans leurs derniers retranchements ». Le ministre s'est rendu par la suite au chevet des blessés à l'hôpital de Bordj Menaïel, où fut admise une partie des victimes, réparties également sur les hôpitaux de Boumerdès, Thenia et Rouiba.


FLN
«Jusqu'à l'éradication»
Le Front de libération nationale (FLN) s'est fermement indigné de l'attentat terroriste perpétré aux Issers (Boumerdes) faisant 43 morts et 38 blessés. "La direction, cadres et militants du FLN s'indignent fermement de l'acte criminel abject qui a ciblé mardi des jeunes Algériens qui se rendaient à un concours professionnel aux Issers (W.Boumerdès) pour servir leur pays et leur peuple", indique un communiqué du parti. « Les mains assassines ont surpris les jeunes par cet attentat immonde qui montre encore une fois, ajoute le FLN, que ses auteurs n'ont aucune foi ni loi. » « Cet acte abject, poursuit le communiqué, dénote de leur échec certain mais aussi de leur mépris à l'égard du peuple algérien qui condamne leurs agissements et qui ne saurait se laisser intimider par leur vile entreprise. » « Ces actes terroristes ne sauraient entamer la détermination du peuple algérien à affronter ces criminels en faisant front uni face à leurs tentatives désespérées jusqu'à l'éradication définitive de la fitna et du terrorisme étrangers aux valeurs de ce peuple et à sa lutte pour l'indépendance, la solidarité et la stabilité", conclut le communiqué.

RCD
«Appel à la mobilisation»
Réagissant au terrible attentat des Issers ayant coûté la vie à pas moins de 43 personnes et de dizaines de blessés, le RCD, par la voix de son chargé de la communication, Mohammed Khendek a qualifié cet acte de « désastre, prouvant une fois de plus, dira-t-il, que la réconciliation nationale tant chantée par le régime est un véritable échec ». Tout en s'inclinant devant la mémoire des victimes, qu' « ils soient membres des services de sécurité ou des citoyens », le porteparole du RCD exprime l' « appel (de son parti) à la mobilisation ». « Le RCD, insiste-t-il, appelle encore une fois l'ensemble des patriotes de ce pays à se mobiliser contre ce régime qui est, selon lui, le véritable responsable de ce que vit la nation sur le plan sécuritaire et le désastre socioéconomique ». Le RCD reste « plus que jamais aux côtés de la nation algérienne », poursuivra notre interlocuteur. Au sujet du communiqué lancé hier par Hassan Hattab appelant les terroristes au dépôt des armes, Mohamed Khendek déclare « ne pas commenter » cet appel.

RND
«Vigilance pour faire barrage aux partisans de la destruction»
Le RND a condamné « énergiquement » l'attentat commis hier contre l'école de la Gendarmerie nationale des Issers. Présentant ses « sincères condoléances aux familles des victimes, réitère, dans un communiqué, son soutien indéfectible aux forces de sécurité dans leur lutte implacable contre les hordes terroristes qui continuent à semer terreur et sang en recourant aux explosifs et autres opérations kamikazes dans le but de perturber la stabilité du pays, commettant au passage des actes aveugles à l'encontre du peuple algérien ». Le RND « exhorte les forces vives de la nation à la mobilisation et à la vigilance pour faire barrage aux criminels, partisans de la destruction ».

Réactions internationales

Présidence du Conseil de l’UE
Dans un communiqué transmis, hier, à notre rédaction, la Présidence du Conseil de l'Union européenne (UE), assurée par la France, a « très fermement condamné » les attentats perpétrés, hier, à proximité de l'école supérieure de la Gendarmerie nationale des Issers (55 km à l'est d'Alger), dans la wilaya de Boumerdès. Une fois de plus, le peuple algérien est victime d'attentats terroristes aveugles et barbares a ajouté le communiqué. La présidence du Conseil de l'Union européenne condamne très fermement ces actes terroristes qui viennent de faire de très nombreuses victimes, a indiqué le même document. La présidence « réaffirme son soutien aux autorités algériennes dans leur lutte contre le terrorisme » et « se tient aux côtés de l'Algérie dans ces circonstances tragiques », ajoute le communiqué.

France
Le président français Nicolas Sarkozy a condamné « avec la plus grande vigueur » l'attentat d'hier et assuré Alger de son soutien, dans un communiqué. « Après l'attentat qui vient une nouvelle fois de frapper l'Algérie, faisant de nombreuses victimes aux Issers, le président de la République condamne avec la plus grande vigueur les violences barbares et aveugles dont le peuple algérien continue de souffrir », écrit M. Sarkozy. Il « adresse au président (Abdelaziz) Bouteflika, ainsi qu'aux familles des victimes, à leurs proches et au peuple algérien tout entier, ses plus sincères condoléances », ajoute le communiqué. Le chef de l'Etat français tient également « à assurer l'Algérie de la pleine solidarité de la France et de tout son soutien dans sa lutte contre le terrorisme ». De son côté, le Premier ministre français « a téléphoné à son homologue algérien Ahmed Ouyahia pour lui présenter ses condoléances après l'attentat a indiqué l'hôtel Matignon dans un communiqué. M. Fillon « l'a assuré du soutien de la France dans la lutte contre le terrorisme, soutien qu'il avait exprimé au président algérien Abdelaziz Bouteflika lors de son voyage à Alger en juin dernier » ajoute le communiqué.

Turquie
Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a condamné l'attentat terroriste perpétré, hier matin, dans la ville des Issers (Boumerdès). Lors d'une rencontre à Istanbul avec le ministre d'Etat, représentant personnel du président de la République, Abdelaziz Belkhadem, en marge du sommet Afrique-Turquie, M. Erdogan a également présenté les condoléances du gouvernement turc au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et au peuple algérien. Par ailleurs, M. Erdogan n'a pas manqué d'exprimer, au cours d'une allocution prononcée lors d'un déjeuner offert en l'honneur des délégations participantes au sommet Turquie-Afrique, sa solidarité au peuple algérien.

Allemagne
L'Allemagne condamne « avec la plus grande sévérité » les derniers attentats « cruels et lâches » qui essaient de perturber la pacification interne et la réconciliation en Algérie, a annoncé hier le ministère allemand des Affaires étrangères. « Les actes de terreur des derniers mois (...) sont des tentatives cruelles et lâches pour perturber la pacification interne et la réconciliation de l'Algérie », a affirmé le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier, dans un communiqué. Ces attentats "montrent que le terrorisme continue de représenter une menace et soulignent la nécessité de coopérer pour le combattre", a ajouté le ministre socialdémocrate.



Italie
Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a dénoncé, hier, l'attentat terroriste commis, hier, contre l'école supérieure de la Gendarmerie nationale de la ville d'Issers dans la wilaya de Boumerdès, assurant que Rome était aux côtés d'Alger dans la lutte contre toutes les barbaries ». « Cher président, je souhaite te faire parvenir mes condoléances sincères et assurer de ma proximité les victimes du terrorisme. L'Italie est aux côtés de l'Algérie dans la lutte contre toutes les barbaries », indique un communiqué.

Espagne
L'Espagne condamne avec « la plus grande fermeté » l'attentat suicide a annoncé le ministère espagnol des Affaires étrangères. « Le gouvernement espagnol condamne avec la plus grande fermeté l'attentat suicide terroriste (...) et fait part au gouvernement et au peuple algériens de sa consternation », selon un communiqué.

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ina lilah wa ina ilayhi raji3oun

11 morts, 31 blessés dans un double attentat terroriste à Bouira
BOUIRA- Deux attentats terroristes perpétrés à l'aide de deux véhicules piégés, mercredi aux environs de 6h00 à Bouira ville, ont fait 11 morts et 31 blessés. Le premier attentat, survenu à 6h00, a eu lieu près du secteur militaire, dont la façade extérieure a été soufflée par l'explosion, alors que plusieurs véhicules ont été endommagés, a-t-on constaté sur place. Quatre militaires ont été blessés dans cet attentat, a-t-on indiqué. Le second attentat, qui s'est produit devant un hôtel, à une intervalle d'environ un quart d'heure du premier, a provoqué la mort de 11 personnes et blessé 27 autres, toutes des civiles. La majorité des victimes se comptent, selon une source hospitalière, parmi des travailleurs d'une entreprise en charge de la réalisation du barrage Koudiet-Acerdoun. L'explosion a causé également d'importants dégâts matériels, a-t-on relevé sur place.
APS.DZ</B>

ça ne cessera jamais . le retour des années 90 et en pire

11 morts et 31 blessés dans un double attentat terroriste à Bouira en Algérie


2008-08-20 16:34:10


ALGER, 20 août (Xinhua) -- Deux attentats terroristes perpétrés à l'aide de deux véhicules piégés, mercredi vers 06h00 locale (05h00 GMT) dans la ville de Bouira (150 km à l'est d'Alger), ont fait 11 morts et 31 blessés, a rapporté l'agence de presse algérienne APS.

Le premier attentat, survenu à 06h00, a eu lieu près du secteur militaire, dont la façade extérieure a été soufflée par l'explosion, alors que plusieurs véhicules ont été endommagés, selon des témoins sur place.

Quatre militaires ont été blessés dans cet attentat, a-t-on indiqué.

Le second attentat, qui s'est produit devant un hôtel à une intervalle d'environ un quart d'heure du premier, a provoqué la mort de 11 personnes et blessé 27 autres, toutes des civiles. La majorité des victimes se comptent, selon une source hospitalière, parmi des travailleurs d'une entreprise en charge de la réalisation du barrage Koudiet-Acerdoun.

Des fumées épaisses se sont élevées dans les scènes des deux explosions, selon des témoins oculaires joints par téléphone par l'agence de presse Xinhua.

L'explosion a causé également d'importants dégâts matériels.

Les deux attentats terroristes à Bouira interviennent au lendemain de l'attentat suicide à la voiture piégée perpétré mardi matin à proximité de l'école de formation des gendarmes des Issers, à une soixantaine de kilomètres à l'est d'Alger, attentat qui a fait au moins 43 morts et 45 blessés, des civils pour la plupart.

Yakhi 7ala Yakhi :evilvery: :evilvery: :evilvery:

Exterminez les :evilvery:

Certainement qu’il existe des pays plus pauvres que l’Algérie, nous allons qu’a voir sur le continent africain. L’Algérie est un pays riche, malheureusement son peuple est pauvre, c’est une évidente il ne faut pas se voilé la face .cet été, j’ai vu des algériens roulé avec des 4+4 a 4.000.000 DA et d’autres des cadres, des travailleurs n’arrivent pas a bouclé leur fin mois, alors que dire des sans emploi !j’ai vu deux Algérie celle des pauvres et celle des riches. Deux Algérie qui vivent en ensemble parallèlement les un qui profitent d’embellie du pétrole et d’autres récoltent le fruit du laissé pour compte. Entre hôtel Sheraton et Hilton, au milieu bab el oued un monde qui lutte quotidiennement pour se nourrir et l’autres se paye un repas a 10.000 DA avec pour boire svp ! Les folies des grandeurs.