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Bejaia telle qu'elle évolue

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Message par Benkad Mer 6 Juin - 21:17

IL OUVRIRA SES PORTES LE 14 JUIN À BÉJAÏA
Un musée de géologie érigé au parc de Gouraya

Le Parc national de Gouraya en collaboration avec l’Association Gehimab est en train de mettre les bouchées doubles pour la cérémonie d’ouverture du Musée de géologie à Béjaïa prévue le 14 juin prochain.
Le but de ce musée géologique est, nous dit-on, de gérer, conserver, valoriser et surtout de faire connaître au public le patrimoine scientifique unique en son genre en Algérie, érigé sur les hauteurs de la ville des Hammadites, précisément au parc de Gouraya. Il sera doté d’une salle pour la collection de géologie générale, une autre pour la géologie d’Algérie, une bibliothèque et une salle de conférences. La cérémonie d’ouverture est prévue le 14 juin en présence de beaucoup d’invités et de différents responsables de plusieurs secteurs d’activité dans la wilaya de Béjaïa.

RADAR (LIBERTE- Mercredi 06 Juin 2007)
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Message par Rastacool Mer 6 Juin - 21:22

Tres Bonne Nouvelle ! :wink:
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Message par massi Jeu 7 Juin - 0:44

Bonne nouvelle

14 juin ??OH cette datte historique (la marche du 14 juin)
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Message par boulevard boy Lun 27 Aoû - 17:31

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Message par Rastacool Dim 9 Déc - 0:02

Béjaïa… où vas-tu ?

Depuis quelques années, à force d’observer et d’évaluer le développement de la wilaya et de la ville de Béjaïa, un sentiment profond me pousse à réagir, à dire quelque chose, exprimer un point de vue si modeste soit-il, susciter en quelque sorte un débat constructif pour une gestion et un devenir meilleurs de cette magnifique cité.

De multiples occasions se sont pourtant présentées ces quelques dernières années. Des séminaires nationaux, des colloques internationaux, des journées scientifiques se sont tenus à Béjaïa. J’y avais en partie participé. Malheureusement, de tout ce qui a été dit et écrit, aucune action positive n’a abouti concrètement et durablement. Malgré cela, à l’ère du développement fulgurant des technologies dans le monde, la ville de Béjaïa et son arrière-pays continuent d’évoluer, sur tous les plans, à vue, sans maturation approfondie de ses divers projets, sans études d’impacts objectives et fiables, sans une véritable stratégie, cohérente, réaliste et préalablement réfléchie, pour un développement global, intégré, harmonieux et durable. En tant qu’amoureux de cette ville et de sa région, je me sens particulièrement interpellé. Aussi, permettez-moi d’interpeller les autres ; qu’ils soient natifs, qu’ils y résident ou qu’ils vivent ailleurs ; les autres aussi, pour peu qu’ils y aient séjourné, étudié, vécu, ou tout simplement connu ou aimé la ville. La wilaya de Béjaïa est incontestablement une portion du territoire national que la nature a particulièrement gâtée. En plus d’un passé historique très riche, Béjaïa se situe dans un site géographique des plus privilégiés en Méditerranée occidentale, avec des montagnes couvertes, fait rare, de végétation luxuriante, dense en flore et foisonnant en espèces fauniques, une côte ciselée d’une très grande beauté, des plaines littorales fertiles, un hinterland suffisamment arrosé et une population assez industrieuse, favorable à une économie locale productive et diversifiée. L’histoire nous enseigne que juste avant l’indépendance, l’économie de la région de Béjaïa était complémentaire à celle de la France coloniale. Essentiellement axée sur l’exploitation des gisements miniers de Bou Amrane et de Timezrit et le développement de l’agriculture maraîchère à travers l’exploitation rationnelle des plaines d’El Kseur et d’Amizour et de toute la bande fertile s’étendant des jardins d’Irryahen jusqu’à Souk El Tenine. La viticulture était très développée, l’agriculture de montagne aussi, l’oléiculture, l’apiculture, la pêche et l’élevage de caprins. Les forêts de chênes-lièges s’étendaient sur des milliers d’hectares, de Jijel jusqu’aux confins des massifs de l’Akfadou et du Djurdjura. L’artisanat traditionnel n’était pas négligé ainsi que la valorisation d’un certain nombre de savoir-faire locaux entretenus depuis des lustres parmi la population. Ce fut une économie très active, productive, de type pluri exportatrice. L’histoire ne peut occulter l’existence à Béjaïa d’un véritable réseau d’unités agroalimentaires, des PME/PMI, à très forte valeur ajoutée sur les plans proprement économique et commercial. Les unes chargées du traitement de câpres, de caroubes, d’olives et de figues sèches, de verveine et de menthe séchée ; les autres versées dans le conditionnement du poisson, la salaison de l’anchois, la récupération et la transformation du liège et de certaines espèces végétales particulières à la région. Et autres encore carrément orientées vers la fabrication d’ébauchons de pipes à fumer à base du bois de bruyère, de bouchons de liège et d’espadrilles faites de toile coton et de fibres végétales, très prisées des estivants en raison de leur qualité hygiénique. Beaucoup de gens de la région ne sont pas près d’oublier les noms de certaines personnes qui furent d’authentiques managers locaux, créateurs de véritables richesses : Tamazali dans les huiles, Henri Maire et Bocheron dans la fabrication et le négoce des vins, Gouzens dans les boissons rafraîchissantes, Fons dans le liège, les frères Blanc dans la récupération du bois de bruyère et le façonnage des ébauchons de pipes, Boulimat, Coudrier et Sonigo dans le conditionnement de figues et de caroubes. Des richesses locales issues de la terre algérienne, plantées et traitées en Algérie par des Algériens. Il y a de quoi rester perplexe aujourd’hui quand on sait que juste après l’indépendance, du fait de l’exploitation privilégiée des richesses générées par le pétrole, de la recherche des solutions faciles et du développement d’une « mentalité d’assisté », sous toutes ses formes, inconsciemment mise en place et développée par les pouvoirs publics durant les décennies 1970 et 1980, l’économie locale fut profondément déviée de son parcours originel, faite de performance et d’efficacité. En dehors des hydrocarbures et d’une quantité négligeable de produits agricoles et de quelques autres produits manufacturés, a-t-on aujourd’hui la prétention d’exporter ce que l’Algérie avait l’habitude d’exporter avant 1962 ? Les tenants actuels de « l’économie de l’import-import » le savent-ils réellement ? Savent-ils aussi que compte tenu des impératifs de la mondialisation rampante, les produits que l’Algérie exportait, il y a de cela cinquante ans, sont aujourd’hui des produits fortement recherchés par les consommateurs des pays riches de l’hémisphère nord de la planète ? Dans cette merveilleuse wilaya, son chef-lieu, Bougie, Béjaïa ou Vgayet fut citée comme exemple d’architecture et d’urbanisme en Méditerranée occidentale. Une ville étagée, s’étendant en gradins sur le flanc central du Mont Gouraya. Une ville qui épouse harmonieusement son relief naturel. Le port avait déterminé son schéma urbanistique et sa configuration dans l’espace.Toutes les rues et ruelles de la ville, places et placettes, escaliers et impasses s’ouvrent sur la mer. Tous les quartiers de Béjaïa offraient aux visiteurs de véritables cartes postales naturelles, faites de diverses couleurs. Le bleu de la mer et de l’azur se marient avec le vert des montagnes environnantes et la blancheur de ses édifices. La partie européenne de la ville abrite constructions cossues en pierre, avec des toits de tuiles rouges soulignés d’élégantes gouttières ouvragées. Les façades d’immeubles étaient de véritables chefs-d’œuvre architecturaux ornés de balcons reposant sur des cariatides sculptées, intégrées à des balustrades de fer forgé avec des entrelacs divers et recherchés. Une ville qui rivalisait avec ses voisines de l’autre rives comme Marseille, Nice, Cannes, Saint Tropez ou Monte Carlo. Une ville où le désintéressement, l’hospitalité et la convivialité naturelles surprenaient ses hôtes. Bref, une ville où il faisait bon vivre ou de séjourner. Béjaïa offrait un cadre enchanteur qui de tout temps avait inspiré poètes, peintres et sculpteurs, photographes et cinéastes, architectes et urbanistes. Une cité généreusement ouverte où tout baignait dans la considération et le respect d’autrui. Une véritable harmonie existait entre la ville, en tant que cadre bâti, son environnement fait de montagnes et de forêts, et ses habitants, fortement portés vers la générosité et la communication. Dans toutes les maisons, qu’elles soient arabes ou européennes, on sentait la rose, dans ses diverses variétés, les parfums de fleurs d’orangers et de jasmin, de la menthe et du basilique. Les dahlias et la vigne étaient partout avec ses généreuses grappes de raisins muscat. La nature était respectée. Elle le rendait gracieusement à ses habitants. Entre l’homme et sa ville, il y avait une symbiose.

Que reste-t-il, Aujourd’hui, de tout cela ?


L’ancienne ville a périclité. On l’appelle désormais péjorativement « la vieille ville ». A part ses trottoirs qu’on fait, défait et refait à longueur de temps, parce que toujours mal faits, sites et richesses sont à l’abandon. Il n’est pas que le bâti qui est ébranlé, jusqu’aux valeurs humaines : la courtoisie, fraternité, solidarité, amitié et désintéressement ont été sacrifiés sur l’autel des contraires. Sur le plan urbanistique, Béjaïa est une ville qui a explosé, sans aucune rationalité, ni méthode. Un urbanisme irréfléchi, disharmonieux. Les espaces de communication sociale et de convivialité n’existent pratiquement plus. La notion et l’esprit même de « houma » ont disparu. C’est une ville qui est en train de perdre ses traditions de citadinité. Elle se « rurbanise » au fil des jours. Les ordures sont partout. Beaucoup d’endroits célèbres sont carrément mis en « jachère » quand ils ne sont pas bouffés par le béton : les squares Pasteur et La Casbah, les Remparts, le Tour des Concessions, la Place ex-Gueydon. Les Aiguades, le Pic des Singes, le Gouraya, Bougie-plage, ne sont plus ce qu’ils furent : des espaces de loisirs où chacun pouvait se détendre dans la quiétude la plus totale. Sur ce que furent les vergers de Bougie, le Tour des Concessions autrefois, une ville nouvelle y a surgi, densifiée à l’extrême, faite de cubes montés comme un légo géant, agglomérés les uns aux autres, sans âme, sans personnalité et sans liaison fonctionnelle et intelligente, sans lieux collectifs et sans espaces de convivialité.
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Message par Rastacool Dim 9 Déc - 0:04

... Suite



Une « non-ville » !

A Béjaïa, la culture n’est pas épargnée, elle est tout aussi malmenée : les sites historiques abandonnés, les bibliothèques inexistantes, les arts et l’artisanat traditionnel dépérissent. Une grande partie de sa jeunesse est littéralement exclue de tout. Faute de perspectives et d’un cadre référentiel motivant, elle est portée vers l’oisiveté, la délinquance : l’autodestruction. Et dans tout cela, se pose de façon lancinante et urgente la question du devenir de ce qui fut le noyau central du vieux Bougie, celui de la place Philippe. Ce site célèbre de la vieille ville est lourd d’histoire. Les urbanistes de l’époque ne l’ont pas créé ex nihilo. Ils l’ont conçu, décidé et réalisé après des études techniques et sociologiques bien particulières, en tenant compte des spécificités sociales et culturelles de l’époque. C’est un site qui a servi efficacement, durant des décennies, de lieu commun et de liaison fonctionnelle entre les habitants des différentes houmates environnantes, principalement peuplées d’Algériens (Bab Elouz, Acherchour, Sidi Soufi, Karaman, Oued Achalal, les Bâtiments, etc.) Un site qui favorisait le commerce, les rencontres et les échanges et autres urbanités dans un marché, sur une place publique, attablés aux cafés maures, devant des étals, des échoppes et magasins et deux kiosques parisiens, aujourd’hui disparus. La place Philippe a favorisé une forme de communication sociale efficace et saine, qui n’existe plus aujourd’hui dans les nouveaux quartiers de la commune. Ce site est chargé de légendes. Il fait partie des repères historiques et culturels de plusieurs générations de gens, natifs ou non, de Béjaïa. Ceux qui ont mon âge aujourd’hui sont malades de voir ce que la place Philippe et son marché sont devenus. Un espace dépeuplé, déserté et vide dès 17h, même en saison estivale. Un quartier fantomatique. Il dépérit et se consume lentement ; il s’achemine inexorablement vers une mort certaine si la population ne réagit pas utilement et durablement. Des solutions simples existent pourtant pour assurer la maintenance de notre vieille ville, la revaloriser et lui rendre son lustre d’antan. Il suffit d’y penser, réfléchir et avoir un minimum de bon sens terrien. Il est du devoir à tous de valoriser un patrimoine historique existant et non de le laisser aller ou pour en faire un projet dont on parle depuis plusieurs années, et dont les bénéficiaires que constituent les habitants et commerçants riverains de cette place, ne connaissent, faute de communication efficace, ni tenants ni aboutissants. Il est certes vrai que ce projet, un centre commercial à étages, semble-t-il, a été initié par l’ancienne APC. Entamé il y a près de deux années, le chantier s’est figé et l’entreprise chargée des travaux de construction a déserté les lieux. Il semblerait que cet arrêt brusque est dû au contenu du marché de travaux qui n’aurait pas pris en compte l’importance des travaux d’infrastructure en relation avec les données techniques réelles du sous-sol ; entre autres l’existence d’une source d’eau et, surtout, la présence de galeries souterraines datant des époques anciennes.

Un véritable patrimoine historique est enfoui sous la place Philippe

D’une très grande importance non seulement pour l’Algérie, à la recherche de son identité et de ses référents historiques en tant que nation, pour la ville de Béjaïa dont la vocation touristique est indéniable, mais aussi et pourquoi pas pour l’humanité toute entière, comment se fait-il que ni le maître de l’ouvrage, ni le maître d’œuvre chargé de la faisabilité de ce projet, ni les services publics compétents de Béjaïa, chargés des autorisations préalables pour réaliser ce projet, ne le savaient-ils pas ? La question reste posée. Dans d’autres pays, sous d’autres cieux, ce patrimoine aurait été protégé, valorisé, parce que, sans aucun doute, il constitue un capital sûr pour la promotion et le développement du tourisme culturel. Aujourd’hui, la nature ayant horreur du vide, l’ancienne place Philippe sert de lieu de vente occasionnelle de moutons. Tout comme elle le fut, il y a de cela plus de 150 ans. Un lieu de parcage des ânes et des chevaux des paysans venant de l’arrière-pays de Béjaïa, pour vendre leurs victuailles, les jours du marché. Comme quoi, à Béjaïa, on n’avance pas. On recule.

L’auteur est : Consultant. Diplômé de l’ENA (promotion 1968-1972)

El Hadi Tebbane
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Message par bouging Dim 9 Déc - 0:34




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Message par Rastacool Dim 9 Déc - 10:54

Bouging on a vue la videos merci, pas la peine de la poster dans tous les topic :wink:
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Message par massi Dim 9 Déc - 14:32

O là là chaque topic avec la même vidéo :lol:
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Bejaia telle qu'elle évolue - Page 6 Empty Le Port de BEJAIA se développe

Message par lebougiote Sam 5 Jan - 12:27

(article parue sur l'Authentique du 05/01/2008) TRANSPORT PORTUAIRELe port de Béjaia veut s’arrimer au réseau euro-méditerranéen
Les «autoroutes de la mer» sera le thème d’un séminaire international que l’Entreprise portuaire de Béjaïa (EPB) organisera lundi prochain, en présence des opérateurs économiques et agents maritimes. Le séminaire, selon la direction de l’EPB, sera également suivi par les représentants du programme Euromed- transport. Ce séminaire, qualifié «de capital» par les responsables de cette entreprise, devra notamment baliser le terrain pour que ce port soit commuté au concept des «autoroutes de la mer», une plateforme portuaire intégrée totalement au réseau de transport euro-méditerranéen. Ce projet-pilote est né après l’appel lancé par la Commission européenne en direction des ports maghrébins, mais n’est éligible que sous réserve de sa compatibilité avec les critères et les orientations communautaires. En retour, les ports maghrébins qui satisfont à ces critères bénéficieront d’une aide pour le démarrage de lignes maritimes de courtes distances, indique-t-on de même source. L’éligibilité est sous-tendue par l’impératif d’ouverture d’une ligne bout en bout avec un port de la façade nord de l’Europe, incluant éventuellement des tronçons de cabotage et de desserte pour d’autres ports, mais aussi par un ensemble de critères, liés foncièrement à des considérations de gestion et d’instruments de croissance interne, explique-t-on à la direction de l’EPB. La compétitivité en coût et délais, les facilitations et les systèmes d’informations au contexte des affaires, l’existence d’interfaces transport routier/ferroviaire, le séjour des navires et la numérisation de leur traitement, ou l’organisation logistique sont des critères, parmi d’autres, pour l’éligibilité à ce projet euro-méditerranéen. Le séminaire prévu à Béjaïa fera le point sur la stratégie mise en place depuis 2 000 par le port de Béjaïa et d’en corriger, dans cette perspective, les aléas ou les carences. D’aucuns estiment que la réussite commerciale et le management du port de Béjaïa sont un cas d’école, avec une triple certification Iso (qualité-management, environnement et économie durable, santé et sécurité au travail), un taux de croissance annuel de 10 % en marchandises générales et 50 % en trafic conteneurs, et des parts de marché de plus en plus amples. De plus, pour diversifier son activité spécialisée, ce port a mis les moyens nécessaires, en inaugurant coup sur coup plusieurs terminaux dont celui des hydrocarbures, relayé ultérieurement par celui du bois puis du papier, et achevé avec celui du conteneur qui réalise déjà plus de 100 000 boîtes /an. Le port de Béjaïa s’est également doté d’un parc à feux, et a entrepris le dragage de son môle, portant son tirant d’eau à plus de 12 mètres, et refait plusieurs quais d’embarquement. Les investissements ont atteint 2 milliards de dinars en 2007, et seront portés à 2,5 milliards de dinars en 2008. Autant de conquêtes et d’atouts en état de l’imposer comme une plaque tournante en Méditerranée. C’est le cas de la réalisation de la pénétrante autoroutière Béjaïa-Béni-Mançour, capitale pour le dégagement des marchandises vers les wilayas limitrophes, le renforcement de la ligne ferroviaire sur le même axe, et l’inscription du projet inhérent à son agrandissement.R. E.

Louable initiative du staff dirigeant de l'Entreprise Portuaire de Béjaia, et encouragements au initiateur du projet.
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Message par poukipsi Sam 5 Jan - 22:44

massi a écrit:Bonne nouvelle

14 juin ??OH cette datte historique (la marche du 14 juin)
oui , c'est mon anniversaire aussi :gigi:
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Message par Rastacool Sam 19 Jan - 14:53

Les vieux quartiers de Béjaïa en ruine
Des houmas qui se meurent


Bab El louz : le quartier le plus ancien de la capitale des Hammadites. Celui qui par son architecture ramassée retrace le mieux une conjugaison des influences ottomane, andalouse et kabyle. Certaines maisons dépassent les deux siècles d’âge.

Vu de Yemma Gouraya, l’essaim de points rouges brique est parcouru de venelles et d’escaliers. De plus près, le pittoresque est allié au silence des ruelles. Mais, triste sort, la poésie des lieux est entamée par un état de délabrement très avancé pour beaucoup de constructions et de voies de communication. Dès l’entrée de la rue Saïdani, la plus longue venelle traversant de part en part Bab El louz, on constate le sinistre. En face, le mur de soutènement de l’escalier donnant sur l’ancien hôpital est déformé. Les marches de l’escalier sont défoncées par endroits. Un terrain vague jonché de détritus ouvre la visite. Un pan du mur d’enceinte de la première maison située à cette extrémité de la rue est tombé. Des lézardes parcourent le reste des maisons, faisant craindre le pire aux habitants rencontrés. Un décor de film de guerre y a pris place. La dernière en date à s’écrouler est la maison de la famille Mahindad. Les intempéries du mois d’octobre passé ont « dénudé » la maison des Boumsila en emportant tout le mur de clôture. Le sinistre « a fait du bruit du côté des autorités, sans plus », se désolera un riverain dépité. L’intérieur des habitations n’est pas plus « réconfortant », dira Ahmed Benkhelifa. Sa famille vit un danger permanent. Murs gonflés et fissurés, plafonds décrépits confortés, remède de fortune, par des chevrons, du contre-plaqué et des tôles ondulées. Le tout baignant dans une forte odeur de moisi, de par le fort taux d’humidité régnant. La Protection civile et les services d’hygiène et de prévention de l’APC ont conclu à « l’urgence d’une évacuation vers un logement plus décent », nous apprendra Ahmed, mais sa famille attend toujours. Le prix de l’attente n’est cependant pas clément, « l’aîné des enfants a chopé une allergie ». Ses voisins ne sont pas logés à meilleure enseigne. L’impasse Boualem Ouzegdouh est, pour reprendre l’expression de l’un des habitants, « entrée dans la phase terminale de son agonie ». Le serpentin dévale en pente la rue Boualem Ouzegdouh jusqu’à Oued Roumane, un collecteur d’eaux pluviales et d’eaux usées situé une cinquantaine de mètres en aval. Un passage fait d’une suite d’escaliers et de paliers et que serrent 32 maisons abritant au total 202 personnes. Cette voie d’accès, à l’origine, n’était pas dallée, devenant alors boueuse en période d’averses, soit une véritable patinoire, causant de nombreux accidents. Le quartier « toujours ignoré par les autorités », il a fallu quelques âmes généreuses habitant l’impasse pour que des escaliers en bonne et due forme voient le jour il y a une dizaine d’années et mettent ainsi fin aux chutes et fractures qui s’en suivaient chez les personnes âgées notamment. Aujourd’hui, les riverains tirent une autre sonnette d’alarme. Les maisons sont toutes situées en soubassement les unes par rapport aux autres ; de ce fait, de leurs murs supérieurs adossés à la terre pleine suinte une humidité flagrante. Le sol gorgé d’eau est devenu malléable ; du coup, les planchers se sont affaissés dans la plupart des habitations. Invités à voir de plus près, nous sommes entrés dans la demeure de Rachid Belkacem, le président du comité de quartier. Nous y avons mesuré l’ampleur du sinistre. Une forte odeur de moisi prend à la gorge. Les balcons des chambres à l’étage sont confortés par des madriers de crainte d’une catastrophe. Celle-ci peut être « imminente » sous l’action simultanée de l’eau et des vibrations produites par la circulation, appréhende notre hôte. Profitant de la prompte mise sur pied en 2003 d’une commission de wilaya dont la mission était l’évaluation des dégâts causés par le séisme du 21 mai 2003, les habitants de l’impasse ont pu faire connaître (sur PV) l’état de dégradation affectant leurs logis. Le rapport mentionnait, comme paramètres prévalant, la vétusté, les fissurations, les affaissements des planchers et les effondrements des plafonds. Le document concluait « l’urgence d’une évacuation et la mise sous scellés des 32 habitations », pour prévenir toute catastrophe humaine. Mais, « bien que toutes les autorités locales aient été alertées », nous signalera un ancien du quartier, Braham Cheikh, la situation demeure inchangée. Des habitants, renchérira Rachid, découragés ont « même envisagé d’apporter eux-mêmes une solution », mais des experts consultés les auraient dissuadés, « une réfection individuelle risquant de provoquer des écroulements généralisés ». Une ultime démarche a été initiée auprès des services du ministère de l’Habitat qui a délégué deux représentants en 2006 pour constater matériellement les dégâts. La suite est toujours attendue.

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Message par ziko Sam 19 Jan - 15:20

Soit il faut changer le titre de ce topic, soit on doit penser à fermer ce topic, parce que la ville n'évolue pas :cassgueul:

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Message par Rastacool Sam 19 Jan - 15:21

ziko a écrit:Soit il faut changer le titre de ce topic, soit on doit penser à fermer ce topic, parce que la ville n'évolue pas :cassgueul:

:-) :-)

deber 3la rou7ek :gigi:
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Message par lebougiote Dim 20 Jan - 11:00

BÉJAÏA
Menaces sur le port
20 Janvier 2008 - Page : 9
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Bejaia telle qu'elle évolue - Page 6 TP080120-08</A>

Le réseau routier de la wilaya demeure une contrainte majeure pour le port qui risque d’être déclassé.

En matière de trafic global, l’année 2007 a été très forte pour l’entreprise portuaire de Béjaïa qui a pu consolider sa 2e place au niveau national après le port d’Alger, a déclaré, d’emblée, M.Moussaoui, président-directeur général de l’EPB, lors de la conférence de presse tenue au siège de la direction générale de ladite entreprise, mercredi dernier. Les événements marquants des activités de l’entreprise portuaire de Béjaïa en 2007 sont l’ouverture de 2 nouvelles lignes régulières: Valence-Barcelone-Marseille-Béjaïa/ Sète-Béjaïa, le maintien des deux certificats ISO 9001 et ISO 14001, l’augmentation de 30% de la productivité du port soit, le passage de 532,45 T/équipe/shift à 67.372 T/équipe/shift, la réalisation de 100.050 EVP (unité de conteneur) et la certification du Smsst en décembre 2007.
En effet, hormis le trafic des passagers qui a connu une régression de 14% (soit 23.664 entrées en 2007 contre 27.403 en 2006 et 22.342 sorties contre 24.766) qui peut trouver ses raisons dans la réouverture de l’aéroport Soummam Abane-Ramdane de Béjaïa et l’aéroport de Sétif entre autres, tous les autres indicateurs physiques sont en hausse en 2007 à l’instar des trafics en matière des hydrocarbures, hors hydrocarbures, importations et exportations qui ont connu des hausses de 5%, 6%, 7% et 3% respectivement.
Ce bilan en hausse dans le trafic de marchandises, qui, apparemment, a dépassé toutes les prévisions, résulte de la multiplication de plusieurs activités autant à l’exportation qu’à l’importation.
Ces accroissements sont concrets dans le cas des produits industriels qui enregistrent une hausse de 15%, notamment dans le bois et le ciment (+25% et +48%) et autres produits chimiques et marchandises diverses en dépit de la régression enregistrée pour les produits alimentaires (-2%) et les produits métallurgiques (-9%).
En outre, la mise en exploitation depuis l’été 2005 du premier terminal à conteneurs au niveau national, répondant aux normes universelles, et d’un terminal à bois, le port de Béjaïa a enregistré une évolution remarquable passant de 61.661 unités en 2005 à 75.212 en 2006 pour dépasser la barre des 100.000 unités en 2007.
Un service rendu performant suite à la réception en 2005 de l’acquisition de 14 chariots élévateurs, 3 nouvelles grues de 65 tonnes chacune et un remorqueur de 4000 chevaux. Ces équipements ont rendu les prestations compétitives. En somme, malgré cette persévérance dans les résultats réalisés avec le terminal à conteneurs, notre pays enregistre un retard avec un taux de conteneurisation en-deçà des attentes. «Compte tenu des avantages logistiques que présente le transport maritime par conteneur qui doit être en tête de chaîne de l’activité portuaire, eu égard à sa participation décisive à la croissance de l’économie» notera avec insistance le président-directeur général du port de Béjaïa.
Ces progrès confortent, ainsi, l’ambition de l’entreprise portuaire de dépasser la barre des 120.000 unités en cette année 2008.
L’entreprise portuaire de la capitale des Hammadites, en captivant ces dernières années une affluence d’armateurs et d’opérateurs, compte désormais s’imposer sur l’échiquier régional et méditerranéen par la réalisation de son projet Meda-MOS, ou plutôt l’autoroute de la mer, un projet très attractif eu égard à ces deux effets positifs sur le développement du trafic et la réduction des coûts.
S’agissant des perspectives d’avenir pour l’entreprise, les dirigeants comptent, d’ores et déjà, renforcer les équipements de manutention et développer les zones d’entroposage extra-portuaire dont le terrain est déjà acquis au lieudit Iryahane.
Ces progrès réalisés par l’entreprise portuaire de Béjaïa sont le fruit de la stratégie de modernisation mise en oeuvre depuis plusieurs mois et rendue possible grâce aux caractéristiques physiques de ce port qui ne cesse de prendre de l’ampleur.
Par ailleurs, le réseau routier de la wilaya, un facteur très important eu égard à la place du transport extra-portuaire dans le développement économique, demeure une contrainte majeure pour le port de Béjaïa qui risque d’être déclassé si des mesures ne sont pas prises en urgence.

Boualem CHOUALI
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Message par Rastacool Dim 20 Jan - 11:15

El Wali El Wali, 7 ans en place et rien n'a etais fait !
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Message par lebougiote Dim 20 Jan - 15:46

Rastacool a écrit:El Wali El Wali, 7 ans en place et rien n'a etais fait !

La patience n'a jamais tué personne, un changement est prevu incessemment. Attendons le nouveau Wali.
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Message par lebougiote Mer 23 Jan - 10:32

Front social
La rue gronde à Béjaïa
Bejaia telle qu'elle évolue - Page 6 Region4La fronde sociale atteint un point de non-retour à Béjaïa. La rue gronde au rythme des marches et rassemblements quotidiens depuis plus d’un mois.
Les étudiants qui ont inscrit leurs mouvements de protestation dans la durée ne lâchent toujours pas prise. Hier, le siège de la wilaya a été pris d’assaut par une nuée d’étudiants qui réclament toujours la prise en charge de plus de trois mille étudiantes et étudiants en hébergement et surtout l’amélioration des conditions de transport, un point qui n’est pas encore pris en charge totalement. De leur côté, des lycéens sont descendus en petits groupes des lycées du chef-lieu pour y tenir un sit-in devant le siège de la direction de l’éducation, quoique la plupart des lycées de la wilaya n’aient pas connu de perturbation hier. Le calme reste précaire, puisque dès samedi prochain, la protestation pourrait de nouveau repartir à zéro, selon les échos qui nous sont parvenus des lycées. Toujours au sujet de la crise des lycées à Tazmalt, la situation est restée telle qu’elle était depuis la semaine dernière. Hier, le lycée Abdelmalek-Foudala était en grève. Les terminales particulièrement n’ont pas rejoint leurs classes. Ils ont préféré poursuivre la protestation et la transférer de nouveau dans la rue. Une marche a été improvisée vers 11h30. Celle-ci s’est ébranlée vers le siège de l’APC dont le portail a été fermé pendant plus de 30 mn. Les représentants des lycéens ont renouvelé une fois encore leurs doléances et leur intransigeance quant à leur prise en charge, sans quoi, «les manifestations seront quotidiennes et la grève continuera». Les lycéens ont étalé toutes les revendications sur des pancartes écrites à la main et arborées devant les curieux et parmi les passants qui s’arrêtaient pour les contempler. Au chef-lieu de wilaya toujours, la Sonelgaz a été assiégée par des dizaines d’habitants arrivés d’El Kseur. Ces derniers se plaignent des factures d’électricité très lourdes établies par les services, et en veulent aussi à cet organisme d’avoir coupé l’énergie électrique à certains foyers et commerçants qui n’ont pas payé leurs factures, dont certaines datant de la crise de Kabylie. Au siège de la direction de l’éducation, les travailleurs sont toujours en grève. Ils se sont joints même au sit-in des lycéens et des étudiants. Ces derniers s’élèvent comme nous l’avions souligné dans une édition très récente, contre les conditions de travail qualifiées de «lamentables» au sein de leurs institutions. Dans leur déclaration, ces derniers notent qu’«aujourd’hui, les travailleurs ne peuvent plus supporter une telle situation caractérisée par le manque d’hygiène, l’insécurité et le manque flagrant de moyens» entre autres. Les rédacteurs du document trouvent scandaleux le fait que le responsable de la direction de l’éducation «n’a pas trouvé mieux que de recourir aux intimidations vis-à-vis des travailleurs en interdisant toutes entrées et sorties en portant atteinte à la dignité des femmes et hommes exerçant au sein de l’institution».
Et de faire remarquer qu’en dépit de l’état de délabrement qui prévaut au sein de la direction de l’éducation, les travailleurs restent animés d’une bonne volonté et ont toujours fait preuve de disponibilité, d’engagement de dévouement».
Par Tarek B. S.
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Message par boulevard boy Mar 19 Fév - 23:49

Béjaïa / El Khemis
La stèle du “Soldat inconnu” baptisée



l La statue du “Soldat Inconnu”, dressée à El Khemis sur la route d’El Quods, porte désormais le nom d’un Chahid très connu dans la région. C’est lors de la Journée nationale du chahid, célébrée chaque 18 février, que les autorités locales de la wilaya ont décidé de donner le nom du chahid Aïssaoui Abdelkader à cette gigantesque sculpture datant de l’après-Indépendance et dont la tombe se trouve au pied de cette stèle.

En cette occasion, un vif hommage lui a été rendu, ce qui a permis la restauration de la tombe.

Avant de tomber au champ d’honneur en octobre 1960 à l’âge de 20 ans devant l’actuel siège du Parc de Gouraya, situé au pied du mont du même nom à Béjaïa, le chahid Aïssaoui Abdelkader a mené sa mission au sein de l’ALN qu’il a rejoint dès 1958. Déjà, à l’âge de 17 ans le Chahid activait dans son village natal à Attala (Toudja). Il est né le 2 septembre 1940 et est décédé en octobre 1960.



F. L
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Message par boulevard boy Mar 26 Fév - 0:31

Commune de Béjaïa

Création de deux annexes d’état civil


l La commune de Béjaïa vint de se voir renforcer depuis ce samedi de deux annexes de l’état civil et ce au niveau des deux villages de Tizi et Taghzimt.

Ces deux structures viendront soulager les services de l’état civil de la ville de Béjaïa, lequels, lors de chaque rentrée scolaire ou pour la constitution des dossiers de démunis, se retrouvent dépassés par le nombre, sans cesse grandissant de citoyens qui y affluent. L’inauguration de ces deux annexes a été effectuée par Rachid Fatmi, wali de Béjaïa, accompagné du président de l’APW et des élus locaux de la commune.

Les citoyens venus nombreux ont affiché leur satisfaction.





B. R
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Message par boulevard boy Mar 26 Fév - 23:18

Bgayet
Les loyers flambent


A se fier aux bribes d’informations grappillées auprès de quelques agences immobilières installées dans la ville de Bgayet, les tarifs de location pratiqués chez les particuliers au niveau du chef-lieu oscillent entre 10 et 12 000 dinars pour un logement de type F2, 11 à 13 000 DA pour un F3 et à partir de 14 000 DA pour un F4. Les niveaux de villas sont cédés entre 7 et 10 000 DA par mois, “mais, avertit un agent immobilier, dans des quartiers peu valides à l’habitation et avec des commodités pas toujours offertes”.

Les tarifs n’étant régis par aucun barème, les prix fluctuent au gré de l’humeur des propriétaires, et peuvent être majorés sans limite. “La ville de Bgayet est convoitée et comme l’offre est très réduite, les prix flambent”, analyse le gérant d’une agence immobilière sise à Heddaden. “On fait miroiter une illusoire possibilité de négocier le prix, mais au final les propriétaires se montrent intraitables sur les tarifs proposés”, relève-t-il.

Une fois le contact prix, s’engage alors la visite de l’appartement proposé à la location. “Cela peut prendre beaucoup de temps, surtout si les clefs ne sont pas déposées auprès de l’agence. Il y a souvent une des deux parties qui, pour une raison ou une autre, n’est pas au rendez-vous”, souligne-t-il. De surcroît, la rencontre ne débouche pas toujours sur un accord, fut-il formel. L’un ou l’autre pouvant avancer des arguments pour refuser la conclusion de l’accord. “Parfois, le propriétaire émet des réserves sur la moralité du client alors que ce dernier peut, par exemple, trouver que l’habitation présente des inconvénients, comme l’absence d’une salle de bain”, nous explique un autre agent immobilier d’El Khemis. La transaction est ainsi conclue dès qu’il y a accord entre le propriétaire et le locataire. Elle est formalisée par un acte notarié dont les frais sont naturellement à la charge du locataire.

“Cela coûte de 3 000 à 3 500 DA”, nous révèle notre interlocuteur.

Mais le client n’est pas pour autant au bout de ses peines car avant de prendre possession de son logis, il devra débourser au propriétaire une avance équivalent à une année de loyer et verser à l’agence immobilière le fameux “13e mois”.



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Message par cnep_cool Jeu 28 Fév - 3:18

Crime odieux en plein jour à Amizour
Il tue sa “ bien aimée” et tente de se suicider




Bejaia telle qu'elle évolue - Page 6 1746_52227


La ville d’Amizour a vécu durant la journée de lundi une scène des plus abdominables, du jamais vu dans l’histoire de cette paisible localité. Un horrible crime que la population n’est pas près de croire ni d’oublier, lequel a coûté la vie à une fille de 25 ans.
Cela s’est passé dans un des endroits les plus animés de la ville, la gare routière. Et ça laisse dire au commun des mortels que personne n’est à l’abri de l’insécurité et de la violence qui règnent en maîtres dans nos villes et villages.
Il est 13 h passées de quelques minutes, la gare routière est bondée de monde : des passants mais surtout des voyageurs qui s’agglutinent sur les quais des bus. Hariza Ait-Bouzid, une jeune coiffeuse qui vient de terminer son stage, fait partie de ces voyageurs en attente d’un bus pour rentrer à Ighil-Ialouane, un village limitrophe d’Amizour. Accompagnée de sa sœur cadette, Hariza ne savait pas qu’elle est déjà choisie pour jouer les premiers rôles d’une scène d’horreur. Abdelmoumène B., 28 ans, sera le réalisateur d’un film qui a semé la terreur dans la ville. A-M B., qui prétendait aimer la jeune fille a tenté de l’aborder. Il s’avère qu’il avait demandé la main de Hariza, il y a quelques années. Une demande paraît-il rejetée par la fille et par sa famille. Depuis, dira notre source, le jeune B.A.M., n’a cessé d’harceler sa “ bien-aimée” pour lui faire changer d’avis mais peine perdue. Le refus de la fille ne s’est pas arrêté là puisqu’elle a déposé plainte auprès de la gendarmerie pour “ intimidations”. Ce jour fatidique de lundi, l’obsession a gagné l’esprit du jeune homme qui s’est montré déterminé à passer au dernier épisode du drame. La jeune fille qui sent que la menace de son assaillant est grandissante tente de fuir vers un magasin. Son bourreau l’avait suivie pour lui asséner un coup de couteau dans le ventre, malgré l’intervention du propriétaire blessé à la main lui même. Une panique générale a suivi parmi les nombreux présents transis devant le danger de mort qui guettait la jeune fille. La soeur cadette de Hariza cria à tue-tête: “ Au secours !” En vain. Elle a fini par s’évanouir en voyant les viscères de sa sœur. Cette dernière a tenté de s’enfuir dans un autre magasin mais l’agresseur a fini par la rattraper pour lui asséner deux autres coups, l’un au thorax, l’autre dans le dos. Deux policiers qui se trouvaient là n’arrivaient pas à maîtriser le jeune en furie. Il ont fait appel au renfort. C’est finalement un citoyen qui a pu maîtriser l’agresseur, mais hélas ce dernier avait déjà accompli son forfait. Il a fini par prendre la fuite le long de l’Oued où il sera arrêté par la police qui s’est lancée à sa poursuite. L’agresseur est retrouvé recorquevillé sur lui-même car blessé lui aussi au ventre. Il paraît qu’il a tenté de mettre fin à ses jours après son forfait abject. La jeune fille fut transférée à l’hôpital et là toujours accrochée à la vie, elle n’a cessé de demander ce que devient se petite sœur traumatisée. L’équipe soignante a tout tenté pour la sauver mais les coups qu’elle a reçus n’ont laissé aucune chance à la malheureuse. Elle a succombé à ses blessures à 18 h après une grande intervention sans résultat. L’agresseur accompagné par des policiers n’a cessé de demander des nouvelles de la victime au personnel du PU où il était admis lui aussi pour sa blessure au ventre. Des signes de remords commençaient à apparaître sur son visage. Une autopsie sur le corps martyrisé de la victime indique qu’elle a reçu plusieurs coups de couteaux mais seuls trois sont visibles. La population est plus que choquée, traumatisée et de ce qui est arrivé à cette malheureuse qui n’a pas trouvé de salut en plein jour devant toute une foule restée impuissante pour venir à la rescousse. C’est toute la société qui est incriminée de non-assistance à personne en danger. La gent féminine devenue la cible idéale des agresseurs se pose des questions : où sont les hommes de ce pays ? L’insécurité et la peur s’installent mais jusqu’à quand ?


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Message par Affaire Sam 1 Mar - 14:13

:shock: J'ai entendu ça, ce qu'on peut faire pour une femme!!!!:cry:

Dommage, de la patience aurait été le mieux qu'on puisse faire dans cegenre de situations.
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Message par nacer-dk Sam 1 Mar - 15:22

dacu elle évolue ? :shock: AWAH HABSA et oukil bakia nchouf fiha ghir tetahred :(: domage
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Message par arrissou Dim 2 Mar - 18:35

c'est domage qu'on voi des seines comme sa c'est malhereux :(:
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