JSM BEJAIA
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE

+18
massilia
belhouchet
ziko06
pow_camp
boulevard boy
manelsky
xx-m@c!n@t0r-xx
RedMan06
Docteur House
Ouled El Hamra
jsmb1936-2006
ANGEL DI MARIA
simo_slash
Itali@no
@mineunited
Benkad
Rastacool
nIzLa
22 participants

Page 4 sur 8 Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8  Suivant

Aller en bas

CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE - Page 4 Empty Re: CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE

Message par xx-m@c!n@t0r-xx Lun 1 Déc - 17:03

derien frere :wink:
xx-m@c!n@t0r-xx
xx-m@c!n@t0r-xx
Membre Actif
Membre Actif

Masculin Nombre de messages : 4238
Age : 28
Localisation : TALA N'GOMES
Date d'inscription : 09/10/2008

http://mohcene.skyblog.com

Revenir en haut Aller en bas

CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE - Page 4 Empty Re: CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE

Message par manelsky Lun 1 Déc - 21:08

Allah yedhakrek bel kheir Nizla ... :Garo:
manelsky
manelsky
Membre Actif
Membre Actif

Féminin Nombre de messages : 3060
Age : 33
Localisation : à coté de ma voisine
Date d'inscription : 18/06/2008

http://www.manelsky.skyrock.com

Revenir en haut Aller en bas

CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE - Page 4 Empty Re: CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE

Message par nIzLa Lun 1 Déc - 21:52

manelsky a écrit:
Allah yedhakrek bel kheir Nizla ... :Garo:


Merci manelsky........c'est bien tu ne réagis pas à....un voisin de manelsky?????.......importe peu devant la grandeur d'El Anka..... :bravo:
nIzLa
nIzLa
Les Rois du Forum

Masculin Nombre de messages : 5344
Age : 66
Localisation : en tout cas pas chez toi
Date d'inscription : 15/05/2007

Revenir en haut Aller en bas

CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE - Page 4 Empty Re: CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE

Message par manelsky Lun 1 Déc - 22:17

Franchement je n'ai pas encore eu le temps de lire tout ça mais je le ferai plus tard :wink: enfin bref je n'ai pas réagi car je ne voulai te mettre en quelque sorte mal à l'aise :rigoool:
manelsky
manelsky
Membre Actif
Membre Actif

Féminin Nombre de messages : 3060
Age : 33
Localisation : à coté de ma voisine
Date d'inscription : 18/06/2008

http://www.manelsky.skyrock.com

Revenir en haut Aller en bas

CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE - Page 4 Empty Re: CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE

Message par boulevard boy Lun 1 Déc - 23:09

Docteur House a écrit: Bonjour à tous,


Je suis nouveau parmis vous, je trouve ce forum merveilleux :bravo: , trés intéressant et je me régale :Garo: , bonne journée à vous tous


bienvenue a toi l'ami, fait comme chez toi :wink:
boulevard boy
boulevard boy
Reporter officiel du Site
Reporter officiel du Site

Masculin Nombre de messages : 16377
Age : 51
Localisation : Boulevard Biziou
Date d'inscription : 13/03/2006

http://www.mbb1975.superforum.fr

Revenir en haut Aller en bas

CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE - Page 4 Empty Re: CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE

Message par Docteur House Lun 1 Déc - 23:15

merci a toi mon ami :14:
Docteur House
Docteur House

Masculin Nombre de messages : 3
Age : 44
Localisation : A l'hôpital
Date d'inscription : 30/11/2008

Revenir en haut Aller en bas

CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE - Page 4 Empty Re: CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE

Message par nIzLa Mer 8 Juil - 15:40

CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE - Page 4 Yabpor10

Six milliards d'Autres.......... ET YANN ARTHUS BERTRAND

Tout est parti d’une panne d’hélicoptère,un jour, au Mali. En attendant le pilote, j’ai discuté avec un villageois une journée entière. Il m’a parlé de son quotidien, de ses espoirs, de ses craintes : sa seule ambition était de nourrir ses enfants.
Interrompu dans mon travail pour un magazine, je plongeais dans les soucis les plus élémentaires. Et il me regardait droit dans les yeux, sans plainte, sans demande, sans ressentiment. J’étais parti photographier des paysages, j’ai été captivé par ce visage, par sa parole.
Par la suite en survolant la planète pour réaliser « La Terre vue du Ciel », je me demandais souvent ce que je pourrais apprendre des hommes et des femmes que j’apercevais en dessous de moi. Je rêvais de pouvoir entendre leur parole, sentir ce qui nous lie. Car vue d’en haut, la terre apparaît comme une étendue immense à partager.
Mais dès que je me posais au sol, les problèmes commençaient. Je me retrouvais confronté à la rigidité des administrations de chaque pays, et surtout à la réalité des frontières instaurées par les hommes, symbole de cette difficulté de vivre ensemble......
Vivre ensemble…
Nous vivons une période incroyable. Tout va à une vitesse folle. J’ai soixante ans et quand je pense à la façon dont vivaient mes parents, c’est à peine croyable. Nous avons aujourd’hui à notre disposition des outils de communication extraordinaires : on peut tout voir et tout savoir, et la masse d’information en circulation n’a jamais été aussi grande. Tout cela est très positif. L’ironie c’est qu’en même temps, nous connaissons toujours aussi peu nos voisins. Aujourd’hui, pourtant, la seule démarche possible c’est d’aller vers l’Autre. Le comprendre.

Car dans tous les combats à venir, que ce soit la pauvreté ou les changements climatiques, on ne pourra plus agir seuls. Le temps où l’on pouvait se permettre de ne penser qu’à soi, à sa communauté restreinte est fini. Désormais, nous ne pouvons ignorer tout ce qui nous lie et les responsabilités que cela suppose.

Nous sommes plus de six milliards sur Terre,
et il n’y aura pas de développement durable si nous n’arrivons pas à vivre ensemble. C’est pourquoi « 6 milliards d’Autres » me tient à cœur. J’y crois parce qu’il concerne chacun d’entre nous, et parce qu’il est une incitation à agir. J’espère que chacun aura envie à son tour de faire ces rencontres, d’écouter l’Autre, et faire vivre « 6 milliards d’Autres » en ajoutant son témoignage pour exprimer l’envie de vivre ensemble.
nIzLa
nIzLa
Les Rois du Forum

Masculin Nombre de messages : 5344
Age : 66
Localisation : en tout cas pas chez toi
Date d'inscription : 15/05/2007

Revenir en haut Aller en bas

CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE - Page 4 Empty Re: CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE

Message par pow_camp Jeu 27 Aoû - 15:44

Merci Nizla. J'ai vu la bande annonce que voici sur YouTube.



Je n'arrive malheureusement pas à le trouver en téléchargement. Est-il disponible sous une autre forme? quelqu'un l'a-t-il vu déja?

J'ai chez moi "La terre vue du ciel." Les images sont formidables, c'est une sorte de diaporama sur fond musical avec des effets sonores.
pow_camp
pow_camp

Masculin Nombre de messages : 119
Age : 45
Localisation : Bejaia
Date d'inscription : 25/09/2008

Revenir en haut Aller en bas

CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE - Page 4 Empty Re: CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE

Message par nIzLa Mer 9 Sep - 19:27

Desproges

Son humour noir et son sens de l'absurde en font l'un des plus grands comiques français. Voici les traits d'esprit de Pierre Desproges sur la culture, les femmes, la politique... .....

CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE - Page 4 Charge11
nIzLa
nIzLa
Les Rois du Forum

Masculin Nombre de messages : 5344
Age : 66
Localisation : en tout cas pas chez toi
Date d'inscription : 15/05/2007

Revenir en haut Aller en bas

CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE - Page 4 Empty Re: CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE

Message par Benkad Mer 21 Oct - 23:22

nIzLa a écrit:CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE - Page 4 Yabpor10

Six milliards d'Autres.......... ET YANN ARTHUS BERTRAND

...
J'espère, nizla, que tu as suivi ton ami (et le mien) ce soir sur France 3 !!! C'était à ne pas rater!!!!!!!!!!!!!!!!!!
sinon, il faudrait soit télécharger le reportage, soit guetter la rediffusion !!

En tout cas, un débat vient de commencer et il y prend part.
Benkad
Benkad
Modératrice
Modératrice

Féminin Nombre de messages : 6184
Localisation : Soummam
Date d'inscription : 13/10/2006

http://www.moussa-benazzouz.com

Revenir en haut Aller en bas

CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE - Page 4 Empty Re: CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE

Message par Rastacool Jeu 22 Oct - 11:36

J'ai un livre de lui, a la maison je crois que c'est son premier ouvrage, " la terre vue du ciel "

Sinon, il s'est engagé dans un combat perdus d'avance, je vais vous raconter une histoire d'une militante, dans une association contre le tabac, qui est venus nous faire son discours, etant dans un groupe de fumeur, elle nous comptais les méfaits du tabac et nous dit qu'il y auras une loi interdisant le tabac dans les lieux public et c'etait en partie grace aux associations, alors j'etait curieux et j'ai posé une question relative a l'industrie du tabac ... la réponse je ne l'ai pas eu, :oops:
Rastacool
Rastacool
Admin
Admin

Masculin Nombre de messages : 33672
Age : 39
Localisation : Bougie
Date d'inscription : 13/03/2006

http://www.jsmbejaia.com

Revenir en haut Aller en bas

CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE - Page 4 Empty Re: CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE

Message par ziko06 Jeu 22 Oct - 11:45

7ram a3lik, tu l'as traumatisé la pauvre! T'es content?! :lol:
ziko06
ziko06

Masculin Nombre de messages : 419
Age : 37
Date d'inscription : 28/07/2006

Revenir en haut Aller en bas

CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE - Page 4 Empty Re: CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE

Message par Rastacool Jeu 22 Oct - 11:56

Je suis non fumeur CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE - Page 4 Icon_lol tesstahzay s'el ghachi il y a des combat juste, certe celui la est important, mais si on veut etre efficace c'est simple il faut faire comme pour les drogues interdire la production CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE - Page 4 Icon_tongue
Rastacool
Rastacool
Admin
Admin

Masculin Nombre de messages : 33672
Age : 39
Localisation : Bougie
Date d'inscription : 13/03/2006

http://www.jsmbejaia.com

Revenir en haut Aller en bas

CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE - Page 4 Empty Re: CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE

Message par belhouchet Jeu 22 Oct - 14:20

Mustapha Kemal, Atatürk
(1881-1938)





« Heureux celui qui peut se dire Turc »(Atatürk 1933)
S'il existe des hommes pour endosser le destin de leur nation, les relever, et les accompagner dans leurs plus profondes mutations, Mustapha Kemal Atatürk est de ces Hommes. De ces Hommes dont il y a tellement à dire ou à médire tant leur oeuvre est colossale.

Mustapha Kemal Atatürk, le Ghazi (le Victorieux), mit ainsi sa vie au service de la nation turque, lui offrant une République moderne bâtie sur les ruines d'un empire ottoman victime de son archaïsme et défait au sortir de la première guerre mondiale.

C'est ainsi qu'Atatürk entra dans l'Histoire de la Turquie pour son génie militaire, l'héroïsme de sa résistance, puis pour son extraordinaire habileté et pugnacité politique. Un talent qu'il employa pour rénover la société turque à travers de nombreuses réformes visant à l'insérer dans le monde occidental.

Aussi, lorsque la Turquie voit depuis quelques années son avenir européen obscurci, c'est tout l'héritage d'Atatürk qui pourrait se voir remis en cause. Dans ce pays qu'Huntington classe au rang des pays déchirés entre deux civilisations, ni totalement occidental, mais pas islamique pour autant, les enjeux liés à l'intégration de la Turquie dans l'union européenne sont donc fondamentaux. L'oeuvre de Mustapha Kemal résisterait-elle aux forces d'un repli vers la civilisation islamique, conséquence prévisible d'un rejet définitif par l'Europe ?

Pour découvrir ce personnage, c'est tour à tour que nous explorerons, le génie militaire, le résistant, le fondateur de la République, mais aussi le Grand Homme au sens hegelien. De Mustapha Kemal à Atatürk, je vous invite à prendre connaissance d'un homme qui a laissé sa trace dans l'Histoire.

Mustapha Kemal, le génie militaire
Né en 1881 à Salonique (désormais en Grèce), alors territoire ottoman, il fit toutes ses classes dans les écoles militaires achevant son parcours au sein de la prestigieuse Académie de Guerre en 1905 à 24 ans. Il embrassa ainsi initialement une brillante carrière militaire gravissant tous les échelons jusqu'au grade de Général. De son activité dans l'armée, l'Histoire retiendra de précieuses et ingénieuses victoires. Parmi les plus marquantes, la bataille des Dardanelles (Canakkale) lui vaudra le respect de la nation et de ses adversaires. En effet, en 1915 il repoussa les troupes britanniques de l'Entente qui avaient débarqué à Ariburnu (côte ouest de la Turquie actuelle) et défait plusieurs régiments qui n'étaient pas encore sous son commandement.

Malgré les coups d'éclat du stratège militaire, l'empire ottoman ne parvint à résister aux forces de l'Entente. En effet, l'empire est submergé par les français, les italiens, les russes et les anglais. Ainsi, le Sultan Mehmet VI reconnaît la défaite et capitule en octobre 1918 par la signature de l'armistice de Moudros, prélude du Traité de Sèvres (1920) qui achèvera de démanteler l'empire Ottoman.

Mustapha Kemal, le résistant
Cependant, alors que Mustapha Kemal est nommé inspecteur général des armées dans le nord et le nord-est par le sultan après l'armistice, il apprend que les soldats grecs débarquent à Smyrne, en Anatolie sans aucune autorisation des négociateurs du Conseil des Quatre (France, Royaume-Uni, Italie et Russie). Au lieu de démobiliser ses troupes, Mustafa Kemal les regroupe, les renforce et les forme pour le combat. Dans sa circulaire d'Amasya du 22 juin 1919, il dénonce la faiblesse du gouvernement d'Izzet Pacha (le nouveau Vizir imposé par les vainqueurs), convoque des congrès nationaux à Erzeroum, à Sivas, se fait élire président et lance un « pacte national » d'indépendance. Il ne prétend pas dépasser les limites fixées par les Alliés. Mais Istanbul, partiellement occupé par les Britanniques, le considère comme un rebelle, alors que les députés patriotes se rallient à lui. Une Grande Assemblée Nationale turque, élue par ses soins, se réunit à Ankara en avril 1920. Elle délègue ses pouvoirs à un conseil des ministres dont le chef est Mustafa Kemal, en même temps président de l'Assemblée.

Mustafa Kemal devient le chef de la résistance au traité de Sèvres signé le 10 août 1920. Une nouvelle et longue guerre est alors engagée contre les Grecs, mais aussi contre les Arméniens, qui doivent rendre Kars, Trébizonde et Ardahan aux Turcs, sans que les Alliés interviennent.

La Turquie et le Traité de Sèvres en 1920

http://www.atlas-historique.net/1914-1945/cartes/TurquieSevres.html



Face à l'humiliation que représentait le Traité de Sèvres, Mustapha Kemal poursuivit son bras de fer avec Istanbul. Le gouvernement officiel ayant renoncé à l'intégrité du territoire, c'est au nom d'un contre-gouvernement installé à Ankara et légitimé par la Grande Assemblée Nationale que Mustapha Kemal poursuit la lutte armée et politique.

Ainsi on peut résumer par ces quelques faits d'armes l'activité de résistance organisée par Mustapha Kemal :

• Reprise de Sarikamis (le 20 septembre 1920), de Kars ( le 30 octobre 1920) et de Gümrü (le 7 novembre 1920),

• Défenses de Çukurova, Gazi Antep, Kahraman Maras et sanli Urfa (1919 - 1921)

• Première Victoire d'Inönü (les 6-10 janvier 1921)

• Seconde Victoire d'Inönü (le 23 Mars- le 1 avril 1921),

• Victoire de Sakarya (le 23 août-le 13 septembre 1921)

• La Grande attaque, bataille du commandant en chef et la grande victoire (le 26 août-9 septembre 1922)

Après la victoire de Sakarya, l'Assemblée nationale conféra le grade de maréchal et le titre de Ghazi (victorieux) à Mustapha Kemal. La guerre d'indépendance pris fin par l'accord de Lausanne, qui fut signé le 24 juillet 1923. Par conséquent, il n'y avait plus aucun obstacle à la création d'un nouvel Etat turc sur le sol turc, basé sur l'union nationale.

La Turquie et le Traité de Lausanne en 1923

http://www.atlas-historique.net/1914-1945/cartes/TurquieLausanne.html



Atatürk, batisseur de la Turquie moderne
Le 29 octobre 1923, Mustapha Kemal proclame la République Turque, en est élu Président par l'Assemblée Nationale, et entreprend de réformer en profondeur une société encore marquée par des siècles de domination Ottomane. Son projet s'inscrit alors en rupture totale avec toutes les vieilles institutions qui devront céder le pas à une société turque qui épousera les valeurs sociales et culturelles admises dans le monde occidental, modèle civilisationnel qu'adoptera Atatürk. C'en est donc bientôt fini du califat et de son pouvoir religieux au nom de l'Islam.

Ainsi, après avoir supprimé le califat et expulsé les derniers Osmanli, représentants de la dynastie ottomane en 1924, le Ghazi est conscient de l'immense travail qui l'attend lorsqu'il affirme que « pour réussir dans cette voie, nous avons besoin de travailler plus socialement que politiquement » .

Dans son entreprise de réforme, Atatürk mènera plusieurs chantiers. À commencer par celui de la laïcisation. Ce dessein le conduira à oeuvre tant dans les domaines juridiques, que ceux liés à l'éducation tout en poursuivant un projet de domestication des pouvoirs religieux.

Ainsi, sur le plan juridique, la Turquie abandonnera en 1926 le Mecelle, droit d'inspiration religieuse, au profit du Code civil suisse, alors le plus récent des codes civils au sein de ce que Mustapha Kemal nomme les « nations civilisées » . Par cette réforme, Atatürk mettra un terme aux différences de traitement juridiques en fonction des ethnies, tous les turcs (musulmans, chrétiens,...) sont désormais sous un seul et même Code.

Cependant, l'identité nationale que veut encourager Atatürk nécessita aussi de refondre le système scolaire pour s'engager sur la voie d'une unité de l'enseignement. Un même enseignement pour tous étant la garantie de la cohésion nationale et de l'adhésion populaire des prochaines générations, il supprima progressivement toutes les Médrésés (écoles coraniques) au profit de l'école laïque d'éducation nationale.

Revisitant le fond et la forme de la culture turque, Atatürk dota sa nation d'un nouvel alphabet, l'alphabet turc directement dérivé de l'alphabet latin qui a cours dans les sociétés occidentales. Dans ce travail imposant, il s'engagea personnellement allant jusqu'à participer à l'enseignement des nouveaux caractères sur les places publiques. Outre ce nouvel alphabet, c'est la langue turque elle-même qu'Atatürk décida de rénover en l'affranchissant de ses anciennes règles et exceptions pour en faire une des langues parmi les plus simples à apprendre, facilitant d'autant un accès à la culture pour tous.

Fort de ce nouvel outil linguistique réformé, il pouvait poursuivre la construction de l'identité nationale turque à travers la création de l'Institut National d'Histoire. Il fallait scientifiquement réécrire l'Histoire du peuple turc pour forger le sentiment de fierté nationale et rompre définitivement avec l'absence de mémoire collective turque, conséquence de la domination ottomane.



Mais l'occidentalisation ne devait pas s'arrêter là. Ainsi, tout ce qui caractérisait l'occident était bon à transposer dans les moeurs turques. Avec pour but de faciliter les relations avec ses futurs partenaires, Atatürk introduisit le calendrier grégorien et le système d'heure international. Et pour pousser la mutation au plus profond des habitudes jusque dans la vie intime de chaque turc, Mustapha Kemal s'attaqua même au code vestimentaire, interdisant le port des coiffes locales (fez, kalpak) au profit du chapeau occidental, et faisant adopter à l'administration le costume tel qu'on le porte en occident.

Suivant la même logique, il instaure en 1934 la notion de nom de famille, c'est à cette occasion que l'Assemblée Nationale lui attribuera le nom d'Atatürk, ou père de tous les turcs, tel que la population le surnommait.

Autre point essentiel de ses réformes, le statut de la femme. Jusqu'alors au ban de la société, Atatürk décide de leur donner la place qui doit être la leur dans un Etat moderne, à savoir la même que celle de l'homme. Les femmes turques ont ainsi acquis en 1926 leurs droits sociaux , civiques et politiques. Libres de voter, d'être élue, d'avoir accès à l'éducation et au travail, mais aussi affranchies du port du voile, de la répudiation, et de la polygamie derniers vestiges de l'obscurantisme religieux. Par ces mesures avant-gardistes, Mustapha Kemal montrait qu'il percevait parfaitement « ...[qu'] une société se compose de femmes et d'hommes. Est-il alors possible qu'une partie de cette société évolue, que l'autre soit négligée, et que l'ensemble progresse? ».

Toutefois, si l'ensemble des mesures précitées devait assurer l'unité du pays, il ne garantissait pas pour autant l'indépendance, second pilier du Pacte National, base de la révolution entreprise par Atatürk. C'est donc tout naturellement que le secteur économique fut aussi l'objet des réflexions du Ghazi. Au de là d'une stratégie économique favorisant l'essor de l'industrie par une large implication de l'État, c'est l'éthique même de l'économie dans la culture turque qui sera révolutionnée. La pauvreté n'est plus cette vertu religieuse promettant le repos après la mort du corps. Le matérialisme sera désormais de mise conformément aux valeurs de l'occident.



Atatürk, le Grand Homme et la postérité
Après avoir été réélu à quatre reprises à la présidence de la République de Turquie, Atatürk décède le 10 novembre 1938. Il reste à ce jour l'homme qui a fondé la Turquie moderne, sa popularité demeure immense au sein de sa patrie, et il n'est pas rare de croiser encore aujourd'hui des portraits du Ghazi dans les foyers turcs. Cet homme déterminé et à la poigne de fer, que certains présentent comme un autocrate, marqua donc l'histoire de son pays. Mais probablement que son oeuvre n'aurait pas perduré aussi longtemps sans une Armée toujours omniprésente dans la vie politique turque et gardienne des valeurs républicaines et laïques. Cependant, si la Turquie veut accéder à un niveau de démocratie plus élevée, peut-elle continuer à laisser autant de pouvoir à un corps sans légitimité démocratique ? Une armée qui fait et défait les gouvernements comme en 1997 lorsqu'elle poussa Erbakan à la démission, contraignant le pays à de nouvelles élections.

Enfin, prenons un peu de recul historique sur le personnage et son inscription dans l'histoire. En effet, si l'on accepte la thèse de Fukuyama selon qui la fin de l'histoire se réalisera dans l'hégémonie occidentale sur le monde, en toute hypothèse il est alors permis de penser qu'Atatürk a suivi la linéarité de l'histoire en endossant le rôle de grand homme au sens hegelien.
belhouchet
belhouchet
Les Rois du Forum

Masculin Nombre de messages : 1782
Age : 49
Localisation : Alger
Date d'inscription : 19/03/2006

Revenir en haut Aller en bas

CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE - Page 4 Empty Re: CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE

Message par Benkad Jeu 22 Oct - 15:55

Chacun retient de l'Histoire ce qu'il a envie de retenir ...
mais l'Histoire se répète ...
et ses formes sont multiples ...
à qui faire le "tri" ...

Cela dit, la Turquie est toujours regardée de haut ... par les maitres ... en dépit de tous ses efforts à satisfaire ...
"Lène tardhâ 3enka ... 7attâ tattabi3a ... " C'est clair, c'est net, c'est précis ... et c'est décrété par Le Maitre des maitres ...
il ne faut donc s'étonner de rien ...
Benkad
Benkad
Modératrice
Modératrice

Féminin Nombre de messages : 6184
Localisation : Soummam
Date d'inscription : 13/10/2006

http://www.moussa-benazzouz.com

Revenir en haut Aller en bas

CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE - Page 4 Empty Re: CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE

Message par nIzLa Jeu 22 Oct - 18:58

Benkad a écrit:Chacun retient de l'Histoire ce qu'il a envie de retenir ...
mais l'Histoire se répète ...
et ses formes sont multiples ...
à qui faire le "tri" ...

Cela dit, la Turquie est toujours regardée de haut ... par les maitres ... en dépit de tous ses efforts à satisfaire ...
"Lène tardhâ 3enka ... 7attâ tattabi3a ... " C'est clair, c'est net, c'est précis ... et c'est décrété par Le Maitre des maitres ...
il ne faut donc s'étonner de rien ...
.........Et tout les autres pays islamiques et / ou arabes......ne sont même pas regardés.....par les maitres.....car ces derniers n'ont pas les yeux dans leurs poches...............
nIzLa
nIzLa
Les Rois du Forum

Masculin Nombre de messages : 5344
Age : 66
Localisation : en tout cas pas chez toi
Date d'inscription : 15/05/2007

Revenir en haut Aller en bas

CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE - Page 4 Empty Re: CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE

Message par belhouchet Jeu 22 Oct - 19:32

Benkad a écrit:Chacun retient de l'Histoire ce qu'il a envie de retenir ...
mais l'Histoire se répète ...
et ses formes sont multiples ...
à qui faire le "tri" ...

Cela dit, la Turquie est toujours regardée de haut ... par les maitres ... en dépit de tous ses efforts à satisfaire ...
"Lène tardhâ 3enka ... 7attâ tattabi3a ... " C'est clair, c'est net, c'est précis ... et c'est décrété par Le Maitre des maitres ...
il ne faut donc s'étonner de rien ...

Benkad,
au contraire la femme turque a vote avant meme la femme francaise.... je crois que c'est a eux de regarder les francais de haut..
quoi qu'il en soit Ataturk est un grand homme et le fondateur de la turquie moderne...! et ses idees etaient exportees dans tous les pays que tu qualifies de maitres....
je crois en l'individu ....et en dieu qui l'a guide.......
le peuple a toujours raison mais il faut savoir le raisonner.... ce que ataturk a reussi avec perfection.
belhouchet
belhouchet
Les Rois du Forum

Masculin Nombre de messages : 1782
Age : 49
Localisation : Alger
Date d'inscription : 19/03/2006

Revenir en haut Aller en bas

CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE - Page 4 Empty Re: CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE

Message par nIzLa Jeu 22 Oct - 19:39

belhouchet a écrit:

Benkad,
au contraire la femme turque a vote avant meme la femme francaise.... je crois que c'est a eux de regarder les francais de haut..
quoi qu'il en soit Ataturk est un grand homme et le fondateur de la turquie moderne...! et ses idees etaient exportees dans tous les pays que tu qualifies de maitres....
je crois en l'individu ....et en dieu qui l'a guide.......
le peuple a toujours raison mais il faut savoir le raisonner.... ce que ataturk a reussi avec perfection.

Dachou!!!!!!!!... CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE - Page 4 Affraid ....Et pourtant c'est vrai..................................
nIzLa
nIzLa
Les Rois du Forum

Masculin Nombre de messages : 5344
Age : 66
Localisation : en tout cas pas chez toi
Date d'inscription : 15/05/2007

Revenir en haut Aller en bas

CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE - Page 4 Empty Re: CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE

Message par Benkad Dim 25 Oct - 16:06

belhouchet a écrit:
Benkad a écrit:Chacun retient de l'Histoire ce qu'il a envie de retenir ...
mais l'Histoire se répète ...
et ses formes sont multiples ...
à qui faire le "tri" ...

Cela dit, la Turquie est toujours regardée de haut ... par les maitres ... en dépit de tous ses efforts à satisfaire ...
"Lène tardhâ 3enka ... 7attâ tattabi3a ... " C'est clair, c'est net, c'est précis ... et c'est décrété par Le Maitre des maitres ...
il ne faut donc s'étonner de rien ...

Benkad,
au contraire la femme turque a vote avant meme la femme francaise.... je crois que c'est a eux de regarder les francais de haut..
quoi qu'il en soit Ataturk est un grand homme et le fondateur de la turquie moderne...! et ses idees etaient exportees dans tous les pays que tu qualifies de maitres....
je crois en l'individu ....et en dieu qui l'a guide.......
le peuple a toujours raison mais il faut savoir le raisonner.... ce que ataturk a reussi avec perfection.
Ils ne sont les maitres que de ceux atteints du Syndrome du colonisé ...
Je n'ai rien contre Ataturk qui a fait ce qu'il a jugé bon pour son pays dans le contexte historique de son époque... Je parlais de la situation actuelle de la Turquie qui est grand pays riche de ses innombrables ressources humaines dont ces supposés "maitres" fouillent les prières et les entrailles avant de (daigner) les agréer comme faisant partie "des leurs" ...

Quant à l'émancipation de la femme, je soutiens mordicus que ce n'est pas l'"œuvre" de quelque pays que ce soit ...
La femme a été donnée l'égale de l'homme (en droits et en devoirs) par Son Créateur comme tu pourra le vérifier sur ce verset 35 du chapitre "Les Coalisés" (ou sourate El-Ahzâb) révélé il y a déjà 15 siècles ...

إِنَّ الْمُسْلِمِينَ وَالْمُسْلِمَاتِ وَالْمُؤْمِنِينَ وَالْمُؤْمِنَاتِ
وَالْقَانِتِينَ وَالْقَانِتَاتِ وَالصَّادِقِينَ وَالصَّادِقَاتِ وَالصَّابِرِينَ
وَالصَّابِرَاتِ وَالْخَاشِعِينَ وَالْخَاشِعَاتِ وَالْمُتَصَدِّقِينَ
وَالْمُتَصَدِّقَاتِ وَالصَّائِمِينَ وَالصَّائِمَاتِ وَالْحَافِظِينَ
فُرُوجَهُمْ وَالْحَافِظَاتِ وَالذَّاكِرِينَ اللَّهَ كَثِيراً
وَالذَّاكِرَاتِ أَعَدَّ اللَّهُ لَهُم مَّغْفِرَةً وَأَجْراً عَظِيماً
[[33.35. Ceux et celles qui se soumettent aux prescriptions de Dieu en véritables musulmans, les croyants et croyantes, les pieux et les pieuses, loyaux et loyales, endurants et endurantes, ceux et celles qui sont humbles devant Dieu, les pratiquants et les pratiquantes de la charité, ceux et celles qui jeûnent, gardiens de leur chasteté et gardiennes, ceux et celles qui invoquent souvent le nom de Dieu: tous et toutes obtiendront de Lui un pardon et une récompense infinie .]]

Je sais qu'on va se dire mais alors pourquoi est-il dit: "erridjâlou qawwâmôuna 3alâ ennissâë" ...??
La réponse est que cette citation coranique est incomplète, parce qu'elle est comme ceci: "
erridjâlou qawwâmôuna 3alâ ennissâë ... bimâ anfaqôu ..."
"bimâ anfaqou" veut dire pour leur apport en travail, en énergie et en biens ... étant de constitution physique plus forte ...
maintenant si un homme se la coule douce, qu'il se prélasse et se repose (sans un empêchement réel ou sans une excuse valable) pendant que sa mère, sa sœur ou son épouse travaille pour lui, le sens du verset est alors nécessairement inversé et c'est la femme qui prend le dessus dans l'importance étant donné que c'est elle la source de "richesse" dans le foyer ...


Dernière édition par Benkad le Ven 4 Déc - 1:41, édité 1 fois
Benkad
Benkad
Modératrice
Modératrice

Féminin Nombre de messages : 6184
Localisation : Soummam
Date d'inscription : 13/10/2006

http://www.moussa-benazzouz.com

Revenir en haut Aller en bas

CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE - Page 4 Empty Re: CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE

Message par belhouchet Lun 26 Oct - 11:08

https://www.youtube.com/watch?v=NVfb5WGG8yY

j'adooore et j'estime qu'il a laisse des traces
belhouchet
belhouchet
Les Rois du Forum

Masculin Nombre de messages : 1782
Age : 49
Localisation : Alger
Date d'inscription : 19/03/2006

Revenir en haut Aller en bas

CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE - Page 4 Empty Re: CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE

Message par pow_camp Mar 27 Oct - 16:08

belhouchet a écrit: j'adooore

et moi... AUSSI! lol
pow_camp
pow_camp

Masculin Nombre de messages : 119
Age : 45
Localisation : Bejaia
Date d'inscription : 25/09/2008

Revenir en haut Aller en bas

CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE - Page 4 Empty Re: CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE

Message par nIzLa Ven 4 Déc - 1:39

25e anniversaire de la mort d’Issiakhem
Un pilier de la culture moderne algérienne


Avec une exubérance esthétique peu commune et une expression allégorique d’une pertinence affirmée, M’hamed Issiakhem a inauguré l’âge pictural algérien. Un art sorti d’abord des profondeurs de la culture nationale avant qu’il ait à intégrer les sensibilités et les canons académiques des écoles de peinture. Au moment où des pans entiers de la mémoire et de l’être algériens étaient menacés par une stupide scotomisation et une méchante entreprise de mutilation, Issiakhem nous invitait à nous regarder dans notre propre miroir en faisant passer en filigrane l’image et la voix des ancêtres.

Toute l’œuvre de notre artiste nous interpelle pour proscrire la haine de soi et le complexe de l’étranger, paradis pathologiquement magnifié jusqu’au pinacle de l’absurde vécu ces dernières années dans l’aventure ‘’harraga’’. Il s’agit, en fait, d’aller à une salvatrice redécouverte de soi, chemin vers lequel Mammeri, les Amrouche, Aït Menguellet et tant d’autres militants de la culture ont tracé le chemin. Issiakhem, dans un domaine particulier et nouveau par rapport aux traditionnels outils de l’expression culturelle connus dans notre pays, a montré la voie de l’universalité qui passe nécessairement par l’authenticité. L’homme universel est, comme en donna l’image Mammeri, cet individu qui a d’abord une place dans le microcosme local et qui, par l’expression des valeurs humaines les plus enfouies en chacun de nous, arrive à toucher l’Homme là où il se trouve.



Une sensibilité à fleur de peau



Issiakhem élève sa sensibilité au diapason des joies et des douleurs de l’homme. Avec son trait de crayon et son pinceau, il a complété, orné, sublimé et fait parler les poésies de Malek Haddad, les odes de Kateb Yacine et les strophes d’Aït Menguellet. Ses œuvres picturales fixent par ses formes figuratives ou semi-abstraites les sentiments, les idées et les métaphores véhiculées par ces poésies. Sa vie, comme ses personnages de peinture, est faite de souffrances, de méditations, de rébellion, mais aussi de fidélité et de lucidité sans pareilles. M’hamed Issiakhem est né le 17 juin 1928 à Azeffoun. Il rejoint son père qui travaille dans un hammam à Relizane en 1931. à l’âge de six ans, il entre à l’école indigène de la ville. En 1943, alors qu’il n’avait que quinze ans, il vola une grenade dans un camp militaire américain lors du débarquement des Alliés en Algérie. La grenade lui explose entre les mains. Deux de ses sœurs et un neveu à lui furent tués par l’explosion, tandis que M’hamed sombrera dans le coma. Hospitalisé pendant deux ans, il subit plusieurs opérations d’amputation de son bras gauche. M’hamed Issiakhem arrive à Alger en 1947. il s’inscrit d’abord à la Société des Beaux-Arts d’Alger, puis à l’École Normale des Beaux-Arts. Il y étudiera l’art jusqu’à 1951. Parallèlement à ses études, il prend des cours de miniature chez l’illustre artiste Omar Racim. En 1951, Issiakhem rencontre Kateb Yacine à Alger et expose, pour la première fois, à Paris dans la galerie André-Maurice à l’occasion de la fête du bimillénaire de Paris. Deux ans plus tard, il entre comme élève à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris. Il est affecté aux ateliers de Legeult pour ce qui est de la peinture et aux ateliers Boerg pour ce qui relève de la gravure. Lors du Festival mondial de la jeunesse et des étudiants qui eut lieu à Varsovie en 1955, Issiakhem participe aux expositions de peinture par son œuvre intitulée. Le Cireur, représentant l’Algérie en lutte. En 1958, lors du procès de la militante Djamila Bouhired, il illustre le thème de la torture dans la revue Entretiens par des dessins et des gravures de haute facture. Après un bref passage par l’ex-RFA, il s’installera en RDA. Là, il expose dans la ville de Leipzig ses œuvres en 1959. Deux ans plus tard, il revient à Paris pour exposer au club des Quatre-Vents. Il obtint en 1962 une bourse à Madrid- La Casa Velázquez-, mais il préféra rentrer en Algérie qui venait d’avoir son indépendance. Dessinateur à Alger-Républicain, il sera un des membres fondateurs de l’Union nationale des Arts plastiques. Dans une exposition collective à la salle Ibn Khaldoun en 1963, il exposera ses œuvres picturales et ses gravures, comme il exposera, une année plus tard, ses productions lors du 1e Salon de l’UNAP à Alger. La même année, Issiakhem se retrouvera chef d’atelier à l’École nationale d’Architecture et des Beaux-Arts d’Alger et directeur de l’École des Beaux-Arts d’Oran jusqu’à 1966. C’est lui qui a exécuté les décors du film Poussières de juillet, un court métrage produit en 1967 et primé au Caire et à Prague. Lors du Festival Panafricain d’Alger (juillet 1969), Issiakhem participe à l’exposition collective. La même année, il expose ses œuvres à Sofia (Bulgarie). En 1972, il voyage au Vietnam. Notre artiste est aussi connu pour la touche personnelle qu’il a apportée à des timbres-poste qu’il a réalisés pendant les années 1970, mais aussi pour les maquettes qu’il a confectionnées pour les billets de banque algériens, les dessins de presse et les affiches. Il séjournera à Moscou en 1978.En 1980, Issiakhem reçoit le 1e Simba d’or (Lion d’or) de Rome, distinction de l’Unesco pour l’art africain. Il exposera en 1982 à l’hôtel Aurassi et, en 1983, il participera à une grande exposion collective à Sofia (Bulgarie) et à une autre à Alger. Une année avant sa mort, il a exposé ses œuvres au Centre culturel italien d’Alger, à la galerie Xenia et au Musée national des Beaux-Arts d’Alger. La dernière manifestation culturelle qui marquera la carrière d’Issiakhem, c’était une exposition individuelle, en juillet 1985, au musée de Sidi Boussaïd (Tunisie). Il meurt le 1e décembre 1985.



Les galbes de l’être inquiet



L’art d’Issiakhem exprime par les traits, les galbes, les contours et les entortillements, les profondeurs abyssales de l’être humain qui vont de la simple mélancolie jusqu’aux douleurs de la géhenne en passant par les attitudes de méditations, d’abattements, d’interrogations et supplices terrestres. Malheureusement, l’art plastique (peinture, sculpture, gravure) en Algérie n’a pas bénéficié de la pédagogie qui lui aurait permis d’étendre sa grâce aux franges les plus larges de la société. Ayant pris connaissance de cet état de fait, Issiakhem n’a jamais été découragé ou freiné dans son élan. Il est un artiste complet. Son art est le prolongement naturel de sa personnalité complexe, fougueuse et rebelle à l’image de son ami intime Kateb Yacine. À l’occasion de sa mort en décembre 1985, le magazine Actualités de l’Émigration écrivait : " Sa personnalité en elle-même était un chef-d’œuvre ". Effectivement, elle soulevait les passions, elle suscitait la critique, alimentait la polémique et forçait la respect. En tout cas, elle ne pouvait laisser indifférent. Kateb Yacine, en décelant chez lui une grande perspicacité, l’appelait ‘’Oeil de lynx’’. D’un caractère taillé dans le roc, il était exigeant avec lui-même. Il produira des œuvres de grande valeur esthétique et morale, une forme de poésie des cimaises qui rejoint l’art majeur et la littérature en universelle par sa portée et ses interrogations. Se rapprochant à première vue du semi-figuratif, la peinture d’Issiakhem laisse voir ses traits principaux qui font d’elle plutôt un art figuratif mais avec les estompages et les non-dits qui font parfois planer un mystère poétique sur le dessin ou la toile. On lit chez lui le souci de la recherche savante à la manière d’Henri Matisse, Paul Klee et Picasso. Le chroniqueur d’Actualités de l’Émigration pense que, dans l’ouvre d’Issiakhem, " l’élan vers l’idéal devient une confession: l’expression d’une lancinante inquiétude de l’esprit que l’artiste a toujours exorcisée (…) La forte intensité des compositions et l’usage des coloris comme moyen d’expression d’un contenu émotionnel relèvent la présence personnelle du tragique et de l’informe". Quelque part, par ses performances plastiques, il touche aux thèmes du tragique et de l’absurde abondamment traités par la littérature (Kafka, Sartre, Camus). "Le monde est absurde. Le philosophe et l’artiste en ont conscience. Le véritable univers est à la fois un univers unique (non pas double) et faux, cruel, contradictoire, trompeur, absurde : c’est contre cette négation d’univers que lutte l’homme en créant un univers superposé, fictif", soutient la critique d’art Angèle Kremer-Marietti.



“Prédateur de ses propres fantômes”



Kateb Yacine, Mohamed Saïd Ziad, Malek Haddad, Benamar Médiène, sont autant de noms prestigieux qui se sont plusieurs fois réunis et épuisés en discussions, en franches rigolades, se donnant volontiers au jeu de photos en compagnie de notre artiste. Benamar Médiène, sociologue à l’université d’Oran et grand ami de l’artiste, écrit dans Parcours Maghrébins (1989) : "Il faut écouter Issiakhem, l’écouter cassant l’ordre des paroles calibrées, briser le cercle des fuites, écouter nos corps dans leurs plus profonds tremblements, nous écouter enfin, vivre (…) Il dit avoir peint le même tableau. Entendons les mêmes hallucinations, les mêmes tensions. Issiakhem refuse, dans sa peinture comme dans sa vie, la servitude et le mimétisme. Il refuse d’être un monteur de spectacle sur chevalet ou un metteur en scène d’allégories usées (…) Avec Issiakhem, déjà la peinture algérienne enjambe les exotismes et les territoires périphériques. Accès à l’universalité. Iconoclaste furieux, il est le prédateur de ses propres fantômes pour percer un bout de mystère qui loge au fond de l’être. Comme Bacon, il s’acharne à vouloir peindre un cri, un silence, une dérision, un péril inconnu. Il s’acharne à vouloir trouver un fond commun, des mots, des couleurs, des lignes, des sons, des idées, des émotions… à vouloir parler d’une universalité dont il apprenait la poésie, la musique et la philosophie dans les arcanes débridées de la vie. Par la peinture, il voulait parler aux hommes de cette universalité en les étonnant. Sa rencontre avec Kateb Yacine ouvre, en Algérie, un champ jusque-là en jachère où la peinture et la littérature vont se parler et s’enflammer l’une pour l’autre. “Femme sur poème”, une des dernières peintures d’Issiakhem, scelle la complicité. Calligraphie brute du poème par Kateb sur la toile. Issiakhem et Kateb réconcilient la ligne et la couleur à la lettre". L’autre ami d’Issiakhem, d’une attachante fidélité et d’un sens du détail inouï, était Mohamed Saïd Ziad, un enfant de Djamaâ n’Saharidj. Dans un hommage à Issiakhem, (le journal Le Pays du 30 novembre 1994), nous noie dans des anecdotes et des scènes aussi savoureuses et aussi truculentes les une que les autres. C’est un véritable chef-d’œuvre de fidélité, de mémoire, d’attachement et de complicité intellectuelle. Nous retiendrons de lui la dernière partie : "L’une des toutes dernières fois où je le revis, ce fut lors du tournage du documentaire que lui avait consacré Sahraoui avec, pour fond musical, Ayagu ! d’Aït Menguellet. Un signe précurseur : l’introduction de la langue amazigh dans le cinéma algérien comme, quelques années avant lui, son ami Kateb avait imposé le nom Amazigh dans notre état civil, ceci avec la complicité d’un employé de l’état civil de Bougaâ où Yacine avait passé de longues années, son père ayant exercé la profession de cadi. Bien que réduit à l’état de squelette, ceci ne l’empêchait pas de faire de nombreuse virées en ville où il ne se gênait pas de prendre un verre comme au bon vieux temps. Le verre n’était guère altéré. Pensait-il déjà à la mort ? Une fois, tandis que ses enfants étaient près de lui, je vis des larmes perler mais qu’il sut effacer discrètement.Ce fut la dernière image que je garde de lui".

Monument de la culture algérienne inscrit dans la lignée des meilleurs porteurs de sens que compte le pays, M’hamed Issiakhem reste encore, 24 ans après sa disparition, un artiste méconnu ou incompris auprès d’une importante frange de la jeunesse.

Jusqu’à quand une telle situation d’absurde reniement continuera à prendre en otage les fondements culturels du pays ?
Source "Dépèche de kabylie"
nIzLa
nIzLa
Les Rois du Forum

Masculin Nombre de messages : 5344
Age : 66
Localisation : en tout cas pas chez toi
Date d'inscription : 15/05/2007

Revenir en haut Aller en bas

CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE - Page 4 Empty Re: CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE

Message par Benkad Ven 4 Déc - 14:55

Issiakhem est un GÉANT !!! Et quel profond destin fut le sien ... le Génie !! ...
Allah yer7amhoum ...
Merci.
Benkad
Benkad
Modératrice
Modératrice

Féminin Nombre de messages : 6184
Localisation : Soummam
Date d'inscription : 13/10/2006

http://www.moussa-benazzouz.com

Revenir en haut Aller en bas

CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE - Page 4 Empty Re: CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE

Message par nIzLa Ven 4 Déc - 19:53

Le 3 décembre, Saïd Mekbel disparaissait

En hommage à ce géant de la presse algerienne....un enfant de houma cherchour,de Béjaia,de la basse kabylie....que les tenants de l'information évitent de citer....au nom de la sacro sainte connerie :la primauté des hauteurs sur les vallées...
Pour cela quoi de plus vrai qu'un hommage de son fils Nazim......nIzLa




On ne peut respecter la société et humilier ou dévaloriser l’élite qu’elle
s’est donnée et qui a passé son temps à la servir.
M’hamed boukhobza dans Octobre 88 évolution ou rupture ?


Durant ces derniers mois, notre pays est revenu sur une de ses plus belles
périodes de son histoire, celles du football algérien et de son équipe de 82. En
effet, en plein qualification pour ce nouveau mondial. Nous avons pu voir
rediffusées ces images de Gijon, d’Oviedo, de Guadalajara, non seulement nous
avons revus nos illustres joueurs. Mais plus encore, les plus jeunes ont eu
cette belle occasion de découvrir, les Belloumi, Merzkane, Kaci Saïd, Assad,
Bensaoula, etc …véritables icônes de notre football. On se rappelle alors nos
belles années. Qu’elle était belle cette période, il y avait, certes, l’article
120, les diverses pénuries, le printemps berbère, les grèves des lycées et
universités … mais nous étions tout simplement un pays socialiste comme il en
existait quelques uns à travers le monde. Puis est arrivé octobre 88 qui a forcé
les portes, donnant accès à la démocratie, au multipartisme, à la diversité
politique, à la création d’une presse indépendante. Quelle euphorie ! On pouvait
enfin écrire ce qu’on voulait, dire ce qu’on pensait, vivre comme on le
désirait. Apparaissait subitement toute une pléiade de créateurs, d’artistes,
d’auteurs, d’écrivains, de scientifiques.. qui chacun, à sa façon, participait à
cette envie de changement et d’amélioration du quotidien, jusqu’à se projeter
pour un avenir plus radieux....mais ce renouveau n’était pas le bienvenu, du
moins de cette façon, ainsi en avaient décidés certains ! Obscurantisme ? Visées
électoralistes ? Stratégie géopolitique ? Dépression parano-suicidaire ?
Jalousies intellectuelles ? Quels que soient les motifs invoqués, toujours
est–il qu’une folie a fait de cette Algérie, ce que nul n’aurait imaginé.
Progressivement le pays a sombré dans l’horreur absolue, chaque événement
prenant le dessus sur le précédent… que ce fut long… très long avant que nous
n’arrivions à revoir la clarté du jour. Et voilà que maintenant, la vie reprend
doucement ses droits, comme s’il s’agissait d’un vilain cauchemar, il ne reste
plus qu’à cacher les stigmates d’un vécu récent. On en revient à cet événement
qu’est la qualification de l’équipe nationale à la Coupe du monde de football.
Jamais le terme, baume au cœur, n’aura été autant de circonstance. Il fallait
cicatriser une plaie fraîchement refermée. Maintenant, l’Algérien revit, il est
joyeux, heureux. il se retrouve enfin avec son voisin pour fêter ce si beau
moment. Ensemble, ils découvrent en ces jeunes footballeurs, des Hommes, comme
on aime si bien le répéter, qui se sont battus pour l’honneur du pays, contre la
Hogra subit en terre étrangère. Ils sont les dignes représentants de nos
illustres combattants, ils ont montré ce dont l’Algérien est capable !!!. Me
viennent alors à l’esprit ces noms d’autres Algériens, qui eux aussi ont défendu
les valeurs du pays, qui eux aussi se sont battus pour cette Algérie que nous
aimons tant, je pense à ces hommes que sont les Liabès, Boucebci, Boukhobza,
Chouaki et tant d’autres. Ils ne courraient pas sur les stades, ne portaient pas
de numéro, ne driblaient pas, ils n’inscrivaient pas de but, ils n’étaient pas
des génies du coup franc .. Ils étaient médecins, scientifiques, sociologues,
écrivains, universitaires, juristes, ils avaient travaillé, créé, eux aussi ont
fait honneur à leurs professions respectives, ils avaient tous cet amour pour
leur métier, assumant leurs idées, conduisant leurs projets, ils étaient
professionnels jusqu’au bout des ongles, au point se faire connaître et
reconnaître au delà des frontières. ces hommes ont laissé des œuvres, des
travaux, des écrits, qui, au fil du temps, ont été oubliés mais peut-être qu’un
jour on pensera à faire pour eux, ce qu’on a fait pour cette belle équipe de 82.
Said Mekbel écrivait : « ….La vérité est comme la justice : elle a besoin de
témoins…Même les tout petits témoins qui peuvent écrire des choses qui restent
et qui durent. »
C’était, il y a quinze ans !
Source El Watan
nIzLa
nIzLa
Les Rois du Forum

Masculin Nombre de messages : 5344
Age : 66
Localisation : en tout cas pas chez toi
Date d'inscription : 15/05/2007

Revenir en haut Aller en bas

CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE - Page 4 Empty Re: CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE

Message par Benkad Ven 4 Déc - 20:24

"Quelque part" ... il y a cinq ans ... il est écrit ceci:

[[ "L'article suivant est pour "la mémoire"; il a été signé par Mr Maâmar Farah que j'apprécie beaucoup et que j'aime lire. "LES MOTS DU JEUDI" est une chronique très intéressante qui a une dimension ...humaine....

Quand j'ai lu les "Cent bougies....", j'ai ressenti le "besoin" de "les" ramener pour "éclairer" cette page......


Ce sont les victimes de la profession durant la crise Algérienne......Puisse Dieu leur accorder, ainsi qu'à toutes les autres victimes, sa sainte miséricorde et les accueillir dans ses "fassîhi djinânihi"......et qu'il vienne en AIDE à tous leurs proches........

LES MOTS DU JEUDI (2 dec. 2004)

Cent bougies pour chasser l'obscurité
......
.....Taisez-vous un moment et écoutez l'histoire, la vraie, celle qui ne s'écrit pas dans les livres officiels. Mais celle qui vivra éternellement dans le cour de ce pays, dans l'eau pure de ses ruisseaux, dans le ciel et la mer, dans les dunes de son Sahara, dans les gorges profondes de ses montagnes, dans les yeux des mômes qui rêvent de liberté ! Cette histoire s'en fout des règnes éphémères et des pouvoirs momentanés, elle s'en fout des urnes et des humeurs partisanes ! Elle a l'éternité pour elle. Demain, les générations sauront réserver à ces héros la place qu'ils méritent dans le panthéon de l'histoire. Et si vous êtes de ceux qui oublient trop vite, laissez tomber ce journal et précipitez-vous là où l'on distribue les dividendes des zerdas électorales. Ici, nous pleurons nos braves.
1993
Tahar DJAOUT, directeur de Ruptures. Rabah ZENATI, ENTV. Abdelhamid BENMENI, Algérie Actualités. Saâdeddine BAKHTAOUI, El Minbar (APUA). Abderrahmane CHERGOU, Alger Républicain et L'Hebdo libéré. Djamel BOUHIDEL, photographe Le Nouveau Tell, à Blida. Mustapha ABADA, directeur général ENTV. Ismaïl YEFSAH, ENTV. Youcef SEBTI, indépendant, écrivain, poète.


1994
Rachid KODJA, radio. Abdelkader HIRECHE, ENTV. Mohamed HASSAINE, Alger Républicain, disparu à Hammadi.
Hassan BENAOUDA, ENTV. Yahia BENZAGHOU, APS, cellule Communication du Premier ministre. Abdelmadjid YACEF, photographe L'Hebdo libéré. Rachid BENDAHOU, L'Hebdo libéré. Mohamed MECEFFEUK, El Watan. Ferhat Cherkit, El Moudjahid. Hichem GUENIFI, radio ENRS. Yasmina DRISSI, Le Soir d'Algérie. Mohamed Lamine LEGOUI, APS à Bousâada. Laïd-Ali AIT EL-HARA? Radio. Mouloud BAROUDI, photographe ANAF à Tipaza. Smail SBAGHDI, APS. Lahcene BENSAADALLAH, directeur de El Irchad. Tayeb BOUTERFIF, radio. Farah ZIANE, rédacteur-en-chef de Révolution Africaine, à Blida. Mohamed-Salah BENACHOUR, APS, à Blida. Kaddour OUSSELHAM, Horizons, disparu à Mascara. Yasser El-AKEL El Massa. Nasser-Eddine LAKEHAL, El Massa, à Boufarik. Ahmed ISSAAD, radio, à Boufarik. Saïd MEKBEL, directeur du Matin.


1995
Zineddine ALIOU-SALAH, Liberté, à Blida. Ali ABOUD, radio Chaîne1. Abdelmadjid Yahiaoui, Echaâb. Nacer
OUARI, ENTV. Djameleddine ZAITER, El Djoumhouria, à Gdyel. Mahmoud OUARHOUM, APS. Rachida HAMMADI, ENTV, mourra de ses blessures le 31. Houria HAMMADI, ENTV, soeur de Rachida, meurt sur le coup. Ali BOUKHERBACHE, El-Djoumhouria, directeur de Media TV. Mohamed ABDERRAHMANI, directeur El-Moujahid.Makhlouf BOUKHEZAR, ENTV, à Constantine. Azzedine SAIDJ, El Ouma. Bakhti BENAOUDA, indépendant, écrivain, à Oran. Malika SABOUR, Echourouk El Arabi. Mourad HEMAZI, ENTV.
Ahmed TAKOUCHET, Radio Cirta. Naïma HAMOUDA, Révolution Africaine. Ameur OUAGUENI, Le Matin. Saïd
TAZROUT, Le Matin, à Tizi Ouzou. Brahim GUERROUI, caricaturiste, El Moujahid. Yasmine BRICK, radio Chaîne
1. Radja BRAHIMI, ENTV, à Dellys. Said BRAHIMI, ENTV, à Dellys. Rabah LALLALI, ENTV. Abdelwahab SAADAOUI, Echaâb. Ahmed BOUGUERRA. Saida DJEBAILI, El Hayat El Arabi. Ahmed Mustapha LAZHAR, El Hayat El Arabi. Mohamled FETTAH, ENTV. Nourredine SERDOUK, Liberté. Khaled GUERDJOUMA. Omar OURTILANE, rédacteur-en-chef El-Khabar. Ahmed KHALFOUN, APS. Hamid MAHIOUT, Liberté. Hamidou BENKHERFELLAH, Liberté. Khedidja DAHMANI, Echourouk El Arabi. Abdelkrim BENDAOUD, ENTV. Mohamed BELKESSAM, chef de production ENTV. Khaled MERIOUD, réalisateur ENTV. Taleb ADEN, indépendant.


1996
Mohamed MEKATI, El Moudjahid. Khaled ABOULKACEM, L'Indépendant. Abdallah BOUHACHEK, Révolution et Travail, à Blida. Allaoua AIT-MEBAREK, dir. de la rédaction le Soir d'Algérie. Mohamed DORBANE, le Soir d'Algérie. Djamel DERAZA, le Soir d'Algérie. Naïma ILLOUL, ENTV. Achour BELGHEZLI, Le Pays, à Tizi Ouzou. Dalila DRIDECHE, Le Pays, à Tizi Ouzou. Mourad TAAM, radio. Belkacem SAADI, ENTV Constantine, à Skikda. Slim TRIA, radio. Djilali ARABDIOU, photographe Algérie-Actualités. Yahia AMOUR, ENTV. El Hadi SLIM, ENTV. Djamel BOUCHIBI, El-Moudjahid. Farida BOUZIANE, Le Pays, à Draâ Ben Khedda. Boualem TOUARI, ENTV. Mohamed KESSAB, Radio Coran et Radio-Mitidja.. Mokrane HAMOUI, directeur commercial Echourouk El-Arabi. Boussaâd ABDICHE, El Moudjahid.


1997
Messaoud BELLACH, El Moudjahid. Si-Ali REGUIEG, ENTV. Abdelwahab HARROUCHE, El Moudjahid. Ali TENKHI, ENTV. Zoubida BERKANE, ENTV.


........"]]

Les bougies reposent par ici:
http://www.moussa-benazzouz.com/journal.htm

* * * * * * * *
Benkad
Benkad
Modératrice
Modératrice

Féminin Nombre de messages : 6184
Localisation : Soummam
Date d'inscription : 13/10/2006

http://www.moussa-benazzouz.com

Revenir en haut Aller en bas

CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE - Page 4 Empty Re: CEUX QUI LAISSENT DES TRACES........POSTERITE

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 4 sur 8 Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8  Suivant

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser